Yamoussoukro - Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale à Yamoussoukro a déclaré qu’avec le lancement de la phase expérimentale de la Couverture maladie médicale (CMU), la Côte d’Ivoire réalise une avancée sociale majeure qui traduit en réalité l’engagement du président de la République de mettre les populations à l’abri des risques et des vulnérabilités.
"Nous pouvons donc affirmer sans risque d’être contredits que nos populations disposent désormais d’un outil fonctionnel pouvant répondre à leur attente en matière d’accès aux soins de santé", a déclaré jeudi Jean-Claude Kouassi lors de l’inauguration du centre de santé de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro l’un des neuf centres de la chaîne des universités précurseurs de la CMU.
Cette phase expérimentale prend en compte 150 000 étudiantes et étudiants des établissements d’enseignement supérieur public et privé et va s’étendre progressivement, au cours de 2017, à d’autres couches de la population ivoirienne, à savoir les artisans, les agriculteurs et les indigents, a promis le ministre en charge de la protection sociale. Il s’est réjoui du passage de la CMU de l’étape de projet à l’étape de "réalité tangible" avec le lancement de la phase d'expérimentation, le 25 avril, par le premier ministre Amadou Gon à l’université Nangui Abrgoua d’Abobo-Adjamé.
À ce jour, l’on dénombre 79 664 étudiants déjà enrôlés, 79 901 immatriculés et affiliés et 79 901 cartes produites et acheminées sur les sites de distribution.
La cotisation des étudiants, à raison de 1000 FCFA par étudiant et par mois, a été prise en charge par l’État, à travers la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), à hauteur de 900 millions de francs CFA pour les six mois de la phase expérimentale.
Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale a fait remarquer que l’étape expérimentale en cours est essentielle. "Vu qu’elle permettra, avant sa généralisation prévue au premier trimestre 2018, d’éprouver l’ensemble du dispositif, à savoir l’immatriculation, les cotisations, l’accès aux soins, le remboursement des prestations et l’arrimage avec les assurances complémentaires, et de tester les outils de gestion de la CMU", a souligné le ministre Jean Claude Kouassi.
Il a invité les professionnels de la santé, "maillon essentiel" dans la mise en œuvre de la CMU, à prodiguer des soins de qualité en accord avec la déontologie de leur métier et les règles particulières pour donner toutes les chances à la généralisation de la CMU.
Le ministre a également exhorté les élèves à s’impliquer pour la réussite de cette étape cruciale qui précède la généralisation de la CMU, en prenant soin du bâtiment qui abrite le centre de santé, du matériel médical et informatique et du mobilier de bureau.
Plus de deux milliards de F CFA ont été mobilisés pour la mise à niveau des neuf centres de santé universitaires. Seize milliards de francs CFA restent à mobiliser pour la mise à niveau de huit établissements hospitaliers de second niveau dans la mise en œuvre du projet "vital" au profit des populations en matière de couverture maladie.
nam/akn/kp
"Nous pouvons donc affirmer sans risque d’être contredits que nos populations disposent désormais d’un outil fonctionnel pouvant répondre à leur attente en matière d’accès aux soins de santé", a déclaré jeudi Jean-Claude Kouassi lors de l’inauguration du centre de santé de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro l’un des neuf centres de la chaîne des universités précurseurs de la CMU.
Cette phase expérimentale prend en compte 150 000 étudiantes et étudiants des établissements d’enseignement supérieur public et privé et va s’étendre progressivement, au cours de 2017, à d’autres couches de la population ivoirienne, à savoir les artisans, les agriculteurs et les indigents, a promis le ministre en charge de la protection sociale. Il s’est réjoui du passage de la CMU de l’étape de projet à l’étape de "réalité tangible" avec le lancement de la phase d'expérimentation, le 25 avril, par le premier ministre Amadou Gon à l’université Nangui Abrgoua d’Abobo-Adjamé.
À ce jour, l’on dénombre 79 664 étudiants déjà enrôlés, 79 901 immatriculés et affiliés et 79 901 cartes produites et acheminées sur les sites de distribution.
La cotisation des étudiants, à raison de 1000 FCFA par étudiant et par mois, a été prise en charge par l’État, à travers la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), à hauteur de 900 millions de francs CFA pour les six mois de la phase expérimentale.
Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale a fait remarquer que l’étape expérimentale en cours est essentielle. "Vu qu’elle permettra, avant sa généralisation prévue au premier trimestre 2018, d’éprouver l’ensemble du dispositif, à savoir l’immatriculation, les cotisations, l’accès aux soins, le remboursement des prestations et l’arrimage avec les assurances complémentaires, et de tester les outils de gestion de la CMU", a souligné le ministre Jean Claude Kouassi.
Il a invité les professionnels de la santé, "maillon essentiel" dans la mise en œuvre de la CMU, à prodiguer des soins de qualité en accord avec la déontologie de leur métier et les règles particulières pour donner toutes les chances à la généralisation de la CMU.
Le ministre a également exhorté les élèves à s’impliquer pour la réussite de cette étape cruciale qui précède la généralisation de la CMU, en prenant soin du bâtiment qui abrite le centre de santé, du matériel médical et informatique et du mobilier de bureau.
Plus de deux milliards de F CFA ont été mobilisés pour la mise à niveau des neuf centres de santé universitaires. Seize milliards de francs CFA restent à mobiliser pour la mise à niveau de huit établissements hospitaliers de second niveau dans la mise en œuvre du projet "vital" au profit des populations en matière de couverture maladie.
nam/akn/kp
