Abidjan - L'Essec, la Business School française va établir un partenariat académique avec la Côte d'Ivoire, première économie d'Afrique de l'Ouest francophone, en quête d'un "capital humain" pour assurer son développement, a annoncé vendredi à Abidjan, son directeur.
"Nous sommes très intéressés à accueillir des cadres ivoiriens" a déclaré à la presse Edouard Dequeker, directeur académique de l'Essec (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales), à l'issue d'une rencontre avec le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
"Le coeur de notre intervention concerne le capital humain qui est tout à fait central pour les opportunités de développement qui s'ouvrent pour la Côte
d'Ivoire", a poursuivi M. Dequeker, à la tête d'une délégation d'un dizaine cadres, en voyage d'étude pour la première fois en Afrique subsaharienne.
L'Essec "veut être un acteur et partie prenante au développement à marche forcée de la Côte d'Ivoire".
De son côté, M. Duncan avait dénoncé récemment la "faiblesse du capital humain" dans les politiques économiques des pays africains.
"Il est connu que le taux d'accès à l'enseignement supérieur en Afrique est l'un des plus faibles au monde. En Afrique subsaharienne, il atteint difficilement les 5%, en raison du manque d'infrastructures éducatives et d'offres de formations correspondant aux besoins des entreprises", avait déclaré mardi M. Duncan.
L'économie de la Côte d'Ivoire devrait "rester forte en 2017", malgré la chute de plus de 35% des cours du cacao dont le pays est le premier producteur mondial, a estimé jeudi le Fonds monétaire international.
En 2016, le pays a connu un taux de croissance de 8%, tandis que l'inflation a été contenue autour de 1% et le déficit budgétaire a atteint 4% du PIB, "conforme aux objectifs".
ck/jh
"Nous sommes très intéressés à accueillir des cadres ivoiriens" a déclaré à la presse Edouard Dequeker, directeur académique de l'Essec (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales), à l'issue d'une rencontre avec le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
"Le coeur de notre intervention concerne le capital humain qui est tout à fait central pour les opportunités de développement qui s'ouvrent pour la Côte
d'Ivoire", a poursuivi M. Dequeker, à la tête d'une délégation d'un dizaine cadres, en voyage d'étude pour la première fois en Afrique subsaharienne.
L'Essec "veut être un acteur et partie prenante au développement à marche forcée de la Côte d'Ivoire".
De son côté, M. Duncan avait dénoncé récemment la "faiblesse du capital humain" dans les politiques économiques des pays africains.
"Il est connu que le taux d'accès à l'enseignement supérieur en Afrique est l'un des plus faibles au monde. En Afrique subsaharienne, il atteint difficilement les 5%, en raison du manque d'infrastructures éducatives et d'offres de formations correspondant aux besoins des entreprises", avait déclaré mardi M. Duncan.
L'économie de la Côte d'Ivoire devrait "rester forte en 2017", malgré la chute de plus de 35% des cours du cacao dont le pays est le premier producteur mondial, a estimé jeudi le Fonds monétaire international.
En 2016, le pays a connu un taux de croissance de 8%, tandis que l'inflation a été contenue autour de 1% et le déficit budgétaire a atteint 4% du PIB, "conforme aux objectifs".
ck/jh