L’un des meneurs de la mutinerie au corridor Sud de Bouaké, interrogé par Politikafrique.info relate le soulèvement.
Pourquoi vous avez repris les armes et paralysés le pays pendant plusieurs jours?
Nous sommes sortis des casernes pour protester contre la suppression de nos primes. On avait un accord les autorités en janvier et il s’était engagé à nous régler la totalité des 12 millions fcfa promis dès fin février. On avait reçu cinq millions fcfa, et le reliquat en février. Ensuite, on a accepté jusqu’à fin avril. Au lieu de nous payer, on a envoyé des imams pour demander de laisser tomber. Les personnes autour du Président Alassane Ouattara ne lui disent pas la vérité. Nous n’avons jamais renoncé à ces primes. Les soldats qui sont allé faire du théâtre chez Ouattara ne nous représentaient pas. Nous sommes militaires et hommes en armes. Une promesse doit être respectée. Par exemple, si votre papa vous promet 100 fcfa, il vous remet une avance de 25 francs cfa et promet de vous donner le reste après. Et un jour, votre frère part dire à votre père que vous renoncez sans vous prévenir, ça sera normal que vous vous fâchez.
Vous rendez vous compte que vous faites du mal à Alassane Ouattara?
Alassane Ouattara c’est notre papa, on l’aime mais on a été obligé de sortir pour qu’il sache que les gens autour de lui ne disent pas la vérité.
Vous avez promis de quitter les corridors dimanche, et vous n’avez pas respecté cette promesse. Pourquoi?
Nous avons demandé à négocier avec les colonels Wattao, Cherif et Zakaria. On s’est parlé dimanche vers 19 heures à Ngakadolikro. Ce sont eux qui nous ont appris le maniement des armes. Ils nous ont demandé de libérer les corridors et de rentrer en casernes pour continuer les discussions. Dimanche 14 mai, nous avons accepté et avons libéré les corridors à Bouaké. A notre grande surprise, les gendarmes qui étaient censés rester aux corridors ont déserté . Donc pour notre sécurité et celle de la ville, on a repris position aux corridors vers 8 heures, le 15 mai. Quand nous avons été informés de l’accord aujourd’hui matin ( mardi 16 mai) , nous avons libéré les corridors. Nous avons passé le message à tous nos camarades qui sont rentrés en casernes. Maintenant on attend la mise en oeuvre de l’accord.
Pourquoi vous avez repris les armes et paralysés le pays pendant plusieurs jours?
Nous sommes sortis des casernes pour protester contre la suppression de nos primes. On avait un accord les autorités en janvier et il s’était engagé à nous régler la totalité des 12 millions fcfa promis dès fin février. On avait reçu cinq millions fcfa, et le reliquat en février. Ensuite, on a accepté jusqu’à fin avril. Au lieu de nous payer, on a envoyé des imams pour demander de laisser tomber. Les personnes autour du Président Alassane Ouattara ne lui disent pas la vérité. Nous n’avons jamais renoncé à ces primes. Les soldats qui sont allé faire du théâtre chez Ouattara ne nous représentaient pas. Nous sommes militaires et hommes en armes. Une promesse doit être respectée. Par exemple, si votre papa vous promet 100 fcfa, il vous remet une avance de 25 francs cfa et promet de vous donner le reste après. Et un jour, votre frère part dire à votre père que vous renoncez sans vous prévenir, ça sera normal que vous vous fâchez.
Vous rendez vous compte que vous faites du mal à Alassane Ouattara?
Alassane Ouattara c’est notre papa, on l’aime mais on a été obligé de sortir pour qu’il sache que les gens autour de lui ne disent pas la vérité.
Vous avez promis de quitter les corridors dimanche, et vous n’avez pas respecté cette promesse. Pourquoi?
Nous avons demandé à négocier avec les colonels Wattao, Cherif et Zakaria. On s’est parlé dimanche vers 19 heures à Ngakadolikro. Ce sont eux qui nous ont appris le maniement des armes. Ils nous ont demandé de libérer les corridors et de rentrer en casernes pour continuer les discussions. Dimanche 14 mai, nous avons accepté et avons libéré les corridors à Bouaké. A notre grande surprise, les gendarmes qui étaient censés rester aux corridors ont déserté . Donc pour notre sécurité et celle de la ville, on a repris position aux corridors vers 8 heures, le 15 mai. Quand nous avons été informés de l’accord aujourd’hui matin ( mardi 16 mai) , nous avons libéré les corridors. Nous avons passé le message à tous nos camarades qui sont rentrés en casernes. Maintenant on attend la mise en oeuvre de l’accord.