Abidjan, Réhabilité et doté d’équipements de pointe, le centre de santé de l’université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé est fin prêt pour le démarrage de la phase pilote de la Couverture maladie universelle, prévue dans le premier semestre 2017 avec une population estudiantine de quelque 150 000 âmes.
Une visite vendredi du centre, sous la conduite de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), a permis, à l’AIP, de se rendre compte du visage reluisant qu’il affiche désormais. Logé à l’extrême Nord-Ouest du campus quand on y accède par l’entrée principale, il scintille de la couleur bleu et blanc qui la recouvre et coiffé de son toit rouge, l’ensemble contrastant avec le gris maussade des amphithéâtres et autres salles de travaux dirigés (TD) de l’établissement.
L’intérieur est aussi gai, propre et frais avec notamment des salles d’observation dotés de l’air conditionné et équipés de lits comme on en trouve dans les cliniques les plus cotées de la capitale économique ivoirienne, Abidjan. Le centre est doté d’un laboratoire avec des équipements de dernière génération ainsi que d’un cabinet dentaire tout aussi moderne, a-t-on constaté.
Ambition majeure du gouvernement ivoirien en matière de santé, la CMU est un système de protection obligatoire contre le risque maladie au bénéfice de l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire (nationales ou non). Quelque 5% de ces populations officiellement bénéficient à ce jour d’une couverture sociale, signale-t-on.
La CMU est entrée dans sa phase d’opérationnalisation le 30 décembre 2014 avec l’enrôlement du Président de la République, Alassane Ouattara. Le système est piloté par Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), structure en charge d’en assurer le déploiement. La phase d’expérimentation débute en cette année 2017 avec les étudiants puis va s’étendre progressivement à des ménages vulnérables avec le concours de partenaires au développement. Il s’agit, selon la structure régulatrice du système, d’éprouver le fonctionnement opérationnel pour identifier les obstacles, les procédures et les processus à améliorer avant la phase de généralisation prévue pour 2018.
Le gouvernement a entrepris de mettre à niveau les centres de santé des différentes universités pour le lancement de la phase pilote. Les travaux entamés en novembre 2016, pour un montant de plus d’un milliard F CFA, ont permis de relever le plateau technique des neuf centres des universités Félix Houphouët Boigny de Cocody, Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé, Alassane Ouattara de Bouaké (trois centres), Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo et de l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro.
Le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Jean Claude Kouassi, visitera, samedi, le centre de santé de l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro en prélude du lancement de la phase expérimentale de la CMU.
(AIP)
kg/kam
Une visite vendredi du centre, sous la conduite de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), a permis, à l’AIP, de se rendre compte du visage reluisant qu’il affiche désormais. Logé à l’extrême Nord-Ouest du campus quand on y accède par l’entrée principale, il scintille de la couleur bleu et blanc qui la recouvre et coiffé de son toit rouge, l’ensemble contrastant avec le gris maussade des amphithéâtres et autres salles de travaux dirigés (TD) de l’établissement.
L’intérieur est aussi gai, propre et frais avec notamment des salles d’observation dotés de l’air conditionné et équipés de lits comme on en trouve dans les cliniques les plus cotées de la capitale économique ivoirienne, Abidjan. Le centre est doté d’un laboratoire avec des équipements de dernière génération ainsi que d’un cabinet dentaire tout aussi moderne, a-t-on constaté.
Ambition majeure du gouvernement ivoirien en matière de santé, la CMU est un système de protection obligatoire contre le risque maladie au bénéfice de l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire (nationales ou non). Quelque 5% de ces populations officiellement bénéficient à ce jour d’une couverture sociale, signale-t-on.
La CMU est entrée dans sa phase d’opérationnalisation le 30 décembre 2014 avec l’enrôlement du Président de la République, Alassane Ouattara. Le système est piloté par Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), structure en charge d’en assurer le déploiement. La phase d’expérimentation débute en cette année 2017 avec les étudiants puis va s’étendre progressivement à des ménages vulnérables avec le concours de partenaires au développement. Il s’agit, selon la structure régulatrice du système, d’éprouver le fonctionnement opérationnel pour identifier les obstacles, les procédures et les processus à améliorer avant la phase de généralisation prévue pour 2018.
Le gouvernement a entrepris de mettre à niveau les centres de santé des différentes universités pour le lancement de la phase pilote. Les travaux entamés en novembre 2016, pour un montant de plus d’un milliard F CFA, ont permis de relever le plateau technique des neuf centres des universités Félix Houphouët Boigny de Cocody, Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé, Alassane Ouattara de Bouaké (trois centres), Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo et de l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro.
Le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Jean Claude Kouassi, visitera, samedi, le centre de santé de l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro en prélude du lancement de la phase expérimentale de la CMU.
(AIP)
kg/kam
