Abidjan - Le Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir) invite les acteurs de la presse à ne pas tomber dans la manipulation face au débat sur le nouveau projet de loi portant régime de la presse en examen à l’Assemblée nationale.
"Nous invitons les journalistes et les amis de la presse et des médias qui sont de bonne foi à ne pas tomber dans le jeu de manipulation des pêcheurs en eau trouble", écrit Joël N’Guessan, porte-parole du RDR, estimant que ce projet de loi est "une avancée significative" par rapport à celle de 2004 en matière de "procédures judiciaires".
Pour le secrétaire général adjoint du RDR chargé de la communication, la disposition que les uns et les autres considèrent comme nouvelle, notamment l’article 90 du nouveau projet de loi, figurait dans la loi de 2004. "Cette Loi de 2004 fait expressément un renvoi au code pénal en ses articles 174 et 175", précise-t-il, soulignant que le nouveau projet de Loi supprime la garde à vue contrairement à l’ancienne.
"Ce qui se comprend aisément, car il n’est pas nécessaire de garder à vue un journaliste qui donne suffisamment de garantie de représentativité au plan social", affirme Joël N’Guessan, faisant savoir que "la Côte d’Ivoire est le seul pays au monde où la presse privée bénéficie d’une subvention annuelle équivalant à six mois d’impression des journaux".
"Alors sachons tous raison garder et faisons des propositions constructives", conclut le porte-parole du parti présidentiel.
Des organisations professionnelles des médias et certaines formations politiques et de la société ont levé la voix, depuis quelques jours, pour dénoncer le nouveau projet de loi portant régime juridique de la presse adopté en commission par le parlement, estimant que certaines de ses dispositions portent atteinte à la liberté de la presse, rappelle-t-on.
kp
"Nous invitons les journalistes et les amis de la presse et des médias qui sont de bonne foi à ne pas tomber dans le jeu de manipulation des pêcheurs en eau trouble", écrit Joël N’Guessan, porte-parole du RDR, estimant que ce projet de loi est "une avancée significative" par rapport à celle de 2004 en matière de "procédures judiciaires".
Pour le secrétaire général adjoint du RDR chargé de la communication, la disposition que les uns et les autres considèrent comme nouvelle, notamment l’article 90 du nouveau projet de loi, figurait dans la loi de 2004. "Cette Loi de 2004 fait expressément un renvoi au code pénal en ses articles 174 et 175", précise-t-il, soulignant que le nouveau projet de Loi supprime la garde à vue contrairement à l’ancienne.
"Ce qui se comprend aisément, car il n’est pas nécessaire de garder à vue un journaliste qui donne suffisamment de garantie de représentativité au plan social", affirme Joël N’Guessan, faisant savoir que "la Côte d’Ivoire est le seul pays au monde où la presse privée bénéficie d’une subvention annuelle équivalant à six mois d’impression des journaux".
"Alors sachons tous raison garder et faisons des propositions constructives", conclut le porte-parole du parti présidentiel.
Des organisations professionnelles des médias et certaines formations politiques et de la société ont levé la voix, depuis quelques jours, pour dénoncer le nouveau projet de loi portant régime juridique de la presse adopté en commission par le parlement, estimant que certaines de ses dispositions portent atteinte à la liberté de la presse, rappelle-t-on.
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