Odienné - Des démobilisés ont envahi, mardi, le corridor sud d’Odienné pour dénoncer les tueries de leurs camarades à Bouaké et appellent le président de la République à entamer des discussions avec leurs représentants pour le paiement de leurs primes.
"Nous ne sommes pas ici pour casser ni empêcher la circulation des personnes et des biens, mais juste nous faire entendre. Nous souhaitons que le président de la République entame des discussions avec nos délégués. Nous avons faim et nos enfants ne vont pas à l’école depuis des années, nous voulons notre argent. Nos camarades de Bouaké, pour avoir demandé ce qu’on leur doit, ont été tués, nous aussi nous sommes prêts à mourir pour notre argent", ont annoncé ces démobilisés.
Plus d’un millier d’ex-combattants qui avaient été démobilisés par la défunte ADDR, disent n’avoir été jamais désarmés. Ils appellent le président de la République à la discussion pour que la vérité sur leur situation éclate.
Il y a quelques jours, ils avaient manifesté à la préfecture d’Odienné pour réclamer sans succès le paiement de leurs primes issues des accords Ouagadougou et l’amélioration de leurs conditions de vie, rappelle-t-on.
(AIP)
SS/kp
"Nous ne sommes pas ici pour casser ni empêcher la circulation des personnes et des biens, mais juste nous faire entendre. Nous souhaitons que le président de la République entame des discussions avec nos délégués. Nous avons faim et nos enfants ne vont pas à l’école depuis des années, nous voulons notre argent. Nos camarades de Bouaké, pour avoir demandé ce qu’on leur doit, ont été tués, nous aussi nous sommes prêts à mourir pour notre argent", ont annoncé ces démobilisés.
Plus d’un millier d’ex-combattants qui avaient été démobilisés par la défunte ADDR, disent n’avoir été jamais désarmés. Ils appellent le président de la République à la discussion pour que la vérité sur leur situation éclate.
Il y a quelques jours, ils avaient manifesté à la préfecture d’Odienné pour réclamer sans succès le paiement de leurs primes issues des accords Ouagadougou et l’amélioration de leurs conditions de vie, rappelle-t-on.
(AIP)
SS/kp