Abidjan (Côte d’Ivoire) - Des équipes d’intervention rapide (EIR) des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été formées à Abidjan en vue de faire face aux crises sanitaires qui pourraient surgir dans la sous-région après Ebola, a constaté APA samedi sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Img : Crises sanitaires: les équipes d’intervention rapide des pays de la CEDEAO en formation à Abidjan
Assurée par des experts en santé publique, en épidémiologie et en communication sur des risques, cette formation a réuni autour de la table, les acteurs clés impliqués dans le renforcement des compétences.
Elle visait à amener les différents acteurs à un consensus sur le contenu et la méthodologie du module de formation des EIR de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui va être mis en œuvre dans sept pays de la sous-région, mais également à permettre aux facilitateurs de finaliser les préparatifs pédagogiques et logistiques du module de formation «pilote» qui sera donné à Abidjan du 8 au 12 mai.
‘’C’est pour voir comment former les experts au niveau national pour répondre aux crises sanitaires à tout moment quand ça arrive. Cette activité est faite dans le cadre du projet post-Ebola qui est un projet financé par le gouvernement du Japon’’, a expliqué à APA Jessica Duplessis, Chef de projet au bureau régional du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) basé à Dakar.
C’est un projet régional qui appui les institutions régionales, y compris l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) qui est une institution spécialisée de la CEDEAO. ‘’Tout ceci est fait suite à Ebola qui a gravement touché la région surtout la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia’’, a poursuivi Mme Duplessis, soulignant que ‘’la Côte d’Ivoire heureusement n’a pas été touchée’’ par cette maladie.
‘’Suite à cette expérience, on voulait s’assurer que les pays de la CEDEAO sont mieux préparés pour faire face à Ebola ou toutes les autres maladies’’, a-t-elle conclu.
Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Niger, le Sénégal et le Togo ainsi que l’Institut Pasteur de Dakar, la Fédération internationale du Croissant Rouge, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et le Centers Disease Control and Prévention (CDC) ont notamment participé à cette formation de deux jours qui a débuté vendredi.
Elle a été initiée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à travers l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).
Démarrée en mars 2014 en Guinée (où elle a causé plus de 2 500 morts), l’épidémie Ebola a rapidement touché le Liberia (4 800 morts) et la Sierra Leone (3 950 morts). Quelques pays voisins ont été touchés mais ont rapidement contrôlé la situation, comme le Mali (6 morts) et le Nigeria (8 morts). Cette épidémie à mis en relief l’insuffisance du système sanitaire de plusieurs pays ouest-africains.
LS/APA
Img : Crises sanitaires: les équipes d’intervention rapide des pays de la CEDEAO en formation à Abidjan
Assurée par des experts en santé publique, en épidémiologie et en communication sur des risques, cette formation a réuni autour de la table, les acteurs clés impliqués dans le renforcement des compétences.
Elle visait à amener les différents acteurs à un consensus sur le contenu et la méthodologie du module de formation des EIR de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui va être mis en œuvre dans sept pays de la sous-région, mais également à permettre aux facilitateurs de finaliser les préparatifs pédagogiques et logistiques du module de formation «pilote» qui sera donné à Abidjan du 8 au 12 mai.
‘’C’est pour voir comment former les experts au niveau national pour répondre aux crises sanitaires à tout moment quand ça arrive. Cette activité est faite dans le cadre du projet post-Ebola qui est un projet financé par le gouvernement du Japon’’, a expliqué à APA Jessica Duplessis, Chef de projet au bureau régional du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) basé à Dakar.
C’est un projet régional qui appui les institutions régionales, y compris l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) qui est une institution spécialisée de la CEDEAO. ‘’Tout ceci est fait suite à Ebola qui a gravement touché la région surtout la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia’’, a poursuivi Mme Duplessis, soulignant que ‘’la Côte d’Ivoire heureusement n’a pas été touchée’’ par cette maladie.
‘’Suite à cette expérience, on voulait s’assurer que les pays de la CEDEAO sont mieux préparés pour faire face à Ebola ou toutes les autres maladies’’, a-t-elle conclu.
Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Niger, le Sénégal et le Togo ainsi que l’Institut Pasteur de Dakar, la Fédération internationale du Croissant Rouge, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et le Centers Disease Control and Prévention (CDC) ont notamment participé à cette formation de deux jours qui a débuté vendredi.
Elle a été initiée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à travers l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).
Démarrée en mars 2014 en Guinée (où elle a causé plus de 2 500 morts), l’épidémie Ebola a rapidement touché le Liberia (4 800 morts) et la Sierra Leone (3 950 morts). Quelques pays voisins ont été touchés mais ont rapidement contrôlé la situation, comme le Mali (6 morts) et le Nigeria (8 morts). Cette épidémie à mis en relief l’insuffisance du système sanitaire de plusieurs pays ouest-africains.
LS/APA