Bouaké - Les soldats mutins ont libéré mardi, aux environs de 10H 00, les corridors de Bouaké qu’ils tenaient depuis vendredi, suite à leur mouvement de revendication du reliquat de primes à eux promis par le gouvernement, a constaté l’AIP sur place.
Les gendarmes et policiers ont repris leur position pour assurer le service habituel dans les corridors, suite à la promesse des mutins de rentrer en caserne.
Après une déclaration du ministre de la Défense, Alain Richard Donwahi, faisant, lundi, état d’un accord trouvé avec les soldats mutinés, les coups de feu ont cessé dans la ville de Bouaké, mais les soldats mécontents tenaient leurs positions, y compris les corridors jusqu’à ce mardi matin.
Quelques heures plus tôt, les premiers véhicules qui sortaient de la ville ou y entraient étaient obligés de négocier le passage avec eux. Les grandes compagnies de transport et les minicars ont repris le travail très tôt le matin, en acceptant les négociations avec les mutins, avant que ces derniers ne cèdent la place aux policiers et aux gendarmes au corridor sud.
"Depuis quelques jours, nos véhicules sont immobilisés. Ça fait plein de millions de pertes par jour", a déclaré le chef de gare de la compagnie AVS, Doumbia Abdoulaye, rencontré au corridor sud. Il a salué l’acte des militaires, mais dit être venu constater l’effectivité de la libération pour voir s’il peut travailler dans la sécurité, avant de lancer des cars.
Par ailleurs, la vie reprend timidement son cours normal dans la ville. Des magasins, services administratifs et banques sont encore fermés, mais le petit commerce et les artisans reprennent progressivement leurs activités.
(AIP)
Nbf/akn/kp
Les gendarmes et policiers ont repris leur position pour assurer le service habituel dans les corridors, suite à la promesse des mutins de rentrer en caserne.
Après une déclaration du ministre de la Défense, Alain Richard Donwahi, faisant, lundi, état d’un accord trouvé avec les soldats mutinés, les coups de feu ont cessé dans la ville de Bouaké, mais les soldats mécontents tenaient leurs positions, y compris les corridors jusqu’à ce mardi matin.
Quelques heures plus tôt, les premiers véhicules qui sortaient de la ville ou y entraient étaient obligés de négocier le passage avec eux. Les grandes compagnies de transport et les minicars ont repris le travail très tôt le matin, en acceptant les négociations avec les mutins, avant que ces derniers ne cèdent la place aux policiers et aux gendarmes au corridor sud.
"Depuis quelques jours, nos véhicules sont immobilisés. Ça fait plein de millions de pertes par jour", a déclaré le chef de gare de la compagnie AVS, Doumbia Abdoulaye, rencontré au corridor sud. Il a salué l’acte des militaires, mais dit être venu constater l’effectivité de la libération pour voir s’il peut travailler dans la sécurité, avant de lancer des cars.
Par ailleurs, la vie reprend timidement son cours normal dans la ville. Des magasins, services administratifs et banques sont encore fermés, mais le petit commerce et les artisans reprennent progressivement leurs activités.
(AIP)
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