Des mutins ont fait irruption, samedi en début d’après-midi, au siège des démobilisés situé à l’habitat de la caisse (Nord de Bouaké), ouvrant le feu et faisant un blessé grave évacué au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de la ville, a constaté APA sur place.
Le blessé ‘’grave’’ du nom de Yssouf Diawara, âgé de 48 ans, a été évacué au CHU de Bouaké où il est admis au service des urgences. Selon le démobilisé (ex-combattant) Aboudou Diakité, témoin oculaire des faits, une dizaine de mutins à bord de deux véhicules ont fait irruption au siège de la ‘’cellule 39’’ (des démobilisés) en ouvrant le feu.
‘’Ils (les mutins) reprochent aux ex-combattants d’avoir manifesté pour réclamer à leur tour des primes’’, a expliqué M. Diakité.
Des ex-combattants (démobilisés) ont brièvement manifesté la semaine dernière à Bouaké et dans d’autres villes du pays pour réclamer leur part du ‘’gâteau’’ après la réponse favorable du gouvernement à l’endroit de 8400 soldats ayant manifesté en janvier dernier.
Jeudi soir, la télévision nationale a présenté une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et des soldats se réclamant des ‘’8400’’ soldats qui se sont mutinés en janvier.
Dans l’élément diffusé, le sergent Fofana présenté comme le porte-parole des mutinés a déclaré à M. Ouattara ‘’notre renonciation aux revendications d’ordre financier ’’, à l’origine de la mutinerie de janvier, en présentant leurs ‘’excuses’’ au chef de l’Etat.
Les militaires réclamaient initialement aux premières heures de la mutinerie, la somme de 12 millions de FCFA par personne dont une partie (5 millions FCFA) a été perçue en février.
CK/ls/APA
Le blessé ‘’grave’’ du nom de Yssouf Diawara, âgé de 48 ans, a été évacué au CHU de Bouaké où il est admis au service des urgences. Selon le démobilisé (ex-combattant) Aboudou Diakité, témoin oculaire des faits, une dizaine de mutins à bord de deux véhicules ont fait irruption au siège de la ‘’cellule 39’’ (des démobilisés) en ouvrant le feu.
‘’Ils (les mutins) reprochent aux ex-combattants d’avoir manifesté pour réclamer à leur tour des primes’’, a expliqué M. Diakité.
Des ex-combattants (démobilisés) ont brièvement manifesté la semaine dernière à Bouaké et dans d’autres villes du pays pour réclamer leur part du ‘’gâteau’’ après la réponse favorable du gouvernement à l’endroit de 8400 soldats ayant manifesté en janvier dernier.
Jeudi soir, la télévision nationale a présenté une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et des soldats se réclamant des ‘’8400’’ soldats qui se sont mutinés en janvier.
Dans l’élément diffusé, le sergent Fofana présenté comme le porte-parole des mutinés a déclaré à M. Ouattara ‘’notre renonciation aux revendications d’ordre financier ’’, à l’origine de la mutinerie de janvier, en présentant leurs ‘’excuses’’ au chef de l’Etat.
Les militaires réclamaient initialement aux premières heures de la mutinerie, la somme de 12 millions de FCFA par personne dont une partie (5 millions FCFA) a été perçue en février.
CK/ls/APA