. Le Chef de village et le président des jeunes racontent leur calvaire
En marge du lancement officiel de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, le 25 mars 2017 à Grand-Morié, les populations ont profité de l’occasion pour expliquer le calvaire qu’ils vivent depuis plus de 10 ans.
C’est vraiment triste. Pendant que le chef de l’Etat et son gouvernement marchent d’un même pas vers l’émergence d’ici 2020, certaines localités de la Côte d’Ivoire sombrent encore dans la précarité. La preuve, le centre de santé de Grand-Morié, village situé dans le département d’Agboville, est depuis plus de 10 ans, sans ambulance. Une situation qui est à la base de plusieurs morts au sein des populations de plus de 10 villages environnants. Le constat a été fait lors du lancement de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, le 25 mars dernier, en présence du directeur général de la santé publique, représentant la ministre Raymonde Goudou. Exaspérées, les populations, notamment le président des jeunes et la notabilité régionale de cette localité, ont décidé de prendre leur destin en main. Ce, en interpellant de vive voix, la ministre de la santé et de l’hygiène publique. Selon Nanan Ndohi Joseph, Directoire de la région de l’Agnéby Tiassa, cette situation met les populations des différents villages environnant en danger. «Nous sommes fatigués de ce qui se passe dans ce village. Cela fait plus de 10 ans que le centre de santé de Grand-Morié n’a plus d’ambulance. Et cela n’interpelle personne. Dans les cas compliqués, nous sommes obligés de transporter nos femmes enceintes, ou encore des blessés graves sur des motos pour les envoyés à l’hôpital. C’est vraiment malheureux pour nous. Nous profitons de cette lucarne pour interpeller la ministre de la santé afin de pouvoir jeter un regard favorable sur notre situation si précaire. Nous allons vers l’émergence mais nous constatons que la localité de Grand-Morié est un peu trop loin de cette émergence. C’est un cri du cœur que nous lançons à l’endroit de la Première dame et toutes les personnes de bonne volonté», a plaidé Nanan Ndohi. K.Z, le président de la jeunesse de cette localité, n’a pas gardé le silence devant cette situation qui dure depuis des années. «Nous sommes fatigués de cette situation. Depuis des années nous sommes privés d’ambulance. Nous avons l’impression que l’Etat de Côte d’Ivoire ne nous voit pas. Ce n’est pas normal. Ce qui nous fait le plus mal, c’est que lors du lancement de la campagne de vaccination, aucune autorité n’a fait cas de cet handicap qui ronge, depuis 10 ans, cette population. Que le gouvernement nous vienne en aide», a déclaré le président des jeunes. Le gouvernement ivoirien doit jeter un regard sur les difficultés que traverse Grand-Morié en matière de santé. «J’exprime toute ma reconnaissance à la ministre Raymonde Goudou Coffie pour son effort consenti à la tête de ce département. Mais nous souhaiterions qu’elle jette un regard favorable sur la situation que traverse le centre de santé de cette localité. Depuis plusieurs années, le centre de santé n’a plus d’ambulance. Et cela peine les villageois. C’est juste un cri du cœur», a indiqué le médecin-chef.
P.E
En marge du lancement officiel de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, le 25 mars 2017 à Grand-Morié, les populations ont profité de l’occasion pour expliquer le calvaire qu’ils vivent depuis plus de 10 ans.
C’est vraiment triste. Pendant que le chef de l’Etat et son gouvernement marchent d’un même pas vers l’émergence d’ici 2020, certaines localités de la Côte d’Ivoire sombrent encore dans la précarité. La preuve, le centre de santé de Grand-Morié, village situé dans le département d’Agboville, est depuis plus de 10 ans, sans ambulance. Une situation qui est à la base de plusieurs morts au sein des populations de plus de 10 villages environnants. Le constat a été fait lors du lancement de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, le 25 mars dernier, en présence du directeur général de la santé publique, représentant la ministre Raymonde Goudou. Exaspérées, les populations, notamment le président des jeunes et la notabilité régionale de cette localité, ont décidé de prendre leur destin en main. Ce, en interpellant de vive voix, la ministre de la santé et de l’hygiène publique. Selon Nanan Ndohi Joseph, Directoire de la région de l’Agnéby Tiassa, cette situation met les populations des différents villages environnant en danger. «Nous sommes fatigués de ce qui se passe dans ce village. Cela fait plus de 10 ans que le centre de santé de Grand-Morié n’a plus d’ambulance. Et cela n’interpelle personne. Dans les cas compliqués, nous sommes obligés de transporter nos femmes enceintes, ou encore des blessés graves sur des motos pour les envoyés à l’hôpital. C’est vraiment malheureux pour nous. Nous profitons de cette lucarne pour interpeller la ministre de la santé afin de pouvoir jeter un regard favorable sur notre situation si précaire. Nous allons vers l’émergence mais nous constatons que la localité de Grand-Morié est un peu trop loin de cette émergence. C’est un cri du cœur que nous lançons à l’endroit de la Première dame et toutes les personnes de bonne volonté», a plaidé Nanan Ndohi. K.Z, le président de la jeunesse de cette localité, n’a pas gardé le silence devant cette situation qui dure depuis des années. «Nous sommes fatigués de cette situation. Depuis des années nous sommes privés d’ambulance. Nous avons l’impression que l’Etat de Côte d’Ivoire ne nous voit pas. Ce n’est pas normal. Ce qui nous fait le plus mal, c’est que lors du lancement de la campagne de vaccination, aucune autorité n’a fait cas de cet handicap qui ronge, depuis 10 ans, cette population. Que le gouvernement nous vienne en aide», a déclaré le président des jeunes. Le gouvernement ivoirien doit jeter un regard sur les difficultés que traverse Grand-Morié en matière de santé. «J’exprime toute ma reconnaissance à la ministre Raymonde Goudou Coffie pour son effort consenti à la tête de ce département. Mais nous souhaiterions qu’elle jette un regard favorable sur la situation que traverse le centre de santé de cette localité. Depuis plusieurs années, le centre de santé n’a plus d’ambulance. Et cela peine les villageois. C’est juste un cri du cœur», a indiqué le médecin-chef.
P.E