Joël Dogninan, étudiant à l’Institut Confucius d’Abidjan, raconte la visite d’une délégation de l’institut, conduite par le Pr Liu Yunsheng (Directeur), du 28 au 30 avril 2017 dans le royaume de l’Indénié (Est ivoirien) afin de s’imprégner de la culture Akan en général et celle du peuple Agni Bona en particulier.
Au cours de ce voyage, cette délégation composée de 4 professeurs chinois de L’Institut Confucius, d’un enseignant-chercheur de l’université de Korhogo et de 14 étudiants ivoiriens ont dans un premier temps visité le musée de la tradition de l’indénié,
Bienvenue dans le Royaume de l’Indénié à la découverte de la culture Akan (Photo de Angoua Serge Kouabenan)
situé dans la ville d’Abengourou. Ensuite, le cap a été mis sur la cour royale dans la même ville, où les membres de l’institut Confucius ont pu visiter les différents compartiments du palais royal chargé d’histoires et comprendre dans le même temps son fonctionnement.
Après la visite du palais royale, c’est le village de N’Gorato situé à 318 Km sur l’axe Abidjan-Bondoukou, dans la commune de Koun-Fao qui le même jour a accueilli la délégation de L’Institut Confucius. Après les civilités avec la chefferie dudit village, Nana Houssou, chef du village et par ailleurs président du collectif des chefs de la commune, a expliqué l’historique de la création de son village.
Ce village fondé par son grand-père a-t-il fait savoir a été déplacé pour diverses raisons sur plusieurs sites. En effet, le fondateur du village de N’Gorato qui était un chasseur d’éléphants et un grand orpailleur était déjà installé sur un premier site.
Lors d’une partie de chasse en bordure d’une rivière, où il fit abattre 3 éléphants, il décida de s’installer à cet endroit qu’il nomma « Zui Zan » ou trois éléphants en souvenir de cette partie de chasse. Mais ce site sera abandonné à la suite d’un incendie.
Au cours des échanges, le Pr Liu Yunsheng émerveillé par l’histoire dudit peuple s’est aussi intéressé aux cultures agricoles pratiquées dans cette région et la question de l’autosuffisance alimentaire.
Le jour suivant, c’est la chefferie du village de « Koun-Fao » chez les « Agni Bona » qui a reçu les membres de l’institut. Lors des échanges, la chefferie a expliqué l’origine de l’expression « Bona » qui signifie « personne toujours éveillée » dans le sens de celui qui veille au grain. En effet, ce peuple qui a fui le Ghana voisin, lors d’une guerre fratricide se tenait toujours sur ses gardes pour échapper aux assauts des ennemis.
Toutefois aujourd’hui, les Agni Bona vivent en parfaite symbiose avec ses voisins que sont les Koulango, les Abron et les Sénoufo à travers le jeu des alliances inter-ethniques qui permet de résoudre n’importe quelle crise qui pourraient mettre à mal la coexistence entre ces peuples.
La dernière journée a été consacré à la visite de sites touristiques tels la montagne « Bradrè » qui a été apprécié par toute la délégation.
Au cours de ce voyage, cette délégation composée de 4 professeurs chinois de L’Institut Confucius, d’un enseignant-chercheur de l’université de Korhogo et de 14 étudiants ivoiriens ont dans un premier temps visité le musée de la tradition de l’indénié,
Bienvenue dans le Royaume de l’Indénié à la découverte de la culture Akan (Photo de Angoua Serge Kouabenan)
situé dans la ville d’Abengourou. Ensuite, le cap a été mis sur la cour royale dans la même ville, où les membres de l’institut Confucius ont pu visiter les différents compartiments du palais royal chargé d’histoires et comprendre dans le même temps son fonctionnement.
Après la visite du palais royale, c’est le village de N’Gorato situé à 318 Km sur l’axe Abidjan-Bondoukou, dans la commune de Koun-Fao qui le même jour a accueilli la délégation de L’Institut Confucius. Après les civilités avec la chefferie dudit village, Nana Houssou, chef du village et par ailleurs président du collectif des chefs de la commune, a expliqué l’historique de la création de son village.
Ce village fondé par son grand-père a-t-il fait savoir a été déplacé pour diverses raisons sur plusieurs sites. En effet, le fondateur du village de N’Gorato qui était un chasseur d’éléphants et un grand orpailleur était déjà installé sur un premier site.
Lors d’une partie de chasse en bordure d’une rivière, où il fit abattre 3 éléphants, il décida de s’installer à cet endroit qu’il nomma « Zui Zan » ou trois éléphants en souvenir de cette partie de chasse. Mais ce site sera abandonné à la suite d’un incendie.
Au cours des échanges, le Pr Liu Yunsheng émerveillé par l’histoire dudit peuple s’est aussi intéressé aux cultures agricoles pratiquées dans cette région et la question de l’autosuffisance alimentaire.
Le jour suivant, c’est la chefferie du village de « Koun-Fao » chez les « Agni Bona » qui a reçu les membres de l’institut. Lors des échanges, la chefferie a expliqué l’origine de l’expression « Bona » qui signifie « personne toujours éveillée » dans le sens de celui qui veille au grain. En effet, ce peuple qui a fui le Ghana voisin, lors d’une guerre fratricide se tenait toujours sur ses gardes pour échapper aux assauts des ennemis.
Toutefois aujourd’hui, les Agni Bona vivent en parfaite symbiose avec ses voisins que sont les Koulango, les Abron et les Sénoufo à travers le jeu des alliances inter-ethniques qui permet de résoudre n’importe quelle crise qui pourraient mettre à mal la coexistence entre ces peuples.
La dernière journée a été consacré à la visite de sites touristiques tels la montagne « Bradrè » qui a été apprécié par toute la délégation.