Le directeur général de la Société fiduciaire et de conseil en gestion (Ficoges) donne des indications sur le bilan du secteur et l’étape pratique de la Cmu.
De quoi sera-t-il question à la 15e édition du séminaire
sur le secteur pharmaceutique que vous organisez, le 20 avril prochain, à l’hôtel Palm Club de Cocody, sur le thème
« Performances 2016- 2017: leviers de croissance et impact de la Couverture maladie universelle (Cmu) » ?
Depuis quelques années, nous organisons des rencontres
avec le secteur pharmaceutique dites Journées de performances et le thème de la présente édition, que vous avez évoqué tantôt, est en rapport avec l’actualité. En effet, le gouvernement a décidé de passer à la phase opérationnelle de la Couverture maladie universelle (Cmu) pour cette année. Au cours de cette rencontre, nous ferons le bilan de l’année écoulée avec la communauté pharmaceutique, en regardant ses forces et ses faiblesses. Mais également le taux de progression du secteur et son évolution par rapport à l’économie ivoirienne tout entière. Nous dévoilerons les principales tendances du secteur au
cours de l’année écoulée et établirons nos prédictions pour 2017. Fort de cela, nous ferons des suggestions et des recommandations aux participants afin d’améliorer, de consolider leur gestion et leur projection pour l’année subséquente.
Comment sera structurée la rencontre ?
Il y aura trois temps forts. La première partie portée par le top management de Ficoges, au cours de laquelle nous allons présenter les performances du secteur pharmaceutique en 2016.
Cela permettra à chaque pharmacien de savoir s’il a été performant ou pas. Mais également de connaître les éléments forts qui ont permis des avancées et de les consolider ou inversement ceux qui sont à la base de la contre-performance et comment y remédier.
Le deuxième temps fort, c’est le panel que nous organiserons et qui verra l’intervention de trois conférenciers. Ce sont: Karim Bamba, Directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), Charles Boguifo, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire (Cnop-CI) et votre serviteur. Le premier, représentant la partie État, nous dira où nous en sommes dans la mise en oeuvre du projet. Le deuxième orateur présentera les attentes des pharmaciens
– un maillon important du dispositif
– en termes de participation active au projet. Tout cela sera modéré par l’expert-comptable qui a une vue globale et transversale sur l’ensemble des activités du secteur
Nous aurons une interaction entre les conférenciers et les
participants. Ce sera l’occasion pour ces derniers de
poser des questions afin d’obtenir l’éclairage nécessaire.
Combien de participants attendez-vous à ce séminaire ? Et quelle est votre
cible ?
Nous attendons environ 150 personnes. Ce sont essentiellement des pharmaciens de tous types : les industriels, les grossistes répartiteurs, les officinaux, les enseignants de l’université et tous ceux qui s’occupent de ce secteur au sein de l’administration.
Quelles sont les innovations prévues pour la présente édition ?
Plusieurs innovations sont prévues cette année. Au niveau technique, nous avons pris des dispositions particulières, pour que les participants soient dans d’excellentes conditions d’écoute et de visuel.
Le contenu des échanges devrait, en outre, permettre aux participants de tirer le plein potentiel du projet de Cmu en cours, en ce qui concerne leurs activités respectives.
Il y aura aussi la présence du cabinet de la ministre en charge de la Santé et de l’Hygiène publique.
Qu’attendez-vous au sortir de cette rencontre ?
Nos attentes sont nombreuses.
Le gouvernement a éprouvé beaucoup de difficultés dans la mise en place de la Cmu. Nous avons eu l’étape de l’enrôlement qui a débuté avec celui du Chef de l’État. Aujourd’hui, il est plus que jamais question de passer à l’opérationnalisation du projet. C’est dans ce cadre qu’est prévue une phase-test avec les étudiants et certains groupes sociaux-professionnels, pour justement tester le modèle et déceler les difficultés qui pourraient surgir.
Quand les résultats seront conséquents, la généralisation du programme pourra se faire aisément.
Quel bilan peut-on faire du secteur après les 14 premières éditions ?
On peut dire que le bilan est positif. Il y a quelques années, le secteur était confortable parce qu’il y avait très peu d’acteurs. Aujourd’hui, nous en avons de plus en plus, mais avec des contraintes multiples et variées.
Ce que nous faisons chaque année permet aux pharmaciens de consolider
leurs activités. C’est vrai qu’ils ont une mission de service public, mais il n’en demeure pas moins que ce sont des chefs d’entreprise. À partir
de là, une officine doit pouvoir être gérée comme une entreprise privée avec des procédures, des outils de gestion décisionnels, des tableaux de bord et une vision stratégique.
Peut-on savoir les contraintes auxquelles vous faites allusion et quelles sont les avancées enregistrées sur ce point ?
Les contraintes sont de plusieurs ordres. Par le passé, les pharmacies étaient des entreprises individuelles. Par conséquent, elles étaient gérées d’une certaine façon.
Grâce à l’accompagnement de Ficoges, elles ont été structurées et transformées en sociétés avec des formes liées à la taille et aux particularités du propriétaire. Cela implique qu’on sait tenir désormais
une comptabilité régulière, des registres de caisse, des états financiers et des tableaux de bord. Ce que nous faisons leur permet aussi d’être crédibles vis-à-vis des banques et des institutions financières.
Enfin, nous travaillons à la consolidation, à la formalisation et à la structuration d’un secteur majeur de l’économie ivoirienne.
Comment Ficoges est arrivée à instaurer cette plateforme d’échange depuis 15 ans ?
Le cabinet de conseil, d’audit et d’expertise comptable Ficoges existe depuis environ 25 ans. Il s’est spécialisé très tôt dans l’accompagnement et le soutien aux petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire. C’est un cabinet qui a également vocation à aider les secteurs économiques à se formaliser, à se structurer pour pouvoir apporter plus de valeur ajoutée à leur business. Nous avons parfaitement intégré la dimension environnementale à nos missions de conseil.
À travers cette plateforme, nous apportons des réponses précises aux préoccupations et aux attentes de la communauté pharmaceutique en Côte d’Ivoire..
Interview réalisée par ABOUBAKAR BAMBA
De quoi sera-t-il question à la 15e édition du séminaire
sur le secteur pharmaceutique que vous organisez, le 20 avril prochain, à l’hôtel Palm Club de Cocody, sur le thème
« Performances 2016- 2017: leviers de croissance et impact de la Couverture maladie universelle (Cmu) » ?
Depuis quelques années, nous organisons des rencontres
avec le secteur pharmaceutique dites Journées de performances et le thème de la présente édition, que vous avez évoqué tantôt, est en rapport avec l’actualité. En effet, le gouvernement a décidé de passer à la phase opérationnelle de la Couverture maladie universelle (Cmu) pour cette année. Au cours de cette rencontre, nous ferons le bilan de l’année écoulée avec la communauté pharmaceutique, en regardant ses forces et ses faiblesses. Mais également le taux de progression du secteur et son évolution par rapport à l’économie ivoirienne tout entière. Nous dévoilerons les principales tendances du secteur au
cours de l’année écoulée et établirons nos prédictions pour 2017. Fort de cela, nous ferons des suggestions et des recommandations aux participants afin d’améliorer, de consolider leur gestion et leur projection pour l’année subséquente.
Comment sera structurée la rencontre ?
Il y aura trois temps forts. La première partie portée par le top management de Ficoges, au cours de laquelle nous allons présenter les performances du secteur pharmaceutique en 2016.
Cela permettra à chaque pharmacien de savoir s’il a été performant ou pas. Mais également de connaître les éléments forts qui ont permis des avancées et de les consolider ou inversement ceux qui sont à la base de la contre-performance et comment y remédier.
Le deuxième temps fort, c’est le panel que nous organiserons et qui verra l’intervention de trois conférenciers. Ce sont: Karim Bamba, Directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), Charles Boguifo, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire (Cnop-CI) et votre serviteur. Le premier, représentant la partie État, nous dira où nous en sommes dans la mise en oeuvre du projet. Le deuxième orateur présentera les attentes des pharmaciens
– un maillon important du dispositif
– en termes de participation active au projet. Tout cela sera modéré par l’expert-comptable qui a une vue globale et transversale sur l’ensemble des activités du secteur
Nous aurons une interaction entre les conférenciers et les
participants. Ce sera l’occasion pour ces derniers de
poser des questions afin d’obtenir l’éclairage nécessaire.
Combien de participants attendez-vous à ce séminaire ? Et quelle est votre
cible ?
Nous attendons environ 150 personnes. Ce sont essentiellement des pharmaciens de tous types : les industriels, les grossistes répartiteurs, les officinaux, les enseignants de l’université et tous ceux qui s’occupent de ce secteur au sein de l’administration.
Quelles sont les innovations prévues pour la présente édition ?
Plusieurs innovations sont prévues cette année. Au niveau technique, nous avons pris des dispositions particulières, pour que les participants soient dans d’excellentes conditions d’écoute et de visuel.
Le contenu des échanges devrait, en outre, permettre aux participants de tirer le plein potentiel du projet de Cmu en cours, en ce qui concerne leurs activités respectives.
Il y aura aussi la présence du cabinet de la ministre en charge de la Santé et de l’Hygiène publique.
Qu’attendez-vous au sortir de cette rencontre ?
Nos attentes sont nombreuses.
Le gouvernement a éprouvé beaucoup de difficultés dans la mise en place de la Cmu. Nous avons eu l’étape de l’enrôlement qui a débuté avec celui du Chef de l’État. Aujourd’hui, il est plus que jamais question de passer à l’opérationnalisation du projet. C’est dans ce cadre qu’est prévue une phase-test avec les étudiants et certains groupes sociaux-professionnels, pour justement tester le modèle et déceler les difficultés qui pourraient surgir.
Quand les résultats seront conséquents, la généralisation du programme pourra se faire aisément.
Quel bilan peut-on faire du secteur après les 14 premières éditions ?
On peut dire que le bilan est positif. Il y a quelques années, le secteur était confortable parce qu’il y avait très peu d’acteurs. Aujourd’hui, nous en avons de plus en plus, mais avec des contraintes multiples et variées.
Ce que nous faisons chaque année permet aux pharmaciens de consolider
leurs activités. C’est vrai qu’ils ont une mission de service public, mais il n’en demeure pas moins que ce sont des chefs d’entreprise. À partir
de là, une officine doit pouvoir être gérée comme une entreprise privée avec des procédures, des outils de gestion décisionnels, des tableaux de bord et une vision stratégique.
Peut-on savoir les contraintes auxquelles vous faites allusion et quelles sont les avancées enregistrées sur ce point ?
Les contraintes sont de plusieurs ordres. Par le passé, les pharmacies étaient des entreprises individuelles. Par conséquent, elles étaient gérées d’une certaine façon.
Grâce à l’accompagnement de Ficoges, elles ont été structurées et transformées en sociétés avec des formes liées à la taille et aux particularités du propriétaire. Cela implique qu’on sait tenir désormais
une comptabilité régulière, des registres de caisse, des états financiers et des tableaux de bord. Ce que nous faisons leur permet aussi d’être crédibles vis-à-vis des banques et des institutions financières.
Enfin, nous travaillons à la consolidation, à la formalisation et à la structuration d’un secteur majeur de l’économie ivoirienne.
Comment Ficoges est arrivée à instaurer cette plateforme d’échange depuis 15 ans ?
Le cabinet de conseil, d’audit et d’expertise comptable Ficoges existe depuis environ 25 ans. Il s’est spécialisé très tôt dans l’accompagnement et le soutien aux petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire. C’est un cabinet qui a également vocation à aider les secteurs économiques à se formaliser, à se structurer pour pouvoir apporter plus de valeur ajoutée à leur business. Nous avons parfaitement intégré la dimension environnementale à nos missions de conseil.
À travers cette plateforme, nous apportons des réponses précises aux préoccupations et aux attentes de la communauté pharmaceutique en Côte d’Ivoire..
Interview réalisée par ABOUBAKAR BAMBA