Bouaké (Côte d’Ivoire) - Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Jean-Claude Kouassi, présent à Bouaké (Centre-Nord) a quitté, précipitamment, la ville tôt le matin, après un mouvement d’humeur de soldats déclenché dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la deuxième grande métropole ivoirien.
Le ministre Jean-Claude Kouassi devrait y présider la cérémonie d’inauguration du Centre de santé de l’Université Alassane Ouattara. ‘’Non seulement, le ministre est sorti de la ville avec sa délégation par mesure de prudence mais la cérémonie même a été ajournée’’, rapporte une source contactée à Bouaké, soulignant que ‘’M. Kouassi n’a pas été exfiltré mais est reparti normalement’’.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des tirs ont été entendus dans plusieurs camps de la ville. ‘’Ce matin, les tirs se sont amplifiés et les soldats visibles circulant à moto,tiraient en l’air au centre-ville’’, ajoutant qu’un habitant de Bouaké précise‘’n’avoir pas vu d’armes lourdes mais des pistolets automatiques et kalaches’’aux mains des mutins.
Une situation qui a créé une panique générale obligeant les commerces, banques et écoles à fermer et les populations à se terrer.
A la mi-journée, un calme régnait dans la ville. Cependant, le corridor Sud sécurisé dès les premiers tirs parles hommes du Lieutenant-Colonel Hervé Touré dit Vetcho, commandant du 3èbataillon de Bouaké, reste ouvert à la circulation.
Jeudi soir, la télévision nationale a présenté une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et des soldats se réclamant des ‘’8400’’ qui se sont mutinés en janvier.
Dans l’élément diffusé, le sergent Fofana présenté comme le porte-parole des mutinés a déclaré à M.Ouattara ‘’notre renonciation aux revendications financières’’, à l’origine de la mutinerie de janvier, en présentant leurs ‘’excuses’’ au chef de l’Etat.
Les militaires réclamaient initialement aux premières heures de la mutinerie, la somme de 12 millions de FCFA par personne dont une partie (5 millions FCFA) a été perçue en février.
CK-HS/ls/APA
Le ministre Jean-Claude Kouassi devrait y présider la cérémonie d’inauguration du Centre de santé de l’Université Alassane Ouattara. ‘’Non seulement, le ministre est sorti de la ville avec sa délégation par mesure de prudence mais la cérémonie même a été ajournée’’, rapporte une source contactée à Bouaké, soulignant que ‘’M. Kouassi n’a pas été exfiltré mais est reparti normalement’’.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des tirs ont été entendus dans plusieurs camps de la ville. ‘’Ce matin, les tirs se sont amplifiés et les soldats visibles circulant à moto,tiraient en l’air au centre-ville’’, ajoutant qu’un habitant de Bouaké précise‘’n’avoir pas vu d’armes lourdes mais des pistolets automatiques et kalaches’’aux mains des mutins.
Une situation qui a créé une panique générale obligeant les commerces, banques et écoles à fermer et les populations à se terrer.
A la mi-journée, un calme régnait dans la ville. Cependant, le corridor Sud sécurisé dès les premiers tirs parles hommes du Lieutenant-Colonel Hervé Touré dit Vetcho, commandant du 3èbataillon de Bouaké, reste ouvert à la circulation.
Jeudi soir, la télévision nationale a présenté une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et des soldats se réclamant des ‘’8400’’ qui se sont mutinés en janvier.
Dans l’élément diffusé, le sergent Fofana présenté comme le porte-parole des mutinés a déclaré à M.Ouattara ‘’notre renonciation aux revendications financières’’, à l’origine de la mutinerie de janvier, en présentant leurs ‘’excuses’’ au chef de l’Etat.
Les militaires réclamaient initialement aux premières heures de la mutinerie, la somme de 12 millions de FCFA par personne dont une partie (5 millions FCFA) a été perçue en février.
CK-HS/ls/APA