Les quatre jours de mutinerie en Côte d’Ivoire ont occasionné officiellement 4 pertes en vies humaines et 9 blessés. Une procédure est-elle ouverte contre de présumés auteurs ? Politikafrique.info est allé au Tribunal Militaire d’Abidjan ce 17 mai 2017.
La vie reprend son cours normal en Côte d’Ivoire après quatre jours de mutinerie. Mais ce n’est pas le cas pour les victimes du conflit, notamment les familles des 4 morts enregistrés et les 9 blessés, selon les chiffres officiels. Pour savoir si justice leur sera rendue, Politikafrique.info s’est rendu ce 17 mai 2017 au Tribunal Militaire d’Abidjan.
A la question, aura- t-il des sanctions pour les civils tués lors des mutineries, le doyen des juges d’instructions du parquet, le commandant Koffi Roger répond que, fait-il comprendre avant de nous renvoyer vers le magistrat Dosso.
Là-bas, même son de cloche. < Nous n’avons pas le droit de parler. Nous le faisons seulement si le commissaire du gouvernement nous en donne la délégation. Il faut attendre son retour>, soutient le magistrat Dosso dans son bureau. Non sans préciser: < Nous aussi, nous reprenons le travail aujourd’hui. Nous n’avons pas d’informations particulières ou supplémentaires. Restez à l’écoute du Commissaire général>.
Selon la secrétaire du Commissaire du gouvernement, ce dernier serait en mission. Aucune date énoncée pour son retour.
Moïse ACHIRO.
La vie reprend son cours normal en Côte d’Ivoire après quatre jours de mutinerie. Mais ce n’est pas le cas pour les victimes du conflit, notamment les familles des 4 morts enregistrés et les 9 blessés, selon les chiffres officiels. Pour savoir si justice leur sera rendue, Politikafrique.info s’est rendu ce 17 mai 2017 au Tribunal Militaire d’Abidjan.
A la question, aura- t-il des sanctions pour les civils tués lors des mutineries, le doyen des juges d’instructions du parquet, le commandant Koffi Roger répond que
Là-bas, même son de cloche. < Nous n’avons pas le droit de parler. Nous le faisons seulement si le commissaire du gouvernement nous en donne la délégation. Il faut attendre son retour>, soutient le magistrat Dosso dans son bureau. Non sans préciser: < Nous aussi, nous reprenons le travail aujourd’hui. Nous n’avons pas d’informations particulières ou supplémentaires. Restez à l’écoute du Commissaire général>.
Selon la secrétaire du Commissaire du gouvernement, ce dernier serait en mission. Aucune date énoncée pour son retour.
Moïse ACHIRO.