La première Réunion du Groupe UEMOA du Club Afrique de l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) a eu lieu ce jeudi 6 avril à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Dr Edoh Kossi Amenounve, DG de la BRVM a été désigné à la tête du comité de travail du Groupe UEMOA.
Il était pressenti, la première réunion du groupe l’a confirmé. Dr Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM est à la tête du comité de travail du Groupe UEMOA du Club Afrique de l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC). Le Groupe entend mener des réflexions et des actions pour le développement du capital-investissement dans la sous-région.
« Il y a des travaux que nous devons faire au sein du Groupe pour que le capital-investissement puisse jouer son rôle dans le développement de nos économies (…) il faut sensibiliser les autorités de notre région sur son importance dans le financement et le développement du secteur privé. Et faire en sorte que ces fonds puissent constituer les principales sources d’alimentation de notre bourse commune qui est la BRVM » interpelle le DG de la BRVM.
Selon les chiffres donnés, aucune sortie n’a été effectuée par la BRVM sur les 48 Exit au cours de l’année 2016. « Les fonds utilisent d’autres sorties parce qu’ils ne voient pas, pour l’instant, toutes les conditions réunies pour des sorties avec succès sur la bourse » explique Dr Edoh Kossi Amenounve qui ne manque pas, tout de même, de rappeler le développement des marchés capitaux sur le continent ces dernières années et la forte progression de la création des bourses.
« Le dialogue permanent entre les bourses africaines, la BRVM et le capital-investissement peut-être un facteur positive déclencheur du processus de sortie que nous souhaitons tant » recommande t-il.
Hervé Schricke, le président de l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) se veut rassurant sur l’initiative du club Afrique. Il vise à mobiliser les énergies et les capitaux vers le continent africain, tout en contribuant à la création d’emplois. « Nous voulons voir le tissu économique de la région se renforcer, nous voulons aider le capital-investissement africain à se développer, à se constituer en tant que capital-investissement africain» dira t-il.
Favoriser l’investissement local voilà, ce que propose Aurélie PUJO du Fonds d’investissement AMETHIS Finance. « On constate que les fonds d’investissements africains ne sont pas incorporés dans la zone UEMOA. Ils sont à l’île Maurice, aux Seychelles, au Luxembourg, dans les îles vierges britanniques. Et nous souhaitons favoriser un cadre réglementaire et fiscal pour permettre à ces fonds d’investissements et des sociétés de gestion de pouvoir évoluer dans la zone dans laquelle ils investissent. Cela passe bien évidemment par favoriser l’épargne locale c’est-à-dire d’aller voir les investisseurs institutionnels et leur permettre d’investir dans les produits tels que les nôtres afin justement d’investir dans leurs propres zones, leurs propres pays, leurs propres produits » explique la vice-présidente du Groupe UEMOA de l’AFIC.
« Le secteur privé africain est essentiellement formé de micro-entreprises ainsi que de PME, évaluées récemment entre 55 et 67 millions de dollars en 2011. En outre, 70% de cette catégorie d’entreprises ne disposent pas de moyens financiers suffisants pour des besoins estimés entre 385 et 435 milliards de dollars US. Pour lever l’obstacle, le rôle de la BRVM et les fonds du capital-investissement en tant que des sources alternatives de financement s’avère primordial. La coopération entre l’Afrique et la BRVM est à encourager pour une croissance inclusive » estime le représentant du Ministre Cissé Abdourahamane du Budget et du Portefeuille de l’Etat.
Le club Afrique de l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) constitué il y a deux ans vise à promouvoir l’esprit d’entreprise sur le continent en plus du réseau interafricain de décideurs et d’opérateurs économiques.
Salimatou DIA
Il était pressenti, la première réunion du groupe l’a confirmé. Dr Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM est à la tête du comité de travail du Groupe UEMOA du Club Afrique de l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC). Le Groupe entend mener des réflexions et des actions pour le développement du capital-investissement dans la sous-région.
« Il y a des travaux que nous devons faire au sein du Groupe pour que le capital-investissement puisse jouer son rôle dans le développement de nos économies (…) il faut sensibiliser les autorités de notre région sur son importance dans le financement et le développement du secteur privé. Et faire en sorte que ces fonds puissent constituer les principales sources d’alimentation de notre bourse commune qui est la BRVM » interpelle le DG de la BRVM.
Selon les chiffres donnés, aucune sortie n’a été effectuée par la BRVM sur les 48 Exit au cours de l’année 2016. « Les fonds utilisent d’autres sorties parce qu’ils ne voient pas, pour l’instant, toutes les conditions réunies pour des sorties avec succès sur la bourse » explique Dr Edoh Kossi Amenounve qui ne manque pas, tout de même, de rappeler le développement des marchés capitaux sur le continent ces dernières années et la forte progression de la création des bourses.
« Le dialogue permanent entre les bourses africaines, la BRVM et le capital-investissement peut-être un facteur positive déclencheur du processus de sortie que nous souhaitons tant » recommande t-il.
Hervé Schricke, le président de l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) se veut rassurant sur l’initiative du club Afrique. Il vise à mobiliser les énergies et les capitaux vers le continent africain, tout en contribuant à la création d’emplois. « Nous voulons voir le tissu économique de la région se renforcer, nous voulons aider le capital-investissement africain à se développer, à se constituer en tant que capital-investissement africain» dira t-il.
Favoriser l’investissement local voilà, ce que propose Aurélie PUJO du Fonds d’investissement AMETHIS Finance. « On constate que les fonds d’investissements africains ne sont pas incorporés dans la zone UEMOA. Ils sont à l’île Maurice, aux Seychelles, au Luxembourg, dans les îles vierges britanniques. Et nous souhaitons favoriser un cadre réglementaire et fiscal pour permettre à ces fonds d’investissements et des sociétés de gestion de pouvoir évoluer dans la zone dans laquelle ils investissent. Cela passe bien évidemment par favoriser l’épargne locale c’est-à-dire d’aller voir les investisseurs institutionnels et leur permettre d’investir dans les produits tels que les nôtres afin justement d’investir dans leurs propres zones, leurs propres pays, leurs propres produits » explique la vice-présidente du Groupe UEMOA de l’AFIC.
« Le secteur privé africain est essentiellement formé de micro-entreprises ainsi que de PME, évaluées récemment entre 55 et 67 millions de dollars en 2011. En outre, 70% de cette catégorie d’entreprises ne disposent pas de moyens financiers suffisants pour des besoins estimés entre 385 et 435 milliards de dollars US. Pour lever l’obstacle, le rôle de la BRVM et les fonds du capital-investissement en tant que des sources alternatives de financement s’avère primordial. La coopération entre l’Afrique et la BRVM est à encourager pour une croissance inclusive » estime le représentant du Ministre Cissé Abdourahamane du Budget et du Portefeuille de l’Etat.
Le club Afrique de l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) constitué il y a deux ans vise à promouvoir l’esprit d’entreprise sur le continent en plus du réseau interafricain de décideurs et d’opérateurs économiques.
Salimatou DIA