Des souscripteurs des sociétés d’agrobusiness réunis au sein d’un collectif ont décidé de mettre la pression sur les responsables de ces sociétés, afin de percevoir les retours sur investissement promis.
Au cours d’une conférence de presse le dimanche 30 avril 2017 à la Maison de la presse, Ouattara Kouakou, le président de l’Association des souscripteurs de l’agrobusiness a justifié la démarche : "À partir du mois d’août 2016, on observait des grincements de dents dus à des retards de Rsi et même à des non-paiements de Rsi par les sociétés d’agrobusiness. Certains souscripteurs désabusés et mécontents avaient déjà commencé à se faire entendre et d’autres ont porté plainte à la police économique. Cet état de fait a attiré l’attention du gouvernement (...) Au cours des enquêtes, toutes les demandes de documents relatifs à l’exploitation sont restées sans réponse. Il s’agit du bilan financier, de la liste des acheteurs... En l’absence de documents et de plantations significatives et au vu du passé de certains promoteurs, les enquêteurs ont conclu que l’activité était une escroquerie semblable à celle des maisons de placement d’argent (...) La réalité des faits au terme d’une enquête que nous avions menée nous a vite ramené sur terre, surtout que jusqu’ aujourd’hui, aucune structure n’a donné une garantie fiable de paiement et que tous les comptes retrouvés présentent des soldes insignifiants (...)".
Les mesures prises par le gouvernement pour mettre fin à "l’escroquerie" ont été saluées par Ouattara Kouakou, qui a lancé un appel aux responsables des structures : "Nous reprochons au gouvernement un réveil tardif mais salutaire pour nous. La pression était sur le gouvernement, mais aujourd’hui cette pression est sur les promoteurs des sociétés d’agrobusiness. Nous disons à Christophe Yapi et à tous les autres promoteurs que nous sommes conscients de la difficulté de la situation actuelle et de ce fait, nous ne pouvons pas exiger de payer des Rsi à tous les souscripteurs. Mais que chaque souscripteur ait son capital investi. Nous vous recommandons de payer les Rsi à tous ceux dont les contrats ont échu avant le gel des comptes, c’est-à-dire avant janvier 2017, de considérer que les remboursements effectués par l’État n’atteignant pas 100% du capital investi ne sont qu’une avance et que vous devriez payer le reliquat dans un bref délai". À ce propos, Ouattara Kouakou a révélé qu’un avocat a été saisi pour défendre les intérêts des souscripteurs face à l’attitude des promoteurs des sociétés d’agrobusiness.
OD
Au cours d’une conférence de presse le dimanche 30 avril 2017 à la Maison de la presse, Ouattara Kouakou, le président de l’Association des souscripteurs de l’agrobusiness a justifié la démarche : "À partir du mois d’août 2016, on observait des grincements de dents dus à des retards de Rsi et même à des non-paiements de Rsi par les sociétés d’agrobusiness. Certains souscripteurs désabusés et mécontents avaient déjà commencé à se faire entendre et d’autres ont porté plainte à la police économique. Cet état de fait a attiré l’attention du gouvernement (...) Au cours des enquêtes, toutes les demandes de documents relatifs à l’exploitation sont restées sans réponse. Il s’agit du bilan financier, de la liste des acheteurs... En l’absence de documents et de plantations significatives et au vu du passé de certains promoteurs, les enquêteurs ont conclu que l’activité était une escroquerie semblable à celle des maisons de placement d’argent (...) La réalité des faits au terme d’une enquête que nous avions menée nous a vite ramené sur terre, surtout que jusqu’ aujourd’hui, aucune structure n’a donné une garantie fiable de paiement et que tous les comptes retrouvés présentent des soldes insignifiants (...)".
Les mesures prises par le gouvernement pour mettre fin à "l’escroquerie" ont été saluées par Ouattara Kouakou, qui a lancé un appel aux responsables des structures : "Nous reprochons au gouvernement un réveil tardif mais salutaire pour nous. La pression était sur le gouvernement, mais aujourd’hui cette pression est sur les promoteurs des sociétés d’agrobusiness. Nous disons à Christophe Yapi et à tous les autres promoteurs que nous sommes conscients de la difficulté de la situation actuelle et de ce fait, nous ne pouvons pas exiger de payer des Rsi à tous les souscripteurs. Mais que chaque souscripteur ait son capital investi. Nous vous recommandons de payer les Rsi à tous ceux dont les contrats ont échu avant le gel des comptes, c’est-à-dire avant janvier 2017, de considérer que les remboursements effectués par l’État n’atteignant pas 100% du capital investi ne sont qu’une avance et que vous devriez payer le reliquat dans un bref délai". À ce propos, Ouattara Kouakou a révélé qu’un avocat a été saisi pour défendre les intérêts des souscripteurs face à l’attitude des promoteurs des sociétés d’agrobusiness.
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