Gagnoa - Le président Alassane Ouattara est victime de sa trop grande générosité vis-à-vis des différents corps du pays et singulièrement les soldats, a affirmé Zon Camara, coordonnateur du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), lors d’une conférence de presse sur les tirs des mutins dans la ville de Gagnoa.
Selon Zon Camara, la trop grande largesse du chef de l’Etat a entrainé chez certains militaires une "intransigeance", malgré les difficultés financières auxquelles fait face le pays.
Des tirs d’armes automatiques ont été entendus pour la première fois à Gagnoa, lundi après-midi, alors que la mutinerie des soldats du contingent 8400 a débuté vendredi à Bouaké.
"C’est la manière de parler aux jeunes qu’il faut revoir", a souligné le premier adjoint au maire de la commune de Gagnoa, insistant sur la nécessité de savoir expliquer et présenter la situation et surtout rappeler que les finances de l’Etat ne sont pas "extensibles".
Il a invité les hommes politiques de Gagnoa à éviter toutes répétitions de mouvements de protestations et de marches comme cela s’est fait à Bouaké et qui a entrainé des actes de violences.
Selon Zon Camara, l’heure est à l’explication et à la sensibilisation pour apaiser la population et surtout en demeurant mobilisés et soudés, vu qu’en pareille circonstance, "on n’a pas besoin de division".
Le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense a annoncé lundi soir sur les antennes de la télévision nationale qu’un accord a été trouvé, invitant les mutins à rentrer en caserne et à déposer les armes. Il a assuré la population ivoirienne que tout sera mis en œuvre pour ramener la quiétude dans le pays, rappelle-t-on
Dd/kp
Selon Zon Camara, la trop grande largesse du chef de l’Etat a entrainé chez certains militaires une "intransigeance", malgré les difficultés financières auxquelles fait face le pays.
Des tirs d’armes automatiques ont été entendus pour la première fois à Gagnoa, lundi après-midi, alors que la mutinerie des soldats du contingent 8400 a débuté vendredi à Bouaké.
"C’est la manière de parler aux jeunes qu’il faut revoir", a souligné le premier adjoint au maire de la commune de Gagnoa, insistant sur la nécessité de savoir expliquer et présenter la situation et surtout rappeler que les finances de l’Etat ne sont pas "extensibles".
Il a invité les hommes politiques de Gagnoa à éviter toutes répétitions de mouvements de protestations et de marches comme cela s’est fait à Bouaké et qui a entrainé des actes de violences.
Selon Zon Camara, l’heure est à l’explication et à la sensibilisation pour apaiser la population et surtout en demeurant mobilisés et soudés, vu qu’en pareille circonstance, "on n’a pas besoin de division".
Le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense a annoncé lundi soir sur les antennes de la télévision nationale qu’un accord a été trouvé, invitant les mutins à rentrer en caserne et à déposer les armes. Il a assuré la population ivoirienne que tout sera mis en œuvre pour ramener la quiétude dans le pays, rappelle-t-on
Dd/kp