Bouaké - Des tirs sporadiques entendus au camp militaire de Bouaké dans la nuit de jeudi et des mouvements de soldats à moto aperçus dans les rues, tirant en l’air des coups de feu, vendredi, ont créé des frayeurs au sein des populations dans la ville.
La quasi-totalité des magasins et des services administratifs du quartier commerce ont été fermés après le passage des hommes en tenue, tout comme certaines écoles qui ont arrêté les cours et libéré leurs élèves.
"Ça fait trois fois que nous avons entendons des tirs dans les rues ce matin mais on est ici. Comment on va faire?", a déclaré un jeune informaticien rencontré près de la cathédrale de la ville. Il a souligné que ses voisins ont failli fermer leurs magasins, mais ils ont hésité.
Au niveau de la gare routière, des commerçants vaquent à leurs occupations en observant la situation. La circulation était fluide dans les rues et au niveau des corridors et le trafic routier fonctionnait normalement, à croire le chef de gare d’une compagnie de transport qui avait lancé des cars vers d’autres villes.
Ces tirs et mouvements de soldats sont attribués aux mutins de janvier qui ont été partiellement satisfaits. Une délégation de ces mutins a eu une rencontre avec le Chef de l’Etat jeudi à Abidjan au cours de laquelle ils lui ont présenté leurs excuses, promis d’abandonner leur revendication financière non encore perçue et fait la promesse de se comporter en soldats responsables et loyaux.
Nbf/kp
La quasi-totalité des magasins et des services administratifs du quartier commerce ont été fermés après le passage des hommes en tenue, tout comme certaines écoles qui ont arrêté les cours et libéré leurs élèves.
"Ça fait trois fois que nous avons entendons des tirs dans les rues ce matin mais on est ici. Comment on va faire?", a déclaré un jeune informaticien rencontré près de la cathédrale de la ville. Il a souligné que ses voisins ont failli fermer leurs magasins, mais ils ont hésité.
Au niveau de la gare routière, des commerçants vaquent à leurs occupations en observant la situation. La circulation était fluide dans les rues et au niveau des corridors et le trafic routier fonctionnait normalement, à croire le chef de gare d’une compagnie de transport qui avait lancé des cars vers d’autres villes.
Ces tirs et mouvements de soldats sont attribués aux mutins de janvier qui ont été partiellement satisfaits. Une délégation de ces mutins a eu une rencontre avec le Chef de l’Etat jeudi à Abidjan au cours de laquelle ils lui ont présenté leurs excuses, promis d’abandonner leur revendication financière non encore perçue et fait la promesse de se comporter en soldats responsables et loyaux.
Nbf/kp