Abidjan - Le président français, François Hollande, va naturaliser ce samedi lors d’une cérémonie à l’Élysée, 28 tirailleurs africains ayant combattu dans les rangs de l'armée française en Indochine ou Algérie, 57 ans après les indépendances africaines.
Parmi ces 28 tirailleurs, on compte 23 Sénégalais, deux Congolais, deux Centrafricains et un Ivoirien. Nés entre 1927 et 1939, ils vivent majoritairement en région parisienne et vont donc retrouver une nationalité qu'ils avaient perdue à l'indépendance des colonies en 1960.
Cette cérémonie est l'aboutissement d'une pétition initiée l'an dernier par Aïssata Seck, adjointe à la maire de Bondy et petite-fille d'un ancien combattant sénégalais, qui a été signée par 60.000 personnes dont de nombreuses célébrités.
Suite à cette pétition, François Hollande s'était engagé en décembre à ce que ces dossiers de naturalisation soient examinés "avec rapidité et bienveillance".
Ces tirailleurs appartiennent à la dernière génération d'une longue lignée de combattants africains engagés volontaires ou enrôlés d'autorité dans les rangs de l'armée française.
(AIP)
sdaf/cmas
Parmi ces 28 tirailleurs, on compte 23 Sénégalais, deux Congolais, deux Centrafricains et un Ivoirien. Nés entre 1927 et 1939, ils vivent majoritairement en région parisienne et vont donc retrouver une nationalité qu'ils avaient perdue à l'indépendance des colonies en 1960.
Cette cérémonie est l'aboutissement d'une pétition initiée l'an dernier par Aïssata Seck, adjointe à la maire de Bondy et petite-fille d'un ancien combattant sénégalais, qui a été signée par 60.000 personnes dont de nombreuses célébrités.
Suite à cette pétition, François Hollande s'était engagé en décembre à ce que ces dossiers de naturalisation soient examinés "avec rapidité et bienveillance".
Ces tirailleurs appartiennent à la dernière génération d'une longue lignée de combattants africains engagés volontaires ou enrôlés d'autorité dans les rangs de l'armée française.
(AIP)
sdaf/cmas