Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’guessan a estimé, jeudi, que l’article 90 controverse du projet de loi sur la Presse ‘’doit disparaître’’ du texte parce qu’il est ‘’dépassé’’.
Pascal Affi N’guessan qui animait une conférence de presse sur ‘’la situation socio-politique’’ de la Côte d’Ivoire, a dénoncé ‘’les dérives de la nouvelle loi sur la presse’’, adoptée en Commission, vendredi, par l’Assemblée nationale.
‘’L’article 90 de ce projet de loi est dépassé car le Code pénal qui a inspiré cet article est, également, dépassé. Il doit disparaître du projet de loi sur la Presse avant de disparaître du Code pénal lui-même’’, a-t-il fustigé.
Selon M. Affi, par ailleurs, député de Bongouanou (Centre-Est), ‘’ce n’est pas normal qu’on punisse des individus pour avoir exprimé une opinion. Cet article 90 laisse la latitude aux magistrats d’interpréter comme ils entendent pour décider du sort des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions’’, a dénoncé le Président du FPI.
‘’C’est un recul de la liberté d’expression et donc de la démocratie. Nous ne l’accepterons pas’’, s’est écrié M. Affi.
Vendredi dernier, les députés ont adopté en commission deux projets de loi sur la presse et la communication audiovisuelle qui incluent ‘’ l’emprisonnement d’un à cinq ans, assortie d’une amende allant de 300.000 à 3.000.000 F CFA’’ pour des faits ‘’d’outrage au chef de l’Etat, atteinte à la sûreté de l’Etat et d’apologie des crimes de guerre et contre l’humanité, incitation au vol, pillage, meurtre, violence, à la xénophobie, haine sous toutes ses formes’’.
Les 13 associations des journalistes et professionnels de communication ont marqué leur ‘’opposition’’ à l’adoption de ces projets de loi attendus en séance plénière la semaine prochaine.
Selon les journalistes ivoiriens ‘’ces lois remettent en cause la dépénalisation des délits de presse acquise en 2004, après plus de trente ans de lutte’’.
HS/ls
Pascal Affi N’guessan qui animait une conférence de presse sur ‘’la situation socio-politique’’ de la Côte d’Ivoire, a dénoncé ‘’les dérives de la nouvelle loi sur la presse’’, adoptée en Commission, vendredi, par l’Assemblée nationale.
‘’L’article 90 de ce projet de loi est dépassé car le Code pénal qui a inspiré cet article est, également, dépassé. Il doit disparaître du projet de loi sur la Presse avant de disparaître du Code pénal lui-même’’, a-t-il fustigé.
Selon M. Affi, par ailleurs, député de Bongouanou (Centre-Est), ‘’ce n’est pas normal qu’on punisse des individus pour avoir exprimé une opinion. Cet article 90 laisse la latitude aux magistrats d’interpréter comme ils entendent pour décider du sort des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions’’, a dénoncé le Président du FPI.
‘’C’est un recul de la liberté d’expression et donc de la démocratie. Nous ne l’accepterons pas’’, s’est écrié M. Affi.
Vendredi dernier, les députés ont adopté en commission deux projets de loi sur la presse et la communication audiovisuelle qui incluent ‘’ l’emprisonnement d’un à cinq ans, assortie d’une amende allant de 300.000 à 3.000.000 F CFA’’ pour des faits ‘’d’outrage au chef de l’Etat, atteinte à la sûreté de l’Etat et d’apologie des crimes de guerre et contre l’humanité, incitation au vol, pillage, meurtre, violence, à la xénophobie, haine sous toutes ses formes’’.
Les 13 associations des journalistes et professionnels de communication ont marqué leur ‘’opposition’’ à l’adoption de ces projets de loi attendus en séance plénière la semaine prochaine.
Selon les journalistes ivoiriens ‘’ces lois remettent en cause la dépénalisation des délits de presse acquise en 2004, après plus de trente ans de lutte’’.
HS/ls