Abidjan - La Banque mondiale a approuvé le 30 mars un crédit de 325 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire pour le projet de transport, de distribution et d’accès à l’électricité, financé dans le cadre du Mécanisme de financement complémentaire (SUF) de l’IDA, un dispositif récemment mis en place par le Groupe de la Banque mondiale.
Selon un communiqué de presse de la Banque mondiale transmis vendredi à l’AIP, l’amélioration de l’accès à l’électricité en Côte d’Ivoire est un facteur clé pour créer des revenus et des emplois, favoriser les activités productives et, ce faisant, stimuler la croissance et le développement en dehors du Grand-Abidjan. Le projet viendra renforcer l’efficacité et la fiabilité de l’approvisionnement électrique et contribuera à étendre l’accès à l’électricité dans le pays.
« Je suis particulièrement heureux d’assister à la naissance de ce projet, le plus ambitieux jamais financé à ce jour par le Groupe de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire », déclare Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
Le diagnostic systématique réalisé en 2015 par la Banque mondiale pour ce pays avait mis en évidence des inégalités d’accès aux services essentiels et la persistance des inégalités hommes-femmes selon les revenus et entre citadins et ruraux. « Ce qui montre bien, parmi d’autres priorités, l’importance d’étendre les services électriques pour améliorer les conditions de vie et stimuler les activités rémunératrices, en particulier pour les femmes », poursuit Pierre Laporte.
Le projet financera des investissements prioritaires pour remettre à niveau et étendre le réseau national de transport et de distribution et améliorer la fiabilité de l’approvisionnement électrique. Il accélérera également le rythme de raccordement des habitants dans dix capitales régionales et les zones rurales du Sud-Ouest du pays, en soutenant le programme gouvernemental « Électricité pour tous ».
Il s’agit de permettre l’alimentation électrique d’environ un million de foyers à faible revenu d’ici cinq ans, grâce à un fonds renouvelable qui prend en charge les frais de raccordement initiaux, lesquels seront divisés par 100, puisqu’ils passeront d’environ 250 dollars à 2 dollars par ménage.
« Le taux d’accès à l’électricité dans le pays, de 29 % environ, est relativement faible par rapport aux pays ayant un niveau de revenu par habitant similaire. Mais le taux de couverture — qui mesure le nombre d’individus vivant dans des localités desservies par le réseau électrique en proportion de la population totale — est de 78 %, ce qui signifie qu’une grande partie des habitants des zones électrifiées ne sont pas raccordés au réseau, qui est pourtant proche de chez eux. Dans les zones rurales, ce déficit s’explique surtout par l’obstacle que constituent actuellement les frais initiaux de raccordement, trop élevés », soulignent Manuel Luengo et Yussuf Uwamahoro, co-chefs d’équipe du projet.
(AIP)
cmas
Selon un communiqué de presse de la Banque mondiale transmis vendredi à l’AIP, l’amélioration de l’accès à l’électricité en Côte d’Ivoire est un facteur clé pour créer des revenus et des emplois, favoriser les activités productives et, ce faisant, stimuler la croissance et le développement en dehors du Grand-Abidjan. Le projet viendra renforcer l’efficacité et la fiabilité de l’approvisionnement électrique et contribuera à étendre l’accès à l’électricité dans le pays.
« Je suis particulièrement heureux d’assister à la naissance de ce projet, le plus ambitieux jamais financé à ce jour par le Groupe de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire », déclare Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
Le diagnostic systématique réalisé en 2015 par la Banque mondiale pour ce pays avait mis en évidence des inégalités d’accès aux services essentiels et la persistance des inégalités hommes-femmes selon les revenus et entre citadins et ruraux. « Ce qui montre bien, parmi d’autres priorités, l’importance d’étendre les services électriques pour améliorer les conditions de vie et stimuler les activités rémunératrices, en particulier pour les femmes », poursuit Pierre Laporte.
Le projet financera des investissements prioritaires pour remettre à niveau et étendre le réseau national de transport et de distribution et améliorer la fiabilité de l’approvisionnement électrique. Il accélérera également le rythme de raccordement des habitants dans dix capitales régionales et les zones rurales du Sud-Ouest du pays, en soutenant le programme gouvernemental « Électricité pour tous ».
Il s’agit de permettre l’alimentation électrique d’environ un million de foyers à faible revenu d’ici cinq ans, grâce à un fonds renouvelable qui prend en charge les frais de raccordement initiaux, lesquels seront divisés par 100, puisqu’ils passeront d’environ 250 dollars à 2 dollars par ménage.
« Le taux d’accès à l’électricité dans le pays, de 29 % environ, est relativement faible par rapport aux pays ayant un niveau de revenu par habitant similaire. Mais le taux de couverture — qui mesure le nombre d’individus vivant dans des localités desservies par le réseau électrique en proportion de la population totale — est de 78 %, ce qui signifie qu’une grande partie des habitants des zones électrifiées ne sont pas raccordés au réseau, qui est pourtant proche de chez eux. Dans les zones rurales, ce déficit s’explique surtout par l’obstacle que constituent actuellement les frais initiaux de raccordement, trop élevés », soulignent Manuel Luengo et Yussuf Uwamahoro, co-chefs d’équipe du projet.
(AIP)
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