Bouaké (Côte d'Ivoire) - Les trois décès pendant l'opération de dispersion des ex-rebelles démobilisés qui bloquaient l'entrée sud de Bouaké (centre) sont dus à l'explosion d'une grenade dégoupillée par des manifestants, affirme le ministère de l'Intérieur dans un communiqué mardi après-midi.
"Les forces de sécurité ont déployé les moyens conventionnels, (...) certains des manifestants armés ont dégoupillé une grenade offensive qui a explosé en leur sein", selon le texte du communiqué signé du ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko.
"Le bilan à cette heure est de trois personnes décédées suite à l'éclat des fragments de grenade, quatorze blessés dont quatre cas graves".
"Du côté des forces de l'ordre, trois éléments de la Gendarmerie et deux éléments de police ont été blessés par des projectiles", précise le texte.
"Le Gouvernement appelle au calme et invite nos concitoyens à poser leurs préoccupations aux autorités dans le calme et dans le respect des lois", conclut le communiqué.
Les "démobilisés" sont d'anciens rebelles qui n'ont pas été intégrés à l'armée, contrairement aux soldats qui s'étaient mutinés il y a une dizaine de jours. Environ 6.000 "démobilisés", selon leur propre compte, réclament chacun 18 millions de francs CFA de primes (27.000 euros) alors que les 8.400 mutins ont obtenu chacun 12 millions (18.000 euros) après avoir mené deux mouvements en janvier et mai.
pgf/jpc
"Les forces de sécurité ont déployé les moyens conventionnels, (...) certains des manifestants armés ont dégoupillé une grenade offensive qui a explosé en leur sein", selon le texte du communiqué signé du ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko.
"Le bilan à cette heure est de trois personnes décédées suite à l'éclat des fragments de grenade, quatorze blessés dont quatre cas graves".
"Du côté des forces de l'ordre, trois éléments de la Gendarmerie et deux éléments de police ont été blessés par des projectiles", précise le texte.
"Le Gouvernement appelle au calme et invite nos concitoyens à poser leurs préoccupations aux autorités dans le calme et dans le respect des lois", conclut le communiqué.
Les "démobilisés" sont d'anciens rebelles qui n'ont pas été intégrés à l'armée, contrairement aux soldats qui s'étaient mutinés il y a une dizaine de jours. Environ 6.000 "démobilisés", selon leur propre compte, réclament chacun 18 millions de francs CFA de primes (27.000 euros) alors que les 8.400 mutins ont obtenu chacun 12 millions (18.000 euros) après avoir mené deux mouvements en janvier et mai.
pgf/jpc