Abidjan - Le Rassemblement des républicains (RDR) appelle à situer les responsabilités pour qu’une solution définitive soit trouvée face à la crise "interminable" qui secoue les Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) dont des éléments sont encore entrés en mutinerie vendredi après celle de janvier.
Dans une déclaration dont l’AIP a reçu copie, le porte-parole Joël N’Guessan, estime que "le moment est venu d’identifier clairement les véritables meneurs de cette fronde des hommes en armes" au moment où la mutinerie a gagné des villes d’Abidjan, Odienné et de Bouaké.
"Que les responsabilités soient situées au niveau de ceux qui sont autour du président de la République et le renseignent quotidiennement sur ces éternelles revendications. Nous restons convaincus que c’est à cette seule et unique condition que nous pourrons trouver des solutions durables à cette crise qui n’a que trop duré", a déclaré Joël N’Guessan, ajoutant : "Les ivoiriens, dans leur grande majorité, sont fatigués. Nous voulons vaquer à nos occupations quotidiennes sans avoir la peur au ventre".
Des tirs ont été entendus ce vendredi notamment à Abidjan , à Bouaké , à Man et à Guiglo ,au lendemain d’une rencontre entre le président de la République, Alassane Ouattara, et des représentants des mutins qui réclamaient en janvier le paiement de primes. Après avoir reçu chacun un montant de cinq millions de francs CFA au lendemain de cette mutinerie, les 8400 soldats ont alors fait amende honorable en promettant de renoncer à toute revendication financière et de ne plus recommencer.
Après les événements de ce vendredi, le porte-parole du RDR s’interroge sur la représentativité des soldats qui ont rencontré le chef de l’Etat.
"N’a-t-on pas convoyé au palais présidentiel des individus qui n’ont aucune prise sur les différents groupes, auteurs de revendications de nos hommes en arme ? Les services de renseignement de la République ont-ils véritablement joué leurs rôles et travaillé correctement comme il se doit (…) ? ", écrit-il.
kg/akn/kp
Dans une déclaration dont l’AIP a reçu copie, le porte-parole Joël N’Guessan, estime que "le moment est venu d’identifier clairement les véritables meneurs de cette fronde des hommes en armes" au moment où la mutinerie a gagné des villes d’Abidjan, Odienné et de Bouaké.
"Que les responsabilités soient situées au niveau de ceux qui sont autour du président de la République et le renseignent quotidiennement sur ces éternelles revendications. Nous restons convaincus que c’est à cette seule et unique condition que nous pourrons trouver des solutions durables à cette crise qui n’a que trop duré", a déclaré Joël N’Guessan, ajoutant : "Les ivoiriens, dans leur grande majorité, sont fatigués. Nous voulons vaquer à nos occupations quotidiennes sans avoir la peur au ventre".
Des tirs ont été entendus ce vendredi notamment à Abidjan , à Bouaké , à Man et à Guiglo ,au lendemain d’une rencontre entre le président de la République, Alassane Ouattara, et des représentants des mutins qui réclamaient en janvier le paiement de primes. Après avoir reçu chacun un montant de cinq millions de francs CFA au lendemain de cette mutinerie, les 8400 soldats ont alors fait amende honorable en promettant de renoncer à toute revendication financière et de ne plus recommencer.
Après les événements de ce vendredi, le porte-parole du RDR s’interroge sur la représentativité des soldats qui ont rencontré le chef de l’Etat.
"N’a-t-on pas convoyé au palais présidentiel des individus qui n’ont aucune prise sur les différents groupes, auteurs de revendications de nos hommes en arme ? Les services de renseignement de la République ont-ils véritablement joué leurs rôles et travaillé correctement comme il se doit (…) ? ", écrit-il.
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