Depuis le mois de janvier 2017, une mutinerie a éclaté à Bouaké, la deuxième ville du pays avant de se répandre dans plusieurs autres villes dû aux soldats mécontents réclamant des primes, de meilleurs salaires, l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Plusieurs négociations avec le gouvernement ont permis de trouver un accord et d’observer une situation d’accalmie.
Le jeudi 11 mai 2017, une déclaration du porte-parole des mutins annonçant qu’ils renonçaient à leurs revendications d’ordres financiers suite à la rencontre avec le chef de l’Etat Alassane OUATTARA.
Toutefois le vendredi 12 mai 2017, ces mutins ne se reconnaissent pas dans l’engagement pris par leur porte-parole et exigent que le gouvernement leur verse le reliquat de 7 millions de franc. Ainsi ; ils vont descendre dans la rues avec les armes tirant à Abidjan, Bouaké, Daloa, Korhogo Man etc.
Ces mouvements d’humeurs des mutins ont atteint leur paroxysme le lundi 15 mai 2017 avec la fermeture de certaines entrées et sorties des grandes villes paralysant ainsi les différentes activités économiques avec pour conséquence la violation du droit à la liberté de circulation et de mouvement. Au surplus ces manifestions ont entrainé une violation du droit à la vie et à l’intégrité physique car auraient causé des pertes en vies humaines et des blessés au sein des innocentes populations déjà fragilisées par les crises à répétition.
Au soir du lundi 15 Mai 2017, une déclaration du ministre délégué auprès du Président de la république chargé de la défense fait état d’un accord trouvé avec les mutins sans toutefois préciser son contenu.
Le FOSCAO Côte d’Ivoire reste préoccuper par cette situation qui nuit gravement à la stabilité que la Côte d’Ivoire avait commencé à retrouver après plusieurs années de souffrance.
Le FOSCAO Côte d’Ivoire condamne ces actes des mutins car aucune revendication ne doit se faire avec les armes ;
Le FOSCAO Côte d’Ivoire appelle les deux parties à privilégier le dialogue en vue de trouver une solution durable censée mettre un terme à cette mutinerie;
Le FOSCAO Côte d’Ivoire demande enfin au gouvernement de dévoiler le contenu de l’accord conclu le lundi 15 mai 2017 avec les mutins en vue de rassurer les populations ainsi que les partenaires au développement ;
Le FOSCAO Côte d’Ivoire recommande la mise en place d’un comité de mise en œuvre et de suivi du contenu de l’accord composé respectivement du gouvernement, des mutins, de l’assemblée nationale et la société civile en vue de garantir sa mise en œuvre et prévenir la survenance d’éventuels soulèvements des mutins.
Pour le FOSCAO Côte d’Ivoire
Le Coordonnateur national
Drissa SOULAMA
Le jeudi 11 mai 2017, une déclaration du porte-parole des mutins annonçant qu’ils renonçaient à leurs revendications d’ordres financiers suite à la rencontre avec le chef de l’Etat Alassane OUATTARA.
Toutefois le vendredi 12 mai 2017, ces mutins ne se reconnaissent pas dans l’engagement pris par leur porte-parole et exigent que le gouvernement leur verse le reliquat de 7 millions de franc. Ainsi ; ils vont descendre dans la rues avec les armes tirant à Abidjan, Bouaké, Daloa, Korhogo Man etc.
Ces mouvements d’humeurs des mutins ont atteint leur paroxysme le lundi 15 mai 2017 avec la fermeture de certaines entrées et sorties des grandes villes paralysant ainsi les différentes activités économiques avec pour conséquence la violation du droit à la liberté de circulation et de mouvement. Au surplus ces manifestions ont entrainé une violation du droit à la vie et à l’intégrité physique car auraient causé des pertes en vies humaines et des blessés au sein des innocentes populations déjà fragilisées par les crises à répétition.
Au soir du lundi 15 Mai 2017, une déclaration du ministre délégué auprès du Président de la république chargé de la défense fait état d’un accord trouvé avec les mutins sans toutefois préciser son contenu.
Le FOSCAO Côte d’Ivoire reste préoccuper par cette situation qui nuit gravement à la stabilité que la Côte d’Ivoire avait commencé à retrouver après plusieurs années de souffrance.
Le FOSCAO Côte d’Ivoire condamne ces actes des mutins car aucune revendication ne doit se faire avec les armes ;
Le FOSCAO Côte d’Ivoire appelle les deux parties à privilégier le dialogue en vue de trouver une solution durable censée mettre un terme à cette mutinerie;
Le FOSCAO Côte d’Ivoire demande enfin au gouvernement de dévoiler le contenu de l’accord conclu le lundi 15 mai 2017 avec les mutins en vue de rassurer les populations ainsi que les partenaires au développement ;
Le FOSCAO Côte d’Ivoire recommande la mise en place d’un comité de mise en œuvre et de suivi du contenu de l’accord composé respectivement du gouvernement, des mutins, de l’assemblée nationale et la société civile en vue de garantir sa mise en œuvre et prévenir la survenance d’éventuels soulèvements des mutins.
Pour le FOSCAO Côte d’Ivoire
Le Coordonnateur national
Drissa SOULAMA