SEMAINE DU SOLDAT. Du 17 au 23 avril 2017, les hommes en armes, environ 350, ont réalisé diverses activités.
Policiers, gendarmes, militaires, marins, douaniers, agents des eaux et forêts étaient à la paroisse saint Laurent de Yopougon Kouté pour la clôture de la semaine du soldat. Cette cérémonie a eu lieu, le dimanche 23 avril 2017, en présence de la hiérarchie militaire du pays et du parrain de la cérémonie, le commandant supérieur de la gendarmerie, Nicolas Kouakou. Il était représenté par le Général Gnaolé Beugré. Dans son homélie, le père Roberto Battistina a rappelé le travail immense effectué par un jeune commissaire italien Jean Palotutchi, lors de la 2ème guerre mondiale (1939-1945). Ce dernier, dit l’officiant, avait reçu l’ordre de ses supérieurs d’arrêter les juifs et de les déporter en Allemagne, en vue de leur extermination. Voyant la détresse de ces juifs, a souligné le père, Jean les a plutôt aidés à avoir de fausses identités et à regagner le continent américain. Selon le père, l’officier a pu sauver plus de 6.000 juifs et fut proclamé héros des nations, après avoir été tué par les Allemands. A l’endroit des hommes en armes, le père Battistin a déclaré que la police doit préserver des vies et par conséquent, elle doit secourir le prochain. Avant lui, à la messe d’ouverture du lundi de Pâques dernier, Henri-Joël Gnayé, aumônier diocésain, a indiqué que la Constitution reconnait aux hommes en armes le droit du culte. Selon lui, après leur participation à cette messe, ils sont invités à témoigner leur foi dans leurs différentes unités, commandements et milieux de vie. En outre, il a souligné que l’objectif poursuivi, à travers cette semaine du soldat, est de faire la promotion de l’aumônerie militaire du diocèse, sensibiliser tous les corps habillés non engagés et célébrer la fraternité entre eux. Au cours de cette semaine, les hommes en armes se sont inscrits surtout dans la ligne pastorale du diocèse. Ils se sont appropriés le thème pastoral et doivent contribuer à la réalisation du projet diocésain. A cet effet, le père Henri-Joël a lancé un appel pressant à ses filleuls afin qu’ils s’engagent à la construction du siège de l’aumônerie militaire. Quant au représentant du parrain, il a appelé tous les corps habillés à la solidarité, à la cohésion et à l’entente. Selon le Gal Gnaolé Beugré, l’action posée par l’aumônerie diocésaine de Yopougon doit être amplifiée dans les paroisses du pays pour servir d’exemple afin qu’il y ait plus de tolérance et de miséricorde entre les militaires et paramilitaires. Théodule Gao, vice-président de l’aumônerie militaire de Yopougon, a souhaité que pour cette édition, tous les membres vivent la cohésion et la fraternité entre eux. Il a exprimé sa satisfaction quant au bilan positif de cette activité. Mme Irié Lou Colette, patronne du vivrier en Côte d’Ivoire et mère d’honneur des corps habillés, a souhaité qu’ils investissent dans l’œuvre de Dieu pour leur propre gloire et salut. Des conférences, causeries-débats, un match de foot entre les autres communautés religieuses et un cross populaire ont mis un terme à cette semaine du soldat.
Par Magloire Madjessou
Policiers, gendarmes, militaires, marins, douaniers, agents des eaux et forêts étaient à la paroisse saint Laurent de Yopougon Kouté pour la clôture de la semaine du soldat. Cette cérémonie a eu lieu, le dimanche 23 avril 2017, en présence de la hiérarchie militaire du pays et du parrain de la cérémonie, le commandant supérieur de la gendarmerie, Nicolas Kouakou. Il était représenté par le Général Gnaolé Beugré. Dans son homélie, le père Roberto Battistina a rappelé le travail immense effectué par un jeune commissaire italien Jean Palotutchi, lors de la 2ème guerre mondiale (1939-1945). Ce dernier, dit l’officiant, avait reçu l’ordre de ses supérieurs d’arrêter les juifs et de les déporter en Allemagne, en vue de leur extermination. Voyant la détresse de ces juifs, a souligné le père, Jean les a plutôt aidés à avoir de fausses identités et à regagner le continent américain. Selon le père, l’officier a pu sauver plus de 6.000 juifs et fut proclamé héros des nations, après avoir été tué par les Allemands. A l’endroit des hommes en armes, le père Battistin a déclaré que la police doit préserver des vies et par conséquent, elle doit secourir le prochain. Avant lui, à la messe d’ouverture du lundi de Pâques dernier, Henri-Joël Gnayé, aumônier diocésain, a indiqué que la Constitution reconnait aux hommes en armes le droit du culte. Selon lui, après leur participation à cette messe, ils sont invités à témoigner leur foi dans leurs différentes unités, commandements et milieux de vie. En outre, il a souligné que l’objectif poursuivi, à travers cette semaine du soldat, est de faire la promotion de l’aumônerie militaire du diocèse, sensibiliser tous les corps habillés non engagés et célébrer la fraternité entre eux. Au cours de cette semaine, les hommes en armes se sont inscrits surtout dans la ligne pastorale du diocèse. Ils se sont appropriés le thème pastoral et doivent contribuer à la réalisation du projet diocésain. A cet effet, le père Henri-Joël a lancé un appel pressant à ses filleuls afin qu’ils s’engagent à la construction du siège de l’aumônerie militaire. Quant au représentant du parrain, il a appelé tous les corps habillés à la solidarité, à la cohésion et à l’entente. Selon le Gal Gnaolé Beugré, l’action posée par l’aumônerie diocésaine de Yopougon doit être amplifiée dans les paroisses du pays pour servir d’exemple afin qu’il y ait plus de tolérance et de miséricorde entre les militaires et paramilitaires. Théodule Gao, vice-président de l’aumônerie militaire de Yopougon, a souhaité que pour cette édition, tous les membres vivent la cohésion et la fraternité entre eux. Il a exprimé sa satisfaction quant au bilan positif de cette activité. Mme Irié Lou Colette, patronne du vivrier en Côte d’Ivoire et mère d’honneur des corps habillés, a souhaité qu’ils investissent dans l’œuvre de Dieu pour leur propre gloire et salut. Des conférences, causeries-débats, un match de foot entre les autres communautés religieuses et un cross populaire ont mis un terme à cette semaine du soldat.
Par Magloire Madjessou
