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Économie Publié le vendredi 7 avril 2017 | Banque Mondiale

Développement des Transports et l’accès à l’Electricité : La Banque mondiale approuve un crédit de 325 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire

Développement des Transports et l’accès à l’Electricité : La Banque mondiale approuve un crédit de 325 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire
© Banque Mondiale Par Marc-Innocent
Situation économique en Côte d`Ivoire: la Banque Mondiale présente son rapport au gouvernement
Abidjan le 2 Février 2017. La Banque Mondiale a présenté son 4ème rapport sur la situation économique en Côte d`Ivoire. Ce rapport intitulé " Le Défi des compétences, pourquoi la Côte d`Ivoire doit reformer son système éducatif?" a été présenté aux membres du gouvernement concernés de plus près par la question économique. Photo: Pierre Laporte, responsable pays pour la Banque mondiale, en charge de la Côte d`Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée et du Togo
La Banque mondiale a approuvé le 30 Mars 2017 un crédit de 325 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire pour le Projet de transport, de distribution et d’accès à l’électricité, financé dans le cadre du Mécanisme de financement complémentaire (SUF) de l’IDA, un dispositif récemment mis en place par le Groupe de la Banque mondiale.

L’amélioration de l’accès à l’électricité en Côte d’Ivoire est un facteur clé pour créer des revenus et des emplois, favoriser les activités productives et, ce faisant, stimuler la croissance et le développement en dehors du Grand-Abidjan. Le projet viendra renforcer l’efficacité et la fiabilité de l’approvisionnement électrique et contribuera à étendre l’accès à l’électricité dans le pays.

« Je suis particulièrement heureux d’assister à la naissance de ce projet, le plus ambitieux jamais financé à ce jour par le Groupe de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire », déclare Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire. Le diagnostic systématique réalisé en 2015 par la Banque mondiale pour ce pays avait mis en évidence des inégalités d’accès aux services essentiels et la persistance des inégalités hommes-femmes selon les revenus et entre citadins et ruraux. « Ce qui montre bien, parmi d’autres priorités, l’importance d’étendre les services électriques pour améliorer les conditions de vie et stimuler les activités rémunératrices, en particulier pour les femmes », poursuit Pierre Laporte.

Le projet financera des investissements prioritaires pour remettre à niveau et étendre le réseau national de transport et de distribution et améliorer la fiabilité de l’approvisionnement électrique. Il accélérera également le rythme de raccordement des habitants dans dix capitales régionales et les zones rurales du Sud-Ouest du pays, en soutenant le programme gouvernemental « Électricité pour tous ». Il s’agit de permettre l’alimentation électrique d’environ 1 million de foyers à faible revenu d’ici cinq ans, grâce à un fonds renouvelable qui prend en charge les frais de raccordement initiaux, lesquels seront divisés par 100, puisqu’ils passeront d’environ 250 dollars à 2 dollars par ménage.

« Le taux d’accès à l’électricité dans le pays, de 29 % environ, est relativement faible par rapport aux pays ayant un niveau de revenu par habitant similaire. Mais le taux de couverture — qui mesure le nombre d’individus vivant dans des localités desservies par le réseau électrique en proportion de la population totale — est de 78 %, ce qui signifie qu’une grande partie des habitants des zones électrifiées ne sont pas raccordés au réseau, qui est pourtant proche de chez eux. Dans les zones rurales, ce déficit s’explique surtout par l’obstacle que constituent actuellement les frais initiaux de raccordement, trop élevés », soulignent Manuel Luengo et Yussuf Uwamahoro, co-chefs d’équipe du projet.

Ce projet contribue à la réalisation des objectifs de croissance économique et de réduction de la pauvreté énoncés dans le Plan national de développement 2016-20 établi par les autorités ivoiriennes, ainsi qu’à leurs ambitions de long terme, déclinées dans la « Vision 2040 ». En soutenant l’activité économique et l’accès des ménages à une source moderne d’énergie, ce projet étayera les efforts engagés par le gouvernement pour faire de la Côte d’Ivoire une économie émergente à l’horizon 2020.



L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des projets et des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 77 pays les plus déshérités du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA bénéficient concrètement à 1,3 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 112 pays. Le volume annuel de ses engagements a représenté en moyenne 19 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.
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