Abidjan, 12 mai 2017 (AFP) - Le chef d'Etat-Major des armées ivoirien a menacé vendredi soir de "sanctions sévères" les mutins qui ont tiré en l'air et paralysé partiellement certaines villes de Côte d'Ivoire ces dernières 24 heures.
"En tout état de cause, tout militaire se livrant à des actes répréhensibles s'expose à des sanctions disciplinaires sévères telles que prévues par le règlement", a déclaré le général Touré Sekou dans une allocution télévisée.
Il a aussi "lancé un appel au calme et invité l'ensemble des militaires à respecter le cadre réglementaire de travail et à faire preuve d'une grande discipline".
Revenant sur la journée qui a notamment vu des mutins tirer en l'air sur les axes autour du camp militaire Gallieni, au centre d'Abidjan, il a regretté que des soldats "se désolidarisant de leurs camarades et ainsi de l'ensemble de leurs frères d'armes aient entrepris de perpétrer des actes peu honorables de défiance à l'autorité" qui "perturbent la quiétude de nos propres populations depuis la nuit du 11 mai".
Ce ton ferme contrastait avec les déclarations conciliantes la veille lors d'une cérémonie au Palais présidentiel du président Alassane Ouattara, qui avait accepté les excuses d'une partie des mutins et salué leur "sagesse" après leur renoncement à des primes promises lors de leur soulèvement de janvier.
Organisé sans la présence de la presse et diffusé en différé après montage, cette cérémonie censée être le point final du mouvement de protestation de l'ensemble des forces de sécurité a déclenché dans la nuit un mouvement dans plusieurs casernes.
la situation s'était normalisée vendredi en soirée.
pgf/fjb
"En tout état de cause, tout militaire se livrant à des actes répréhensibles s'expose à des sanctions disciplinaires sévères telles que prévues par le règlement", a déclaré le général Touré Sekou dans une allocution télévisée.
Il a aussi "lancé un appel au calme et invité l'ensemble des militaires à respecter le cadre réglementaire de travail et à faire preuve d'une grande discipline".
Revenant sur la journée qui a notamment vu des mutins tirer en l'air sur les axes autour du camp militaire Gallieni, au centre d'Abidjan, il a regretté que des soldats "se désolidarisant de leurs camarades et ainsi de l'ensemble de leurs frères d'armes aient entrepris de perpétrer des actes peu honorables de défiance à l'autorité" qui "perturbent la quiétude de nos propres populations depuis la nuit du 11 mai".
Ce ton ferme contrastait avec les déclarations conciliantes la veille lors d'une cérémonie au Palais présidentiel du président Alassane Ouattara, qui avait accepté les excuses d'une partie des mutins et salué leur "sagesse" après leur renoncement à des primes promises lors de leur soulèvement de janvier.
Organisé sans la présence de la presse et diffusé en différé après montage, cette cérémonie censée être le point final du mouvement de protestation de l'ensemble des forces de sécurité a déclenché dans la nuit un mouvement dans plusieurs casernes.
la situation s'était normalisée vendredi en soirée.
pgf/fjb