La sixième session de la Plateforme de partenariat public-privé (PPPP) de la filière café cacao s’est ouverte, mercredi, à Abidjan pour faire le point des activités et échanger sur les sujets d’actualité de la filière, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Pendant deux jours, environ 300 participants du secteur public constitué des ministères et des institutions, mais également du secteur privé (des industriels chocolatiers, des exportateurs, des firmes phytosanitaires, des organisations de producteurs, des organismes de certification, des producteurs, des cabinets de formation, des partenaires techniques et financiers) feront le point des activités avant de partager les résultats des projets et programmes exécutés dans le cadre de la PPPP.
Depuis son lancement en 2012, la PPPP a permis de mobiliser ‘’37 milliards de FCFA grâce à 19 protocoles d’accords signés avec le secteur privé’’, a expliqué la Secrétaire exécutive de cette Plateforme, Patricia Kadjo, lors de la projection d’un film institutionnel retraçant les différents projets et programmes réalisés.
Cette Plateforme couvre plusieurs domaines, a renchéri la Directrice générale du Conseil café-cacao (CCC), le régulateur de la filière, Massandjé Touré-Litsé. Il s’agit, a-t-elle cité notamment, ‘’du domaine de la recherche, du développement communautaire, de l’éducation, de la santé, des infrastructures’’.
‘’Il faut que les partenaires acceptent qu’on trouve un cadre de dialogue pour voir comment améliorer les revenus des producteurs’’, a poursuivi la Directrice générale du CCC, prévenant que ‘’sinon, c’est clair que les producteurs vont se détourner petit à petit de la filière’’. ‘’Personne ne travaille pour s’appauvrir et on ne peut pas demander ça aux producteurs’’, a conclu Mme Litsé.
La PPPP est le cadre de mise en œuvre de projets et programmes visant la promotion d’une économie cacaoyère et caféière durable. L’environnement et le changement climatique ainsi que le revenu des producteurs de cacao et le suivi-évaluation des programmes de durabilité sont les thématiques qui seront abordées au cours des travaux qui s’achèvent jeudi.
La chute des cours du cacao d’environ 40% à la Bourse de Londres a affecté le revenu des paysans ivoiriens. Cependant, les récoltes record enregistrées lors de la campagne en cours devraient leur permettre de compenser les pertes. La filière cacao en Côte d’Ivoire représente un enjeu crucial pour l’économie du pays. Elle a contribué pour environ 15% au Produit intérieur brut (PIB) ivoirien durant ces dernières années.
Le 1er octobre 2016, la campagne cacao 2016-2017, s’était ouverte avec un prix bord-champ de 1.100 FCFA/Kg, un coût très prometteur pour le planteur. En novembre 2016, les planteurs ont commencé à rencontrer des difficultés quant à l’écoulement de leurs produits.
La baisse des cours sur la place de Londres consécutive à une surproduction au plan mondial a entraîné la baisse du prix à 700 FCFA/ Kg. Mais, le gouvernement ivoirien a décidé de faire respecter "vaille que vaille" les 60% du prix CAF (coût, assurance, fret) aux producteurs.
LS/APA
Pendant deux jours, environ 300 participants du secteur public constitué des ministères et des institutions, mais également du secteur privé (des industriels chocolatiers, des exportateurs, des firmes phytosanitaires, des organisations de producteurs, des organismes de certification, des producteurs, des cabinets de formation, des partenaires techniques et financiers) feront le point des activités avant de partager les résultats des projets et programmes exécutés dans le cadre de la PPPP.
Depuis son lancement en 2012, la PPPP a permis de mobiliser ‘’37 milliards de FCFA grâce à 19 protocoles d’accords signés avec le secteur privé’’, a expliqué la Secrétaire exécutive de cette Plateforme, Patricia Kadjo, lors de la projection d’un film institutionnel retraçant les différents projets et programmes réalisés.
Cette Plateforme couvre plusieurs domaines, a renchéri la Directrice générale du Conseil café-cacao (CCC), le régulateur de la filière, Massandjé Touré-Litsé. Il s’agit, a-t-elle cité notamment, ‘’du domaine de la recherche, du développement communautaire, de l’éducation, de la santé, des infrastructures’’.
‘’Il faut que les partenaires acceptent qu’on trouve un cadre de dialogue pour voir comment améliorer les revenus des producteurs’’, a poursuivi la Directrice générale du CCC, prévenant que ‘’sinon, c’est clair que les producteurs vont se détourner petit à petit de la filière’’. ‘’Personne ne travaille pour s’appauvrir et on ne peut pas demander ça aux producteurs’’, a conclu Mme Litsé.
La PPPP est le cadre de mise en œuvre de projets et programmes visant la promotion d’une économie cacaoyère et caféière durable. L’environnement et le changement climatique ainsi que le revenu des producteurs de cacao et le suivi-évaluation des programmes de durabilité sont les thématiques qui seront abordées au cours des travaux qui s’achèvent jeudi.
La chute des cours du cacao d’environ 40% à la Bourse de Londres a affecté le revenu des paysans ivoiriens. Cependant, les récoltes record enregistrées lors de la campagne en cours devraient leur permettre de compenser les pertes. La filière cacao en Côte d’Ivoire représente un enjeu crucial pour l’économie du pays. Elle a contribué pour environ 15% au Produit intérieur brut (PIB) ivoirien durant ces dernières années.
Le 1er octobre 2016, la campagne cacao 2016-2017, s’était ouverte avec un prix bord-champ de 1.100 FCFA/Kg, un coût très prometteur pour le planteur. En novembre 2016, les planteurs ont commencé à rencontrer des difficultés quant à l’écoulement de leurs produits.
La baisse des cours sur la place de Londres consécutive à une surproduction au plan mondial a entraîné la baisse du prix à 700 FCFA/ Kg. Mais, le gouvernement ivoirien a décidé de faire respecter "vaille que vaille" les 60% du prix CAF (coût, assurance, fret) aux producteurs.
LS/APA