Le chef d’état-major général des armées (CEMAG) de Côte d’Ivoire, le général de division Touré Sekou, a appelé, jeudi, à Bouaké, la population ivoirienne à avoir toujours confiance en son armée, tout en lui présentant ses excuses pour les préjudices subis au cours de la récente mutinerie des soldats.
Lors d’une visite qu’il a effectué pour s'enquérir de la situation qui prévaut dans la capitale de Gbêkê quelque 48H après ces mouvements d’humeur et y rencontrer ses hommes, le CEMAG a demandé aux ivoiriens d’accompagner leur armée de bénédictions, afin qu’elle puisse "redresser la barre" pour le retour définitif de la paix.
"Nous sommes tous responsables et chacun doit faire un effort à son niveau. Je vous fais confiance et nous aussi, chefs militaires, nous allons jouer notre rôle", a-t-il promis, se réjouissant du retour du calme dans la cité après l’accord trouvé entre les mutins et le gouvernement.
Du 12 au 16 mai, une mutinerie des militaires du contingent 8400 a troublé plusieurs villes du pays avec des tirs nourris pour réclamer le reversement de reliquat de primes après qu’un des leurs a annoncé devant le président de la République, Alassane Ouattara, qu’ils renonçaient toute revendication d’ordre financier. A Bouaké (centre), la situation était très tendue samedi et dimanche lorsqu’un ex-combattant a succombé des suites de ses blessures par balles, rappelle-t-on.
Nbf/kp
Lors d’une visite qu’il a effectué pour s'enquérir de la situation qui prévaut dans la capitale de Gbêkê quelque 48H après ces mouvements d’humeur et y rencontrer ses hommes, le CEMAG a demandé aux ivoiriens d’accompagner leur armée de bénédictions, afin qu’elle puisse "redresser la barre" pour le retour définitif de la paix.
"Nous sommes tous responsables et chacun doit faire un effort à son niveau. Je vous fais confiance et nous aussi, chefs militaires, nous allons jouer notre rôle", a-t-il promis, se réjouissant du retour du calme dans la cité après l’accord trouvé entre les mutins et le gouvernement.
Du 12 au 16 mai, une mutinerie des militaires du contingent 8400 a troublé plusieurs villes du pays avec des tirs nourris pour réclamer le reversement de reliquat de primes après qu’un des leurs a annoncé devant le président de la République, Alassane Ouattara, qu’ils renonçaient toute revendication d’ordre financier. A Bouaké (centre), la situation était très tendue samedi et dimanche lorsqu’un ex-combattant a succombé des suites de ses blessures par balles, rappelle-t-on.
Nbf/kp