Bouaké (Côte d’Ivoire) - Les militaires ivoiriens qui regagnent les casernes au lendemain d’un accord trouvé avec le gouvernement ont fait place, mardi matin, aux policiers au corridor Sud de Bouaké où la circulation est fluide au grand bonheur des usagers de la route, a constaté un journaliste de APA sur place dans la métropole du Centre-Nord, épicentre des mutineries qui ont secoué le pays ces dernières heures.
Les policiers présents à leur poste, régulent la circulation sous le regard de quelques militaires restés encore sur les lieux. Les transports en commun ont repris. Plusieurs cars et mini cars ont traversé le corridor Sud avec des passagers à bord en direction d’Abidjan, la capitale économique du pays.
Pendant ce temps, les soldats regagnent de leur côté les casernes, notamment le troisième bataillon militaire, à l’Est de Bouaké ainsi que le camp génie dans l’Ouest de la ville et le camp de l’armée de l’air, dans le Nord de cette deuxième ville ivoirienne.
‘’Nous venons de faire la passation avec la police et la gendarmerie aux deux différents corridors (Sud et Nord) de Bouaké. Nous sommes en train de retourner en casernes. Tout est fini maintenant’’, a déclaré un soldat interrogé par APA.
Au quartier commerce de Bouaké, les opérateurs économiques jouent à la carte de l’observation. Les banques et les grandes surfaces restent fermées. Il en est de même pour les établissements scolaires de la ville.
‘’Tout le monde est en observation. C’est dans les heures qui arrivent en fonction de l’évolution de la situation que les gens vont sortir pour reprendre les activités. C’est demain (mercredi) que la reprise pourra être totale’’, explique à APA, un cadre de banque.
Lundi soir, dans une déclaration radiotélévisée lue par le ministre chargé de la défense Alain Richard Donwahi, le gouvernement ivoirien a dit avoir trouvé ‘’un accord sur les modalités de sortie de crise’’’, à l’issue de deux jours d’échanges entre l’état-major des armées et les soldats’’.
Depuis vendredi, des soldats au nombre de 8400, sont dans les rues pour réclamer le paiement de reliquat de primes.
CK-MC/ls/APA
Les policiers présents à leur poste, régulent la circulation sous le regard de quelques militaires restés encore sur les lieux. Les transports en commun ont repris. Plusieurs cars et mini cars ont traversé le corridor Sud avec des passagers à bord en direction d’Abidjan, la capitale économique du pays.
Pendant ce temps, les soldats regagnent de leur côté les casernes, notamment le troisième bataillon militaire, à l’Est de Bouaké ainsi que le camp génie dans l’Ouest de la ville et le camp de l’armée de l’air, dans le Nord de cette deuxième ville ivoirienne.
‘’Nous venons de faire la passation avec la police et la gendarmerie aux deux différents corridors (Sud et Nord) de Bouaké. Nous sommes en train de retourner en casernes. Tout est fini maintenant’’, a déclaré un soldat interrogé par APA.
Au quartier commerce de Bouaké, les opérateurs économiques jouent à la carte de l’observation. Les banques et les grandes surfaces restent fermées. Il en est de même pour les établissements scolaires de la ville.
‘’Tout le monde est en observation. C’est dans les heures qui arrivent en fonction de l’évolution de la situation que les gens vont sortir pour reprendre les activités. C’est demain (mercredi) que la reprise pourra être totale’’, explique à APA, un cadre de banque.
Lundi soir, dans une déclaration radiotélévisée lue par le ministre chargé de la défense Alain Richard Donwahi, le gouvernement ivoirien a dit avoir trouvé ‘’un accord sur les modalités de sortie de crise’’’, à l’issue de deux jours d’échanges entre l’état-major des armées et les soldats’’.
Depuis vendredi, des soldats au nombre de 8400, sont dans les rues pour réclamer le paiement de reliquat de primes.
CK-MC/ls/APA