Une marche conduite par des élus locaux contre les soldats mutins a été dispersée à coup de tirs en l’air de kalachnikov et de gaz lacrymogènes dimanche à Korhogo.
Partie du siège du Rassemblement des républicains (RDR), la marche qui devrait se terminer devant le camp militaire après un détour en ville, a été interrompue à l’entrée du quartier Jean Delafosse, lorsque des militaires, à bord de véhicules militaires, ont surgi, armes au point, et ont commencé à tirer en l’air.
Dans un premier temps, les manifestants ont gardé leur calme. Mais ils ont commencé à fuir dans tous les sens lorsque le groupe, qui s’efforçait de rester compact et soudé, a été visé par des gaz lacrymogènes et que les tirs en l’air à la kalachnikov se sont fait très proches et très nourris.
L’un d’eux, proche collaborateur du secrétaire départemental du RDR, a été rudement battu par des militaires au cours de la débandade, ont rapporté des témoins.
Vendredi, un jeune homme circulant à moto a été grièvement blessé par balle par un mutin. Selon des témoins, il se rendait à l’hôpital pour apporter à manger à son parent hospitalisé, ignorant que la voie qu’il venait d’emprunter était tenue par les mutins.
kaem/kam
Partie du siège du Rassemblement des républicains (RDR), la marche qui devrait se terminer devant le camp militaire après un détour en ville, a été interrompue à l’entrée du quartier Jean Delafosse, lorsque des militaires, à bord de véhicules militaires, ont surgi, armes au point, et ont commencé à tirer en l’air.
Dans un premier temps, les manifestants ont gardé leur calme. Mais ils ont commencé à fuir dans tous les sens lorsque le groupe, qui s’efforçait de rester compact et soudé, a été visé par des gaz lacrymogènes et que les tirs en l’air à la kalachnikov se sont fait très proches et très nourris.
L’un d’eux, proche collaborateur du secrétaire départemental du RDR, a été rudement battu par des militaires au cours de la débandade, ont rapporté des témoins.
Vendredi, un jeune homme circulant à moto a été grièvement blessé par balle par un mutin. Selon des témoins, il se rendait à l’hôpital pour apporter à manger à son parent hospitalisé, ignorant que la voie qu’il venait d’emprunter était tenue par les mutins.
kaem/kam