Bouaké - Contrairement aux jours précédents, tout tourne au ralenti lundi à Bouaké où des soldats mutins qui tiennent toujours les différents corridors de la ville, paradent dans les rues armes aux poings et enclenchant des tirs sporadiques.
Du quartier Air-France à Ahougnansou, en passant par le centre-ville, les rues sont quasi-désertes, les magasins en bordure de rues, les stations d’essence, les restaurants, les écoles, les cybercafés, les services de l’administration publique et privée sont fermés. La plupart des artisans ont également arrêté leurs activités.
De dimanche nuit au petit matin de lundi, des tirs de plus en plus nourris ont été entendus dans les casernes, au niveau des corridors et dans les rues de la deuxième ville ivoirienne, épicentre de la mutinerie soldatesque. Des véhicules militaires, équipés d’armes automatiques, notamment des kalachnikovs, des lance-roquettes, font des va-et-vient dans les rues de Bouaké où des soldats à moto et en voiture dispersent parfois les regroupements de personnes.
Dans les rues, les taxis et taxi-motos sont moins réguliers. La population locale demande une résolution rapide de cette crise, parce qu’elle dit en avoir marre. En témoigne la tentative de marche initiée par le premier adjoint au maire dispersée dimanche par les mutins et une déclaration d’une association, dénommée Congrès national pour la République (CNAR) demandant, par la voix de son président, Koné Chiaka, une résolution pacifique de cette crise.
(AIP)
Nbf/kp
Du quartier Air-France à Ahougnansou, en passant par le centre-ville, les rues sont quasi-désertes, les magasins en bordure de rues, les stations d’essence, les restaurants, les écoles, les cybercafés, les services de l’administration publique et privée sont fermés. La plupart des artisans ont également arrêté leurs activités.
De dimanche nuit au petit matin de lundi, des tirs de plus en plus nourris ont été entendus dans les casernes, au niveau des corridors et dans les rues de la deuxième ville ivoirienne, épicentre de la mutinerie soldatesque. Des véhicules militaires, équipés d’armes automatiques, notamment des kalachnikovs, des lance-roquettes, font des va-et-vient dans les rues de Bouaké où des soldats à moto et en voiture dispersent parfois les regroupements de personnes.
Dans les rues, les taxis et taxi-motos sont moins réguliers. La population locale demande une résolution rapide de cette crise, parce qu’elle dit en avoir marre. En témoigne la tentative de marche initiée par le premier adjoint au maire dispersée dimanche par les mutins et une déclaration d’une association, dénommée Congrès national pour la République (CNAR) demandant, par la voix de son président, Koné Chiaka, une résolution pacifique de cette crise.
(AIP)
Nbf/kp