Bouaké (Côte d’Ivoire), 15 mai 2017 (AFP) - La mutinerie des soldats qui ont semé le trouble en tirant en l’air et bloquant des routes à Abidjan et Bouaké ainsi que d’autres villes ivoiriennes lundi n’est pas "un coup d’Etat", a affirmé à l’AFP un porte-parole des mutins à Bouaké.
"Ce n’est pas un coup d’Etat. Nous voulons nos primes. Le président (Alassane Ouattara) a signé un papier pour dire qu’il était d’accord pour nos primes. Quand il paiera, on rentrera chez nous", a déclaré sous couvert d’anonymat un porte-parole des mutins au camp du 3e bataillon d’Infanterie de Bouaké, épicentre de la mutinerie.
"On ira jusqu’au bout. On ne baissera pas les armes. Nous sommes les 8.500 qui avons porté Ouattara au pouvoir, on ne veut pas le faire partir mais il doit tenir sa parole. C’est simple", a-t-il ajouté.
Ce contingent correspond aux anciens rebelles qui ont soutenu Alassane Ouattara pendant la crise électorale de 2010-2011 et qui ont ensuite été intégrés à l’armée.
Ce porte-parole était entouré de mutins qui ont exhibé des armes neuves et des cartouches rutilantes. Tous ses propos étaient ponctués de salves et rafales de mutins, parfois cagoulés.
Lundi, le mouvement a pris de l’ampleur notamment à Abidjan qui avait été calme pendant le week-end mais où les mutins ont tiré en l’air et bloqué plusieurs axes routiers.
A Bouaké, des tirs étaient fréquents, les mutins n’hésitant pas à utiliser des armes de gros calibres. La situation était aussi tendue à Man (ouest), Bondoukou et Daloa (centre) où des tirs sporadiques étaient entendus.
pgf/jhd
"Ce n’est pas un coup d’Etat. Nous voulons nos primes. Le président (Alassane Ouattara) a signé un papier pour dire qu’il était d’accord pour nos primes. Quand il paiera, on rentrera chez nous", a déclaré sous couvert d’anonymat un porte-parole des mutins au camp du 3e bataillon d’Infanterie de Bouaké, épicentre de la mutinerie.
"On ira jusqu’au bout. On ne baissera pas les armes. Nous sommes les 8.500 qui avons porté Ouattara au pouvoir, on ne veut pas le faire partir mais il doit tenir sa parole. C’est simple", a-t-il ajouté.
Ce contingent correspond aux anciens rebelles qui ont soutenu Alassane Ouattara pendant la crise électorale de 2010-2011 et qui ont ensuite été intégrés à l’armée.
Ce porte-parole était entouré de mutins qui ont exhibé des armes neuves et des cartouches rutilantes. Tous ses propos étaient ponctués de salves et rafales de mutins, parfois cagoulés.
Lundi, le mouvement a pris de l’ampleur notamment à Abidjan qui avait été calme pendant le week-end mais où les mutins ont tiré en l’air et bloqué plusieurs axes routiers.
A Bouaké, des tirs étaient fréquents, les mutins n’hésitant pas à utiliser des armes de gros calibres. La situation était aussi tendue à Man (ouest), Bondoukou et Daloa (centre) où des tirs sporadiques étaient entendus.
pgf/jhd