Bouaké (Côte d’Ivoire) - Une manifestation des populations civiles a été dispersée, dimanche, par les mutins à coups de gaz lacrymogènes au rond-point de la gare routière de la ville, a constaté un journaliste de APA sur place.
En plus des coups de gaz lacrymogènes, les militaires ont fait usage de tirs de sommation pour disperser les populations qui entendaient ‘’manifester’’ leur ‘’indignation’’ face aux crises à répétition qui naissent des revendications des soldats. Dans la débandade, des blessés légers ont été enregistrés.
Jeudi soir, la télévision nationale a présenté une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et des soldats se réclamant des ‘’8400’’ soldats qui se sont mutinés en janvier.
Dans l’élément diffusé, le sergent Fofana présenté comme le porte-parole des mutinés a déclaré à M. Ouattara ‘’notre renonciation aux revendications d’ordre financier ’’, à l’origine de la mutinerie de janvier, en présentant leurs ‘’excuses’’ au chef de l’Etat. Cette déclaration n’a pas été du goût de tous les soldats concernés.
Les militaires réclamaient initialement aux premières heures de la mutinerie, la somme de 12 millions de FCFA par personne dont une partie (5 millions FCFA) a été perçue en février.
CK/ls
En plus des coups de gaz lacrymogènes, les militaires ont fait usage de tirs de sommation pour disperser les populations qui entendaient ‘’manifester’’ leur ‘’indignation’’ face aux crises à répétition qui naissent des revendications des soldats. Dans la débandade, des blessés légers ont été enregistrés.
Jeudi soir, la télévision nationale a présenté une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et des soldats se réclamant des ‘’8400’’ soldats qui se sont mutinés en janvier.
Dans l’élément diffusé, le sergent Fofana présenté comme le porte-parole des mutinés a déclaré à M. Ouattara ‘’notre renonciation aux revendications d’ordre financier ’’, à l’origine de la mutinerie de janvier, en présentant leurs ‘’excuses’’ au chef de l’Etat. Cette déclaration n’a pas été du goût de tous les soldats concernés.
Les militaires réclamaient initialement aux premières heures de la mutinerie, la somme de 12 millions de FCFA par personne dont une partie (5 millions FCFA) a été perçue en février.
CK/ls