La salle les quatre masques de l’hôtel Président de Yamoussoukro a abrité le samedi 13 mai 2017, un atelier de concertation des Elus et cadres du PDCI-RDA du grand « V » Baoulé sur l’avenir de leur formation politique, à l’initiative de Me Jeannot Ahoussou Kouadio, ex-premier ministre, ministre d’État chargé du dialogue politique et des relations avec les institutions de la République, par ailleurs président de l’Association des Élus et Cadres du Grand Centre(AECGC).
Jeannot Ahoussou Kouadio a justifié la nécessité pour les fils et filles du grand « V » Baoulé de s’unir. « Nous avons besoin d’unité. Car, face à l’adversité, face à ce qui nous a emmenés à aller en exil en 2002, il nous faut nous unir. Le mal existe. Ça dure 15 ans que nous sommes dans cette situation de ni paix ni guerre dans le Grand Centre. Cela doit nous interpeller, cela doit nous emmener à dire que nous devons nous mettre au-dessus de nos contingences individuelles, de nos problèmes personnels, de nos divisions, de nos ambitions personnelles pour pouvoir dire : attention, nous avons besoin de nous mettre ensemble».
«Mais on ne peut pas le faire que dans la cohésion, que dans le rassemblement. Ensemble on est fort, seul on est faible. Seul tu vas vite, ensemble on atteint le but et on va très loin. L’histoire a voulu qu’on soit tous des frères et sœurs, qu’on se retrouve tous dans cet espace qui est le Grand Centre. C’est donc la manière de conjurer les incompréhensions, de les régler qui fait la force des grands peuples. Alors utilisions ce que nos parents nous ont laissé comme legs, c'est-à-dire la concertation, le dialogue comme notre arme pour régler les quelques divergences que nous pouvons avoir », a-t-il ajouté.
Revenant aux enjeux spécifiques de l'atelier, il a précisé qu’il s’agit de réfléchir sur l’existence du vieux parti, sur sa vitalité et sur les actions à mener dans les années à venir : « Parce que dans l’histoire des partis politiques, ceux qui ont été victimes des coups d’État en Afrique, le PDCI-RDA est une exception. Etant donné que la plupart des partis politiques qui en ont été victimes ont disparu sur la scène politique. Or nous, malgré le coup d’État il y'a 17 ans, nous sommes là. Si la Côte d’Ivoire a retrouvé sa paix c’est bien en partie grâce au PDCI-RDA. Nous avons donc cette obligation morale d’entretenir cette paix ».
Au sujet de la reconquête du pouvoir en 2020, il a indiqué que c’est le tour du parti du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne : «Oui, 2020 c’est pour le PDCI-RDA». Mais cela, a-t-il précisé, doit se faire dans une union parfaite des militants de cette formation : « Si nous ne nous organisons pas, si nous ne sommes pas dans la cohésion, si nous ne sommes pas dans l’entente, face à ce que nous voyons, - appelons un chat, un chat, car il y a encore des armes qui circulent dans ce pays, nous aurons des regrets».
Pour lui, le Grand Centre étant le poumon du PDCI-RDA, il devrait jouer un rôle éminent dans la reconquête du pouvoir en 2020 : « Nous avons le plus d’élus PDCI-RDA en Côte d’Ivoire. (…) Et souvenons-nous, le 15 novembre 2010, quand il fallait inverser le curseur, je crois que c’est sous l’âme, l’esprit de Félix Houphouët Boigny et avec son concours que nous avons pu le faire pour connaître cette paix relative. Aujourd’hui nous continuons à vivre ce pour lequel nous avons fait des sacrifices ».
Abordant l’actualité, il a dit : « Le pays est pris en otage par certains de nos frères. Qui depuis 1990, ont été les premières personnes à manifester sur la place Houphouët Boigny, c'est-à-dire à l’entrée du palais présidentiel, avec des armes. Ce sont ces acteurs que nous retrouvons toujours dans la vie militaire de la Côte d’Ivoire. Ce sont toujours les mêmes. Revisitez les photos, replongez-vous dans l’histoire, vous verrez que ce sont toujours les mêmes. Il va arriver un moment donné pour dire trop c’est trop ! Trop c’est trop, on ne peut pas continuer à être pris en otage ».
Doyen des cadres du Grand Centre et président de la cérémonie, le ministre d'État Lambert Kouassi Konan, Vice président du PDCI-RDA, a indiqué qu'il ne s’agit pas aujourd’hui de faire des déclarations aussi intempestives et inopportunes dans la presse ou ailleurs, mais plutôt de se mobiliser.
« Et c’est en cela que vous les députés, messieurs les maires et tous les séminaristes que vous êtes aujourd’hui, vous avez un rôle éminent à jouer. Le PDCI doit comparaitre comme un modèle de stabilité de sécurité en raison du passé qui est le sien. Mais aussi porter résolument les promesses de bonheur contenues dans les valeurs qui fondent son existence. Le Grand Centre a un rôle important à jouer dans l’avenir prochain pour conquérir le pouvoir d’État. Et notre région a toujours été la base de la renaissance de ce pays. Nous voulons donc appeler tous nos frères et sœurs au rassemblement. C’est à notre tour de réaliser, c’est au Grand Centre qu'il appartient d’impulser tout ce qui a été arrêté au séminaire de Bingerville. Les résolutions qui ont été arrêtées à Bingerville étaient pertinentes. En ce qui nous concerne, nous les vice présidents du PDCI-RDA, nous sommes toujours prêts à vous écouter, à vous prodiguer des conseils. Nos jeunes, vous le savez représentent des gisements de voix. Nous devons les reconquérir », a-t-il déclaré.
Harry Diallo à Yamoussoukro
Jeannot Ahoussou Kouadio a justifié la nécessité pour les fils et filles du grand « V » Baoulé de s’unir. « Nous avons besoin d’unité. Car, face à l’adversité, face à ce qui nous a emmenés à aller en exil en 2002, il nous faut nous unir. Le mal existe. Ça dure 15 ans que nous sommes dans cette situation de ni paix ni guerre dans le Grand Centre. Cela doit nous interpeller, cela doit nous emmener à dire que nous devons nous mettre au-dessus de nos contingences individuelles, de nos problèmes personnels, de nos divisions, de nos ambitions personnelles pour pouvoir dire : attention, nous avons besoin de nous mettre ensemble».
«Mais on ne peut pas le faire que dans la cohésion, que dans le rassemblement. Ensemble on est fort, seul on est faible. Seul tu vas vite, ensemble on atteint le but et on va très loin. L’histoire a voulu qu’on soit tous des frères et sœurs, qu’on se retrouve tous dans cet espace qui est le Grand Centre. C’est donc la manière de conjurer les incompréhensions, de les régler qui fait la force des grands peuples. Alors utilisions ce que nos parents nous ont laissé comme legs, c'est-à-dire la concertation, le dialogue comme notre arme pour régler les quelques divergences que nous pouvons avoir », a-t-il ajouté.
Revenant aux enjeux spécifiques de l'atelier, il a précisé qu’il s’agit de réfléchir sur l’existence du vieux parti, sur sa vitalité et sur les actions à mener dans les années à venir : « Parce que dans l’histoire des partis politiques, ceux qui ont été victimes des coups d’État en Afrique, le PDCI-RDA est une exception. Etant donné que la plupart des partis politiques qui en ont été victimes ont disparu sur la scène politique. Or nous, malgré le coup d’État il y'a 17 ans, nous sommes là. Si la Côte d’Ivoire a retrouvé sa paix c’est bien en partie grâce au PDCI-RDA. Nous avons donc cette obligation morale d’entretenir cette paix ».
Au sujet de la reconquête du pouvoir en 2020, il a indiqué que c’est le tour du parti du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne : «Oui, 2020 c’est pour le PDCI-RDA». Mais cela, a-t-il précisé, doit se faire dans une union parfaite des militants de cette formation : « Si nous ne nous organisons pas, si nous ne sommes pas dans la cohésion, si nous ne sommes pas dans l’entente, face à ce que nous voyons, - appelons un chat, un chat, car il y a encore des armes qui circulent dans ce pays, nous aurons des regrets».
Pour lui, le Grand Centre étant le poumon du PDCI-RDA, il devrait jouer un rôle éminent dans la reconquête du pouvoir en 2020 : « Nous avons le plus d’élus PDCI-RDA en Côte d’Ivoire. (…) Et souvenons-nous, le 15 novembre 2010, quand il fallait inverser le curseur, je crois que c’est sous l’âme, l’esprit de Félix Houphouët Boigny et avec son concours que nous avons pu le faire pour connaître cette paix relative. Aujourd’hui nous continuons à vivre ce pour lequel nous avons fait des sacrifices ».
Abordant l’actualité, il a dit : « Le pays est pris en otage par certains de nos frères. Qui depuis 1990, ont été les premières personnes à manifester sur la place Houphouët Boigny, c'est-à-dire à l’entrée du palais présidentiel, avec des armes. Ce sont ces acteurs que nous retrouvons toujours dans la vie militaire de la Côte d’Ivoire. Ce sont toujours les mêmes. Revisitez les photos, replongez-vous dans l’histoire, vous verrez que ce sont toujours les mêmes. Il va arriver un moment donné pour dire trop c’est trop ! Trop c’est trop, on ne peut pas continuer à être pris en otage ».
Doyen des cadres du Grand Centre et président de la cérémonie, le ministre d'État Lambert Kouassi Konan, Vice président du PDCI-RDA, a indiqué qu'il ne s’agit pas aujourd’hui de faire des déclarations aussi intempestives et inopportunes dans la presse ou ailleurs, mais plutôt de se mobiliser.
« Et c’est en cela que vous les députés, messieurs les maires et tous les séminaristes que vous êtes aujourd’hui, vous avez un rôle éminent à jouer. Le PDCI doit comparaitre comme un modèle de stabilité de sécurité en raison du passé qui est le sien. Mais aussi porter résolument les promesses de bonheur contenues dans les valeurs qui fondent son existence. Le Grand Centre a un rôle important à jouer dans l’avenir prochain pour conquérir le pouvoir d’État. Et notre région a toujours été la base de la renaissance de ce pays. Nous voulons donc appeler tous nos frères et sœurs au rassemblement. C’est à notre tour de réaliser, c’est au Grand Centre qu'il appartient d’impulser tout ce qui a été arrêté au séminaire de Bingerville. Les résolutions qui ont été arrêtées à Bingerville étaient pertinentes. En ce qui nous concerne, nous les vice présidents du PDCI-RDA, nous sommes toujours prêts à vous écouter, à vous prodiguer des conseils. Nos jeunes, vous le savez représentent des gisements de voix. Nous devons les reconquérir », a-t-il déclaré.
Harry Diallo à Yamoussoukro