L’Institut national d’hygiène publique (INHP) dirigé par le Pr. Bénié Bi Vroh Joseph s’est déployé sur le terrain depuis samedi à Cocody pour riposter contre les foyers de moustiques responsables de la dengue. Une maladie virale transmise par le moustique tigre (blanc-noir). Pourquoi Cocody ? « Parce que le 23 avril dernier, un cas de dengue de type3 a été confirmé dans la direction départementale de la santé de Cocody-Bingerville. Le cas confirmé a été détecté aux environs du commissariat de police du 12ème arrondissement », a indiqué à la presse, Pr. Bénié.
Le cas confirmé a été pris en charge et se porte bien selon le directeur de l’INHP qui invite la population « à ne pas céder à la panique » car « tout est sous contrôle ». L’opération de démoustication qui a débuté samedi, a vu 9 équipes se disperser dans la commune à la recherche des gîtes larvaires dans les pots de fleurs des maisons, les jardins botaniques, les squats, les pneus abandonnés… « La présence d’eau dans les endroits ombrageux, sont potentiellement susceptibles d’abriter les larves du moustique », a précisé Pr. Bénié. D’ailleurs, l’équipe du directeur de l’INHP a découvert dans le sous-quartier adossé au commissariat du 12ème arrondissement de police, une gîte larvaire positive dans une horticulture sur un squat.
La Côte d’Ivoire n’a pas encore enregistré le vaccin contre la dengue
Immédiatement, les techniciens de l’INHP qui depuis plusieurs jours avaient déjà identifié cet endroit, ont procédé à la destruction de cette gîte. Avec Mme Ouattara, la présidente de ce sous-quartier, l’équipe de l’INHP est passé de maison en maison et de squat en squat. « Après cette étape de destruction de gîtes larvaires, nous allons passer dans les prochains jours à l’autre étape qui est la fumigation qui va consister à pulvériser la commune pour tuer cette fois-ci les moustiques adultes. Pour résumer, la première étape en cours, est de tuer les larves c'est-à-dire les bébés moustiques pour ne pas qu’ils grandissent. Et la deuxième étape sera de pulvériser afin de tuer les moustiques adultes », a encore expliqué Pr. Bénié.
Le traitement de la dengue en agissant sur les signes de la maladie qui sont une forte fièvre de 40° associé à des maux de tête, des courbatures, des douleurs articulaires. La forme grave se caractérise par des saignements, des douleurs au ventre, des vomissements pouvant entrainer la mort s’il n’y a pas une prise en charge précoce dans un centre de santé. Il existe un vaccin contre la dengue mais que la Côte n’a pas encore enregistré dans sont arsenal vaccinal. En attendant, elle agit sur la prévention par la destruction des gîtes larvaires et des moustiques et par la distribution de moustiquaires imprégnées pour protéger les populations contre les piqûres des moustiques tigres qui ont la particularité de piquer dans la journée.
Coulibaly Zié Oumar
Le cas confirmé a été pris en charge et se porte bien selon le directeur de l’INHP qui invite la population « à ne pas céder à la panique » car « tout est sous contrôle ». L’opération de démoustication qui a débuté samedi, a vu 9 équipes se disperser dans la commune à la recherche des gîtes larvaires dans les pots de fleurs des maisons, les jardins botaniques, les squats, les pneus abandonnés… « La présence d’eau dans les endroits ombrageux, sont potentiellement susceptibles d’abriter les larves du moustique », a précisé Pr. Bénié. D’ailleurs, l’équipe du directeur de l’INHP a découvert dans le sous-quartier adossé au commissariat du 12ème arrondissement de police, une gîte larvaire positive dans une horticulture sur un squat.
La Côte d’Ivoire n’a pas encore enregistré le vaccin contre la dengue
Immédiatement, les techniciens de l’INHP qui depuis plusieurs jours avaient déjà identifié cet endroit, ont procédé à la destruction de cette gîte. Avec Mme Ouattara, la présidente de ce sous-quartier, l’équipe de l’INHP est passé de maison en maison et de squat en squat. « Après cette étape de destruction de gîtes larvaires, nous allons passer dans les prochains jours à l’autre étape qui est la fumigation qui va consister à pulvériser la commune pour tuer cette fois-ci les moustiques adultes. Pour résumer, la première étape en cours, est de tuer les larves c'est-à-dire les bébés moustiques pour ne pas qu’ils grandissent. Et la deuxième étape sera de pulvériser afin de tuer les moustiques adultes », a encore expliqué Pr. Bénié.
Le traitement de la dengue en agissant sur les signes de la maladie qui sont une forte fièvre de 40° associé à des maux de tête, des courbatures, des douleurs articulaires. La forme grave se caractérise par des saignements, des douleurs au ventre, des vomissements pouvant entrainer la mort s’il n’y a pas une prise en charge précoce dans un centre de santé. Il existe un vaccin contre la dengue mais que la Côte n’a pas encore enregistré dans sont arsenal vaccinal. En attendant, elle agit sur la prévention par la destruction des gîtes larvaires et des moustiques et par la distribution de moustiquaires imprégnées pour protéger les populations contre les piqûres des moustiques tigres qui ont la particularité de piquer dans la journée.
Coulibaly Zié Oumar