Guiglo - Un calme précaire règne cet après-midi sur Guiglo après des tirs nourris émanant d’éléments des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) ayant secoué la ville dans la matinée, a constaté l’AIP.
Les rues restent désertent et les commerces fermées même si seuls des tirs sporadiques sont entendus pour l’heure.
Les militaires ont entamé très tôt le matin leur mouvement d’humeur, avec des allées et venus, à bord de pick up, sur les artères principales de la ville. Les premiers tirs ont émané du camp militaire vers 8 heures avant de s’étendre dans la ville. Ils ont gagné en intensité au fur et à mesure, semant la panique au sein des populations.
Des tirs de militaires mécontents ont été entendus ce vendredi dans plusieurs villes notamment à Abidjan et à Bouaké. Ces tirs interviennent au lendemain d'une rencontre entre le président de la République, Alassane Ouattara, et des représentants des militaires entrés en mutinerie en janvier. Les mutins avaient alors fait amende honorable, promettant d’abandonner toute revendication financière et de ne plus recommencer.
Début janvier, des mutineries avaient éclatées dans plusieurs casernes ivoiriennes. Les mutins, qui réclamaient le paiement de primes, avaient obtenu un premier versement de cinq millions F CFA en janvier. Au nombre de 8400, officiellement, ils devaient par la suite percevoir sept millions étalés sur sept mois.
Des tirs ont été entendus également à Toulepleu, a constaté l’AIP. Dans cette ville, les militaires ont fait fermer le marché ainsi que la brigade de gendarmerie. Le mouvement a gagné Tengrela, dans l’après-midi, a pu également constater l’AIP.
kg/fmo
Les rues restent désertent et les commerces fermées même si seuls des tirs sporadiques sont entendus pour l’heure.
Les militaires ont entamé très tôt le matin leur mouvement d’humeur, avec des allées et venus, à bord de pick up, sur les artères principales de la ville. Les premiers tirs ont émané du camp militaire vers 8 heures avant de s’étendre dans la ville. Ils ont gagné en intensité au fur et à mesure, semant la panique au sein des populations.
Des tirs de militaires mécontents ont été entendus ce vendredi dans plusieurs villes notamment à Abidjan et à Bouaké. Ces tirs interviennent au lendemain d'une rencontre entre le président de la République, Alassane Ouattara, et des représentants des militaires entrés en mutinerie en janvier. Les mutins avaient alors fait amende honorable, promettant d’abandonner toute revendication financière et de ne plus recommencer.
Début janvier, des mutineries avaient éclatées dans plusieurs casernes ivoiriennes. Les mutins, qui réclamaient le paiement de primes, avaient obtenu un premier versement de cinq millions F CFA en janvier. Au nombre de 8400, officiellement, ils devaient par la suite percevoir sept millions étalés sur sept mois.
Des tirs ont été entendus également à Toulepleu, a constaté l’AIP. Dans cette ville, les militaires ont fait fermer le marché ainsi que la brigade de gendarmerie. Le mouvement a gagné Tengrela, dans l’après-midi, a pu également constater l’AIP.
kg/fmo