Le Zouglou est depuis 30 ans l’une des principales musiques urbaines d’Afrique qui comme toute autre, se veut une musique professionnelle. Faire du Zouglou équivaut donc à faire de la musique et jouir de ses fruits. Le Zouglou devient ainsi une entreprise ou s’exporte dans une entreprise pour créer des dividendes et une plus value, à savoir créer des emplois.
C’est dans cette logique qu’a été initiée dans la soirée du vendredi 07 avril, à Abidjan, une conférence ayant pour thème : «Zouglou et Business », animée par des pionniers de la promotion de ce genre musical en Côte d’Ivoire dont Angello Kabila, Franck Govoei et Christian Obou Didier. Cette tribune d’échanges a permis aux exposants de partager leurs différentes expériences depuis les premières heures de la création du Zouglou jusqu’à sa professionnalisation.
Le premier au perron, Franck Govoei, a expliqué que le zouglou, maillon essentiel de la culture ivoirienne, après la crise ivoirienne de 2011, a eu besoin de renaître à travers l’organisation de concerts en live (direct) dans de grands maquis de la place. Ce mouvement lui a inspiré l’idée de faire une copie dérivée vestimentaire de zouglou, qui aujourd’hui est sa marque vestimentaire.
Le second, ‘’Angello Kabila’’, promoteur du Festival international du zouglou (FIZ), a révélé que le zouglou a été créé par des liens de parenté, d’affinité dans des moments difficiles ou de joie de la vie des premières générations d’étudiants. ‘’Le mouvement est né pour résoudre les problèmes sociaux pour l’entraide et la solidarité. Relativement au concept de ‘’Zouglou et business’’, il a souligné que le zouglou permet de développer des stratégies d’entreprises car le zouglou va chercher des moyens dans les entreprises pour se vendre.
« Si vous voulez toucher votre cible dans votre stratégie marketing, vous êtes obligés de passer des choses que les gens aiment. Et le zouglou en fait partie » a déclaré Ange Gnagré dit Angello kabila.
Quant au troisième, Christion Obrou Didier, il a fait ressortir le fait que 80% de la population aime le Zouglou. Le zouglou constitue un levier de proximité par excellence.
Au terme de ces interventions et des échanges avec le public, il est à noter que le zouglou souffre d’un manque d’organisation, de médiatisation et de la qualité des supports vidéo. Bien que le Zouglou s’avère une source musicale dont l’Afrique a besoin de s’abreuver.
On y trouve d’excellents artistes créateurs, des musiciens, des promoteurs, il est un impératif de pallier le problème de visibilité en impliquant les médias nationaux. L’idéal pour tous ces professionnels du Zouglou présents au cours de cette soirée, serait la création d’une chaîne de Télévision pour la promotion du Zouglou.
J. A.
C’est dans cette logique qu’a été initiée dans la soirée du vendredi 07 avril, à Abidjan, une conférence ayant pour thème : «Zouglou et Business », animée par des pionniers de la promotion de ce genre musical en Côte d’Ivoire dont Angello Kabila, Franck Govoei et Christian Obou Didier. Cette tribune d’échanges a permis aux exposants de partager leurs différentes expériences depuis les premières heures de la création du Zouglou jusqu’à sa professionnalisation.
Le premier au perron, Franck Govoei, a expliqué que le zouglou, maillon essentiel de la culture ivoirienne, après la crise ivoirienne de 2011, a eu besoin de renaître à travers l’organisation de concerts en live (direct) dans de grands maquis de la place. Ce mouvement lui a inspiré l’idée de faire une copie dérivée vestimentaire de zouglou, qui aujourd’hui est sa marque vestimentaire.
Le second, ‘’Angello Kabila’’, promoteur du Festival international du zouglou (FIZ), a révélé que le zouglou a été créé par des liens de parenté, d’affinité dans des moments difficiles ou de joie de la vie des premières générations d’étudiants. ‘’Le mouvement est né pour résoudre les problèmes sociaux pour l’entraide et la solidarité. Relativement au concept de ‘’Zouglou et business’’, il a souligné que le zouglou permet de développer des stratégies d’entreprises car le zouglou va chercher des moyens dans les entreprises pour se vendre.
« Si vous voulez toucher votre cible dans votre stratégie marketing, vous êtes obligés de passer des choses que les gens aiment. Et le zouglou en fait partie » a déclaré Ange Gnagré dit Angello kabila.
Quant au troisième, Christion Obrou Didier, il a fait ressortir le fait que 80% de la population aime le Zouglou. Le zouglou constitue un levier de proximité par excellence.
Au terme de ces interventions et des échanges avec le public, il est à noter que le zouglou souffre d’un manque d’organisation, de médiatisation et de la qualité des supports vidéo. Bien que le Zouglou s’avère une source musicale dont l’Afrique a besoin de s’abreuver.
On y trouve d’excellents artistes créateurs, des musiciens, des promoteurs, il est un impératif de pallier le problème de visibilité en impliquant les médias nationaux. L’idéal pour tous ces professionnels du Zouglou présents au cours de cette soirée, serait la création d’une chaîne de Télévision pour la promotion du Zouglou.
J. A.