Pr Maurice Kakou Guikahué a répondu aux questions de la presse, hier, après la session du secrétariat exécutif.
Vous venez de tenir une rencontre du Secrétariat exécutif, quels sont les points essentiels que vous avez abordés ?
Nous avons eu cette semaine deux rencontres du Secrétariat exécutif, précisément la 88ème session. Nous avons abordé surtout les points relatifs à l’organisation du séminaire. Le président du parti a pris un certain nombre de décisions. Nous devons mettre à niveau toutes les délégations, les sections et les comités de base. Après avoir rencontré les délégués avant d’aller au séminaire. Ils ont fait quelques recommandations que nous avons prises en compte. Nous sommes en train de restructurer les délégations départementales et communales pour voir un peu les contours sur le plan territorial afin de rendre plus facile le travail des délégués en allant dans le sens des observations faites. Nous avons notre position sur ces questions que nous allons soumettre au président, qui les appréciera afin d’en faire des décisions. Nous avons parlé aussi du dossier de tuteurage. Au cours du séminaire nous avons adopté le principe selon lequel, le district d’Abidjan doit être affecté à des membres du secrétariat. Donc, il y a des membres du secrétariat qui vont être des tuteurs de certaines délégations. Par exemple, si vous êtes tuteur de la délégation d’Abobo 1, vous allez développer des relations plus poussées. Notamment pour des conférences, des réunions, des secrétaires de sections etc. De façon trimestrielle, le Secrétariat aura une séance spéciale pour évaluer la marche des délégations à Abidjan. Nous voulons redynamiser nos délégations à partir du tuteurage. Nous avons bouclé ces deux dossiers et dans les jours qui viennent le président va procéder aux réajustements nécessaires.
Est-ce que cela va occasionner des changements notamment dans les délégations ?
Il y a des délégations qui seront redimensionnées. Certaines resteront en l’état mais où il peut y avoir un changement de délégués. Nous avons fait une évaluation des uns et des autres depuis 3 ans. Donc, nous savons qui a fait quoi. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il y a une défaillance du délégué. Nous estimons qu’il peut servir dans un autre domaine. Ce qui transparait c’est que beaucoup d’élus seront responsabilisés. Car, nous voulons que les élus s’impliquent dans les activités de la base.
Le président Bédié a donné une feuille de route aux membres du secrétariat exécutif, comment travaillez-vous pour la mise en œuvre des recommandations du président Bédié ?
Ce que nous sommes en train de faire entre dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du président en vue de la redynamisation de notre parti. Notre calendrier a été adopté par le président Bédié lui-même. Jusqu’à la fin du mois de mai, nous procéderons à la mise en place des délégations. Nous ferons des restructurations et des nominations. Ce, jusqu’au 31 mai. Le président Bédié a nommé des vice-présidents, il a remanié le Secrétariat, il a nommé une directrice de la communication. Il va nommer le directeur de l’administration électorale. Nous allons restructurer les délégations et nommer des délégués. Une fois ce travail terminé, cela signifie que les structures de commandement sont en place. Pendant le mois de juin, qui est un mois d’examen, juillet qui est dédié aux jeux de la francophonie et août qui est aussi inclus dans les vacances. Donc de juin à août, tous ces délégués qui viennent d’être reconduits ou qui sont en mission pour la première fois vont aller sur le terrain. Ils ont trois mois pour faire l’état des lieux des sections et des comités de base. A partir du premier septembre, nous allons commencer une grande tournée qui va durer trois mois, de septembre à décembre, pour voir comment marchent les délégations, mais aussi installer les coordinations des grands conseils qui restent. Nous allons faire aussi la formation par zone. Les 6 zones sont concernées. Des modules vont être préparés pour former les secrétaires de section .Tout cela se fera avant la fin de 2017. Et 2018, nous ferons un autre programme. Nous avons les idées claires, mais il faudra mettre d’abord en place des structures rénovées.
Mais les militants veulent en découdre déjà… ?
Le président a dit qu’on fasse la promotion d’un candidat du Pdci, mais veulent-ils encore ? Le nom du candidat ?
Pas forcément le nom du candidat, mais… ?
On est en train de travailler. Vous ne pouvez pas aller dans le vide, car quand même, il y a la méthode. Alors doucement, car nous sommes pressés. C’est une méthode. Aujourd’hui, on a les vice-présidents, les secrétaires exécutifs, la communication, maintenant, on va connaitre les délégués et après cela, on s’en va sur le terrain. Donc qu’ils attendent un peu. Qu’ils prennent leur mal en patience jusqu’à la fin du mois de Mai.
Monsieur le ministre, vous avez parlé de la mise en place des grands conseils régionaux. Mais avant d’aller en séminaire, il était question de mettre en place la jeunesse estudiantine et scolaire ?
Oui, justement quand on ira sur le terrain, il sera question de choisir les coordonnateurs départementaux des élèves et étudiants. Et c’est ceux-là qui vont en congrès. Ça fait partie du dossier. On n’a pas voulu en parler maintenant, on veut en parler avec les nouveaux délégués, ceux qui seront nommés, anciens, reconduits ou nouvellement désignés délégués.
Qu’en sera-t-il pour les délégations générales ?
Le secrétaire exécutif chargé des relations extérieures ira en mission à partir du 19 mai en France, aux Etats-Unis, au Canada. Là-bas aussi, il va aller faire l’évaluation de leur travail et il y aura aussi des restructurations.
Vous avez parlé tantôt de tuteuring. Pourquoi, cela s’applique-t-il seulement à Abidjan ?
Tout simplement, parce que nous habitons tous à Abidjan. Parce que le président Bédié a demandé que les secrétaires exécutifs s’impliquent dans la gestion du parti. On ne doit pas se limiter seulement aux réunions. On veut qu’ils mettent la main à la pâte. Toutes les délégations d’Abidjan auront un ou deux tuteurs. Nous sommes maintenant 28, il y a moins de délégations, donc, il y aura des délégations qui auront deux tuteurs. Mais on a mis notre dévolu sur Abidjan comme zone pilote. Et puis dans un an, on évalue. Si ça marche, on va étendre ça aux grandes villes comme Bouaké, Korhogo, Daloa, Man.
Au niveau du secrétariat exécutif, il y a eu de nouveaux postes crées, comment expliquez-vous cela ? Y avait-il un déficit ?
Tous les postes existaient. Le seul qu’on a créé, c’est le secrétariat chargé des relations avec le monde paysan. Parce qu’on a trouvé que c’était important, parce que notre base est rurale. Donc, il faut un encadrement particulier. Et puis, on a scindé le secrétariat chargé des groupes socioprofessionnels et des nouvelles adhésions en deux. Et puis, deux membres ont quitté le secrétariat. Ils ont été promus vice-présidents. On les a remplacés et on en a profité pour faire des réaménagements, parce qu’au fur et à mesure qu’on a travaillé ensemble, on a découvert des qualités. Donc, ce n’est pas que des gens qui étaient à un poste, n’étaient pas bien, mais, ils peuvent nous rendre plus de service ailleurs. Ce n’est pas un secrétariat de gestion classique d’un parti, c’est un secrétariat de mission réussir les prochaines élections.
Côté communication, on a entendu parler de bulletin de liaison… ?
Le poste existait, il a été maintenu et dans le cadre du réaménagement, on a confié ce poste à un spécialiste, qui sait comment on fabrique les journaux. Donc, on pense que notre bulletin va être fabriqué. Parce qu’il y a le savoir faire aussi. Ça va aller vite avec celui qu’on a choisi.
Depuis la réunion avec le président Bédié, il y a un regain de confiance au sein des militants, avez-vous cette impression aussi ?
Ce n’est pas que j’ai l’impression, ils m’appellent, ils m’envoient des messages, ils viennent me voir. Ils sont très contents, ils disent qu’ils savent maintenant où on va. Ce sont surtout les séminaristes qui sont heureux, parce qu’ils disent que pour la première fois, on a fait un séminaire dont les recommandations sont en train d’être appliquées.
Monsieur le ministre, l’actualité évoluant, on a parlé du pré-congrès du Rdr. Aujourd’hui, après que ce pré-congrès soit terminé, quel regard jetez-vous sur les résolutions ?
Si vous avez suivi le conseil donné par le président Bédié, le pré-congrès ne prépare que le congrès. Un pré-congrès n’est pas le congrès quoique les 4 /5ème de ce qui est dit pendant le pré-congrès sont répétés au congrès. C’est ce qui est répété, parce que c’est ce qui a été fait à la base et ce sont ces mêmes personnes qui vont à un congrès. Mais, ça n’a pas la valeur juridique d’un congrès. Donc, le président a demandé d’attendre que le Rdr finisse son congrès pour qu’on ait l’esprit général avant de se prononcer. Donc, je m’en tiens à cela.
A ce pré-congrès, la base annonce une candidature dudit parti en 2020 ?
Je n’ai pas de commentaires d’autant plus que le président a dit que c’est quand le congrès va finir qu’on va considérer les positions. Donc, ils sont en, marche pour le congrès, attendez que le congrès finisse.
C’est ainsi que les militants doivent comprendre ?
Les militants Pdci doivent comprendre que leur président a dit qu’ils doivent préparer un candidat. Qu’ils se préparent à élire un candidat. Qu’est ce qu’ils veulent encore ? Ce qu’ils voulaient entendre, ils l’ont entendu. Parce qu’ils voulaient voir clair, ils disaient qu’il y a le flou. Le président Bédié a été clair, il dit que selon l’appel de Daoukro, il y aura un candidat en 2020. Donc, d’en faire la promotion et le succès. Si le secrétariat doit en faire la promotion, c’est avec les militants et donc, les militants doivent se mettre en ordre de bataille maintenant pour aller assurer le succès de ce candidat. Maintenant, il ne leur appartient plus de s’éparpiller dans les polémiques. C’est comme on dit à un avant-centre, tire le penalty et lui il laisse le penalty et il va faire palabre avec les spectateurs. On leur a dit. Le président leur a dit qu’il y aura un candidat, ils auront un candidat, qu’ils s’apprêtent.
Le pré-congrès du Rdr annonce également le retour du président Ouattara à la tête de ce parti… ?
C’est la même chose, je vous dis qu’on attend le congrès. Ils sont en marche vers le congrès. Quand le congrès va finir, on va lire les résolutions. Sinon, pour l’instant, ils sont au laboratoire. C’est parce qu’aujourd’hui, la vie politique est médiatisée, sinon, les pré-congrès, on ne devait pas savoir ce qui a été décidé, comme cela se faisait au Pdci Rda du temps du président Houphouët Boigny.
Sercom .
Vous venez de tenir une rencontre du Secrétariat exécutif, quels sont les points essentiels que vous avez abordés ?
Nous avons eu cette semaine deux rencontres du Secrétariat exécutif, précisément la 88ème session. Nous avons abordé surtout les points relatifs à l’organisation du séminaire. Le président du parti a pris un certain nombre de décisions. Nous devons mettre à niveau toutes les délégations, les sections et les comités de base. Après avoir rencontré les délégués avant d’aller au séminaire. Ils ont fait quelques recommandations que nous avons prises en compte. Nous sommes en train de restructurer les délégations départementales et communales pour voir un peu les contours sur le plan territorial afin de rendre plus facile le travail des délégués en allant dans le sens des observations faites. Nous avons notre position sur ces questions que nous allons soumettre au président, qui les appréciera afin d’en faire des décisions. Nous avons parlé aussi du dossier de tuteurage. Au cours du séminaire nous avons adopté le principe selon lequel, le district d’Abidjan doit être affecté à des membres du secrétariat. Donc, il y a des membres du secrétariat qui vont être des tuteurs de certaines délégations. Par exemple, si vous êtes tuteur de la délégation d’Abobo 1, vous allez développer des relations plus poussées. Notamment pour des conférences, des réunions, des secrétaires de sections etc. De façon trimestrielle, le Secrétariat aura une séance spéciale pour évaluer la marche des délégations à Abidjan. Nous voulons redynamiser nos délégations à partir du tuteurage. Nous avons bouclé ces deux dossiers et dans les jours qui viennent le président va procéder aux réajustements nécessaires.
Est-ce que cela va occasionner des changements notamment dans les délégations ?
Il y a des délégations qui seront redimensionnées. Certaines resteront en l’état mais où il peut y avoir un changement de délégués. Nous avons fait une évaluation des uns et des autres depuis 3 ans. Donc, nous savons qui a fait quoi. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il y a une défaillance du délégué. Nous estimons qu’il peut servir dans un autre domaine. Ce qui transparait c’est que beaucoup d’élus seront responsabilisés. Car, nous voulons que les élus s’impliquent dans les activités de la base.
Le président Bédié a donné une feuille de route aux membres du secrétariat exécutif, comment travaillez-vous pour la mise en œuvre des recommandations du président Bédié ?
Ce que nous sommes en train de faire entre dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du président en vue de la redynamisation de notre parti. Notre calendrier a été adopté par le président Bédié lui-même. Jusqu’à la fin du mois de mai, nous procéderons à la mise en place des délégations. Nous ferons des restructurations et des nominations. Ce, jusqu’au 31 mai. Le président Bédié a nommé des vice-présidents, il a remanié le Secrétariat, il a nommé une directrice de la communication. Il va nommer le directeur de l’administration électorale. Nous allons restructurer les délégations et nommer des délégués. Une fois ce travail terminé, cela signifie que les structures de commandement sont en place. Pendant le mois de juin, qui est un mois d’examen, juillet qui est dédié aux jeux de la francophonie et août qui est aussi inclus dans les vacances. Donc de juin à août, tous ces délégués qui viennent d’être reconduits ou qui sont en mission pour la première fois vont aller sur le terrain. Ils ont trois mois pour faire l’état des lieux des sections et des comités de base. A partir du premier septembre, nous allons commencer une grande tournée qui va durer trois mois, de septembre à décembre, pour voir comment marchent les délégations, mais aussi installer les coordinations des grands conseils qui restent. Nous allons faire aussi la formation par zone. Les 6 zones sont concernées. Des modules vont être préparés pour former les secrétaires de section .Tout cela se fera avant la fin de 2017. Et 2018, nous ferons un autre programme. Nous avons les idées claires, mais il faudra mettre d’abord en place des structures rénovées.
Mais les militants veulent en découdre déjà… ?
Le président a dit qu’on fasse la promotion d’un candidat du Pdci, mais veulent-ils encore ? Le nom du candidat ?
Pas forcément le nom du candidat, mais… ?
On est en train de travailler. Vous ne pouvez pas aller dans le vide, car quand même, il y a la méthode. Alors doucement, car nous sommes pressés. C’est une méthode. Aujourd’hui, on a les vice-présidents, les secrétaires exécutifs, la communication, maintenant, on va connaitre les délégués et après cela, on s’en va sur le terrain. Donc qu’ils attendent un peu. Qu’ils prennent leur mal en patience jusqu’à la fin du mois de Mai.
Monsieur le ministre, vous avez parlé de la mise en place des grands conseils régionaux. Mais avant d’aller en séminaire, il était question de mettre en place la jeunesse estudiantine et scolaire ?
Oui, justement quand on ira sur le terrain, il sera question de choisir les coordonnateurs départementaux des élèves et étudiants. Et c’est ceux-là qui vont en congrès. Ça fait partie du dossier. On n’a pas voulu en parler maintenant, on veut en parler avec les nouveaux délégués, ceux qui seront nommés, anciens, reconduits ou nouvellement désignés délégués.
Qu’en sera-t-il pour les délégations générales ?
Le secrétaire exécutif chargé des relations extérieures ira en mission à partir du 19 mai en France, aux Etats-Unis, au Canada. Là-bas aussi, il va aller faire l’évaluation de leur travail et il y aura aussi des restructurations.
Vous avez parlé tantôt de tuteuring. Pourquoi, cela s’applique-t-il seulement à Abidjan ?
Tout simplement, parce que nous habitons tous à Abidjan. Parce que le président Bédié a demandé que les secrétaires exécutifs s’impliquent dans la gestion du parti. On ne doit pas se limiter seulement aux réunions. On veut qu’ils mettent la main à la pâte. Toutes les délégations d’Abidjan auront un ou deux tuteurs. Nous sommes maintenant 28, il y a moins de délégations, donc, il y aura des délégations qui auront deux tuteurs. Mais on a mis notre dévolu sur Abidjan comme zone pilote. Et puis dans un an, on évalue. Si ça marche, on va étendre ça aux grandes villes comme Bouaké, Korhogo, Daloa, Man.
Au niveau du secrétariat exécutif, il y a eu de nouveaux postes crées, comment expliquez-vous cela ? Y avait-il un déficit ?
Tous les postes existaient. Le seul qu’on a créé, c’est le secrétariat chargé des relations avec le monde paysan. Parce qu’on a trouvé que c’était important, parce que notre base est rurale. Donc, il faut un encadrement particulier. Et puis, on a scindé le secrétariat chargé des groupes socioprofessionnels et des nouvelles adhésions en deux. Et puis, deux membres ont quitté le secrétariat. Ils ont été promus vice-présidents. On les a remplacés et on en a profité pour faire des réaménagements, parce qu’au fur et à mesure qu’on a travaillé ensemble, on a découvert des qualités. Donc, ce n’est pas que des gens qui étaient à un poste, n’étaient pas bien, mais, ils peuvent nous rendre plus de service ailleurs. Ce n’est pas un secrétariat de gestion classique d’un parti, c’est un secrétariat de mission réussir les prochaines élections.
Côté communication, on a entendu parler de bulletin de liaison… ?
Le poste existait, il a été maintenu et dans le cadre du réaménagement, on a confié ce poste à un spécialiste, qui sait comment on fabrique les journaux. Donc, on pense que notre bulletin va être fabriqué. Parce qu’il y a le savoir faire aussi. Ça va aller vite avec celui qu’on a choisi.
Depuis la réunion avec le président Bédié, il y a un regain de confiance au sein des militants, avez-vous cette impression aussi ?
Ce n’est pas que j’ai l’impression, ils m’appellent, ils m’envoient des messages, ils viennent me voir. Ils sont très contents, ils disent qu’ils savent maintenant où on va. Ce sont surtout les séminaristes qui sont heureux, parce qu’ils disent que pour la première fois, on a fait un séminaire dont les recommandations sont en train d’être appliquées.
Monsieur le ministre, l’actualité évoluant, on a parlé du pré-congrès du Rdr. Aujourd’hui, après que ce pré-congrès soit terminé, quel regard jetez-vous sur les résolutions ?
Si vous avez suivi le conseil donné par le président Bédié, le pré-congrès ne prépare que le congrès. Un pré-congrès n’est pas le congrès quoique les 4 /5ème de ce qui est dit pendant le pré-congrès sont répétés au congrès. C’est ce qui est répété, parce que c’est ce qui a été fait à la base et ce sont ces mêmes personnes qui vont à un congrès. Mais, ça n’a pas la valeur juridique d’un congrès. Donc, le président a demandé d’attendre que le Rdr finisse son congrès pour qu’on ait l’esprit général avant de se prononcer. Donc, je m’en tiens à cela.
A ce pré-congrès, la base annonce une candidature dudit parti en 2020 ?
Je n’ai pas de commentaires d’autant plus que le président a dit que c’est quand le congrès va finir qu’on va considérer les positions. Donc, ils sont en, marche pour le congrès, attendez que le congrès finisse.
C’est ainsi que les militants doivent comprendre ?
Les militants Pdci doivent comprendre que leur président a dit qu’ils doivent préparer un candidat. Qu’ils se préparent à élire un candidat. Qu’est ce qu’ils veulent encore ? Ce qu’ils voulaient entendre, ils l’ont entendu. Parce qu’ils voulaient voir clair, ils disaient qu’il y a le flou. Le président Bédié a été clair, il dit que selon l’appel de Daoukro, il y aura un candidat en 2020. Donc, d’en faire la promotion et le succès. Si le secrétariat doit en faire la promotion, c’est avec les militants et donc, les militants doivent se mettre en ordre de bataille maintenant pour aller assurer le succès de ce candidat. Maintenant, il ne leur appartient plus de s’éparpiller dans les polémiques. C’est comme on dit à un avant-centre, tire le penalty et lui il laisse le penalty et il va faire palabre avec les spectateurs. On leur a dit. Le président leur a dit qu’il y aura un candidat, ils auront un candidat, qu’ils s’apprêtent.
Le pré-congrès du Rdr annonce également le retour du président Ouattara à la tête de ce parti… ?
C’est la même chose, je vous dis qu’on attend le congrès. Ils sont en marche vers le congrès. Quand le congrès va finir, on va lire les résolutions. Sinon, pour l’instant, ils sont au laboratoire. C’est parce qu’aujourd’hui, la vie politique est médiatisée, sinon, les pré-congrès, on ne devait pas savoir ce qui a été décidé, comme cela se faisait au Pdci Rda du temps du président Houphouët Boigny.
Sercom .