Abidjan - Ambition majeure du gouvernement ivoirien en matière de santé, la Couverture maladie universelle (CMU), un système de protection obligatoire contre le risque maladie au bénéfice de l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire (nationales ou non), est une réalité depuis mardi, avec le lancement de la phase pilote qui va porter sur une population estudiantine de 150 000 âmes.
Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, a procédé au lancement de cette phase pilote à l’université Nanguy Abrogoua d’Abobo Adjamé dont le centre de santé a été entièrement réhabilité et doté d’équipements de pointe, en prélude au démarrage de l’opérationnalisation de ce système de sécurité sociale. Le gouvernement a entrepris de mettre à niveau les centres de santé des différentes universités pour la phase expérimentale de la CMU. Les travaux ont démarré en novembre 2016, pour un montant de plus d’un milliard de francs CFA.
Sur neuf établissements sanitaires universitaires devant être mis à niveau, sept sont aujourd’hui opérationnels à savoir ceux de l’université Nanguy Abrogoua d’Abobo Adjamé, l’université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, le campus 1, le campus 2 et la cité « la forestière » de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, de l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa. La réception des deux centres restants (de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody et de l’INPHB Sud de Yamoussoukro) est prévue pour fin avril 2017. Au total 17 centres de santé (les neuf établissements universitaires inclus) ont été retenus pour la phase expérimentale de la CMU qui vont être mis à niveau à hauteur de 2,2 milliards F CFA.
La phase de généralisation de la CMU est prévue pour janvier 2018. Le début des prélèvements est fixé au 1er octobre 2017. Le début avec les étudiants est guidé par le souci d’éprouver le fonctionnement opérationnel pour identifier les obstacles, les procédures et les processus à améliorer avant la généralisation selon la structure régulatrice du système, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Au 10 avril, 75 939 étudiants ont été enrôlés et leurs cartes ont été acheminées sur 21 centres d’enrôlement pour distribution, a révélé lors de la cérémonie de lancement le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Jean Claude Kouassi. Pour la phase expérimentale, la cotisation des étudiants à la CMU (fixée à 1000 F pour toutes les personnes qui intègreront le régime contributif) sera à la charge de l’Etat pour une période de six mois pour un montant global de 900 millions F CFA.
Le Premier ministre Gon Coulibaly, procédant au lancement, a invité les étudiants, en tant que premiers bénéficiaires à être « des « modèles pour les autres qui pourront ainsi suivre les bonnes pratiques et s’inspirer de la réussite de cette phase pilote ». « Je vous exhorte à utiliser ces établissements dans votre intérêt bien compris c'est-à-dire dans notre intérêt à tous. Les services de l’Etat se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans cette expérience », a-t-il promis. Il a également appelé les personnels soignants à davantage de professionnalisme, leur rappelant le rôle prépondérant qu’ils ont à tenir dans cette phase expérimentale pour l’aboutissement heureux du processus de mise en place d’un système de sécurité sociale en Côte d’Ivoire.
La CMU est entrée dans sa phase d’opérationnalisation le 30 décembre 2014 avec l’enrôlement du Président de la République, Alassane Ouattara, rappelle-ton. Selon les données de la CNAM, au 10 avril 2017, 725 603 personnes ont été physiquement enrôlées, tandis que 1 475 000 personnes, sur la base des fichiers disponibles du secteur formel (public et privé), ont été pré-enrôlées dans la base de données de la CMU. Aujourd’hui, quelque 5% de populations vivant en Côte d’Ivoire bénéficient officiellement d’une couverture sociale, signale-t-on.
kg/kam
Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, a procédé au lancement de cette phase pilote à l’université Nanguy Abrogoua d’Abobo Adjamé dont le centre de santé a été entièrement réhabilité et doté d’équipements de pointe, en prélude au démarrage de l’opérationnalisation de ce système de sécurité sociale. Le gouvernement a entrepris de mettre à niveau les centres de santé des différentes universités pour la phase expérimentale de la CMU. Les travaux ont démarré en novembre 2016, pour un montant de plus d’un milliard de francs CFA.
Sur neuf établissements sanitaires universitaires devant être mis à niveau, sept sont aujourd’hui opérationnels à savoir ceux de l’université Nanguy Abrogoua d’Abobo Adjamé, l’université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, le campus 1, le campus 2 et la cité « la forestière » de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, de l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa. La réception des deux centres restants (de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody et de l’INPHB Sud de Yamoussoukro) est prévue pour fin avril 2017. Au total 17 centres de santé (les neuf établissements universitaires inclus) ont été retenus pour la phase expérimentale de la CMU qui vont être mis à niveau à hauteur de 2,2 milliards F CFA.
La phase de généralisation de la CMU est prévue pour janvier 2018. Le début des prélèvements est fixé au 1er octobre 2017. Le début avec les étudiants est guidé par le souci d’éprouver le fonctionnement opérationnel pour identifier les obstacles, les procédures et les processus à améliorer avant la généralisation selon la structure régulatrice du système, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Au 10 avril, 75 939 étudiants ont été enrôlés et leurs cartes ont été acheminées sur 21 centres d’enrôlement pour distribution, a révélé lors de la cérémonie de lancement le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Jean Claude Kouassi. Pour la phase expérimentale, la cotisation des étudiants à la CMU (fixée à 1000 F pour toutes les personnes qui intègreront le régime contributif) sera à la charge de l’Etat pour une période de six mois pour un montant global de 900 millions F CFA.
Le Premier ministre Gon Coulibaly, procédant au lancement, a invité les étudiants, en tant que premiers bénéficiaires à être « des « modèles pour les autres qui pourront ainsi suivre les bonnes pratiques et s’inspirer de la réussite de cette phase pilote ». « Je vous exhorte à utiliser ces établissements dans votre intérêt bien compris c'est-à-dire dans notre intérêt à tous. Les services de l’Etat se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans cette expérience », a-t-il promis. Il a également appelé les personnels soignants à davantage de professionnalisme, leur rappelant le rôle prépondérant qu’ils ont à tenir dans cette phase expérimentale pour l’aboutissement heureux du processus de mise en place d’un système de sécurité sociale en Côte d’Ivoire.
La CMU est entrée dans sa phase d’opérationnalisation le 30 décembre 2014 avec l’enrôlement du Président de la République, Alassane Ouattara, rappelle-ton. Selon les données de la CNAM, au 10 avril 2017, 725 603 personnes ont été physiquement enrôlées, tandis que 1 475 000 personnes, sur la base des fichiers disponibles du secteur formel (public et privé), ont été pré-enrôlées dans la base de données de la CMU. Aujourd’hui, quelque 5% de populations vivant en Côte d’Ivoire bénéficient officiellement d’une couverture sociale, signale-t-on.
kg/kam