L’administrateur séquestre désigné pour conduire le processus de remboursement du capital des souscripteurs des sociétés d’agrobusiness a été annoncé comme démissionnaire sur les réseaux sociaux, le jeudi 6 avril 2017. C’est à cette même date que le procès intenté par la société Agronomix contre 16 banques devait s’ouvrir au Tribunal du commerce d’Abidjan.
Joint le dimanche 9 avril 2017, Drissa Koné a démenti cette information avant de donner des détails sur l’évolution du processus de remboursement qui a démarré le 16 mars 2017 : « Il y a des personnes qui ont intérêt à ce que les choses n’avancent pas. Je n’ai pas démissionné et on ne s’assoit pas à la maison pour le dire. Nous avions dit au départ à la presse que nous étions engagés. Le jour où on voudra changer de position, par politesse, on le fera de la même manière. Je me suis rendu au procès, le jeudi 6 avril 2017. Orabank et la BOA ont demandé à l’État de Côte d’Ivoire, à travers le Trésor public de comparaître. Alors que ces deux banques et d’autres ont été assignées en justice par la société Agronomix. C’est dire que l’État de Côte d’Ivoire n’a rien à voir dans ce procès, parce que le procès principal qui est celui contre l’État de Côte d’Ivoire n’existe pas. C’est ce que le président du Tribunal du commerce a constaté et il a demandé à l’ensemble des avocats présents l’attitude à tenir.
Les avocats ont dit qu’ils se désistent, c’est-à-dire qu’ils ne poursuivent plus. Le président du Tribunal du commerce nous a donc demandé de rentrer chez nous. Mais il faut dire que j’ai répondu présent à cette audience par respect des Institutions de la République. Je suis l’administrateur séquestre, j’ai été nommé par le doyen des Juges du Tribunal de première instance, en tant qu’expert-comptable qualifié. Les gens disent que j’ai été nommé par l’État , mais l’État ne peut pas nommer un administrateur séquestre, parce que cette affaire est du ressort du Tribunal. Dans mon ordonnance de nomination, il est mentionné que le doyen des Juges du Tribunal de première instance ordonne le dégel des comptes, parce que les fonds des sociétés d’agrobusiness ont été gelés par le Tribunal pour les mettre à la disposition d’un administrateur séquestre pour utilisation aux fins de procéder au remboursement du capital investi par les souscripteurs. L’administrateur séquestre ne peut donc pas utiliser ces fonds à d’autres fins autre que le remboursement du capital des souscripteurs. Ma mission est donc très bien encadrée, il n’est donc pas question de démission ».
Deux banques ont commencé les paiements, ceux de monhevea.com démarrent le 20 avril 2017
Selon l’administrateur séquestre, le processus entamé le 16 mars dernier peut être émaillé de difficultés. Il n’en demeure pas moins qu’il s’est engagé à le conduire jusqu’à son terme, d’autant plus que deux banques, N’sia banque et Ecobank ont commencé à payer le capital des souscripteurs. « Nous avons commencé un processus, les difficultés peuvent ne pas manquer. Mais chacun fait de son mieux et en ce qui nous concerne, les choses seront exécutées. Il y avait sept (7) entreprises au départ, il y a en onze (11) pour la deuxième phase. J’ai commencé à déposer l’ordonnance de dégel des comptes dans les banques. Le lundi 10 ou le mardi 11 avril au plus tard, l’ensemble des entreprises concernées par cette phase seront visibles sur le site dédié à cette opération. En ce qui concerne monhevea.com, nous avons dit que le 20 avril 2017, nous commencerons le remboursement du capital des souscripteurs de cette entreprise. Si je n’ai pas déposé un état de paiement, une autorisation de paiement avec l’ordonnance de dégel des comptes et de nomination de l’administrateur séquestre et la clé Usb, les banques ne peuvent pas faire d’opération. C’est pourquoi, nous avons convenu du mode opératoire au sein du comité de veille mis en place dans le cadre de cette opération où les banques sont représentées », a rappelé Drissa Koné. Quatre entreprises ont rejoint la première vague qui comptait sept entreprises, ce qui porte à 11 sociétés d’agrobusiness dont le paiement des souscripteurs peut commencer.
Le cabinet d’avocat commis par Agronomix ne souhaite pas réagir
De source proche du cabinet d’avocat commis par monhevea.com, dirigé par Christophe Yapi, la stratégie décidée est le silence. Il n'a donc pas souhaité se prononcer sur un procès pendant devant la justice.
Olivier Dion
Joint le dimanche 9 avril 2017, Drissa Koné a démenti cette information avant de donner des détails sur l’évolution du processus de remboursement qui a démarré le 16 mars 2017 : « Il y a des personnes qui ont intérêt à ce que les choses n’avancent pas. Je n’ai pas démissionné et on ne s’assoit pas à la maison pour le dire. Nous avions dit au départ à la presse que nous étions engagés. Le jour où on voudra changer de position, par politesse, on le fera de la même manière. Je me suis rendu au procès, le jeudi 6 avril 2017. Orabank et la BOA ont demandé à l’État de Côte d’Ivoire, à travers le Trésor public de comparaître. Alors que ces deux banques et d’autres ont été assignées en justice par la société Agronomix. C’est dire que l’État de Côte d’Ivoire n’a rien à voir dans ce procès, parce que le procès principal qui est celui contre l’État de Côte d’Ivoire n’existe pas. C’est ce que le président du Tribunal du commerce a constaté et il a demandé à l’ensemble des avocats présents l’attitude à tenir.
Les avocats ont dit qu’ils se désistent, c’est-à-dire qu’ils ne poursuivent plus. Le président du Tribunal du commerce nous a donc demandé de rentrer chez nous. Mais il faut dire que j’ai répondu présent à cette audience par respect des Institutions de la République. Je suis l’administrateur séquestre, j’ai été nommé par le doyen des Juges du Tribunal de première instance, en tant qu’expert-comptable qualifié. Les gens disent que j’ai été nommé par l’État , mais l’État ne peut pas nommer un administrateur séquestre, parce que cette affaire est du ressort du Tribunal. Dans mon ordonnance de nomination, il est mentionné que le doyen des Juges du Tribunal de première instance ordonne le dégel des comptes, parce que les fonds des sociétés d’agrobusiness ont été gelés par le Tribunal pour les mettre à la disposition d’un administrateur séquestre pour utilisation aux fins de procéder au remboursement du capital investi par les souscripteurs. L’administrateur séquestre ne peut donc pas utiliser ces fonds à d’autres fins autre que le remboursement du capital des souscripteurs. Ma mission est donc très bien encadrée, il n’est donc pas question de démission ».
Deux banques ont commencé les paiements, ceux de monhevea.com démarrent le 20 avril 2017
Selon l’administrateur séquestre, le processus entamé le 16 mars dernier peut être émaillé de difficultés. Il n’en demeure pas moins qu’il s’est engagé à le conduire jusqu’à son terme, d’autant plus que deux banques, N’sia banque et Ecobank ont commencé à payer le capital des souscripteurs. « Nous avons commencé un processus, les difficultés peuvent ne pas manquer. Mais chacun fait de son mieux et en ce qui nous concerne, les choses seront exécutées. Il y avait sept (7) entreprises au départ, il y a en onze (11) pour la deuxième phase. J’ai commencé à déposer l’ordonnance de dégel des comptes dans les banques. Le lundi 10 ou le mardi 11 avril au plus tard, l’ensemble des entreprises concernées par cette phase seront visibles sur le site dédié à cette opération. En ce qui concerne monhevea.com, nous avons dit que le 20 avril 2017, nous commencerons le remboursement du capital des souscripteurs de cette entreprise. Si je n’ai pas déposé un état de paiement, une autorisation de paiement avec l’ordonnance de dégel des comptes et de nomination de l’administrateur séquestre et la clé Usb, les banques ne peuvent pas faire d’opération. C’est pourquoi, nous avons convenu du mode opératoire au sein du comité de veille mis en place dans le cadre de cette opération où les banques sont représentées », a rappelé Drissa Koné. Quatre entreprises ont rejoint la première vague qui comptait sept entreprises, ce qui porte à 11 sociétés d’agrobusiness dont le paiement des souscripteurs peut commencer.
Le cabinet d’avocat commis par Agronomix ne souhaite pas réagir
De source proche du cabinet d’avocat commis par monhevea.com, dirigé par Christophe Yapi, la stratégie décidée est le silence. Il n'a donc pas souhaité se prononcer sur un procès pendant devant la justice.
Olivier Dion