A Bouaké, la mutinerie du week-end dernier, la deuxième en quatre mois, a laissé des traces dans les esprits. Au-delà de la méfiance de plus en plus ancrée des civils envers les militaires, la défiance envers le gouvernement et la façon dont il a géré le problème se fait de plus en plus entendre, notamment au sein de la société civile.
Dans sa boutique non loin du centre de Bouaké, Adama se lamente au milieu des objets artisanaux qu’il ne parvient plus à vendre. Les mutineries à répétition ont fait fuir les étrangers et les rares touristes qui constituaient sa clientèle.
« Les soulèvements des militaires, deux fois en six mois, personnes ne peut avoir confiance, on a peur, admet le commerçant. Maintenant on ne sait pas où on va. »
Sur les deux campus... suite de l'article sur RFI
Dans sa boutique non loin du centre de Bouaké, Adama se lamente au milieu des objets artisanaux qu’il ne parvient plus à vendre. Les mutineries à répétition ont fait fuir les étrangers et les rares touristes qui constituaient sa clientèle.
« Les soulèvements des militaires, deux fois en six mois, personnes ne peut avoir confiance, on a peur, admet le commerçant. Maintenant on ne sait pas où on va. »
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