Bouaké - Le nombre officiel d’ex-combattants décédés suite à la libération du corridor de Bouaké ce matin est passé à quatre et les blessés à 16, aux environs de 15H00, selon le directeur général du Centre hospitalier universitaire (CHU), Pr Diané Bamourou.
Parmi les quatre décédés, trois étaient arrivés au CHU déjà morts et le quatrième a succombé en salle de réanimation.
Deux versions expliquent que les blessés l’ont été par une grenade offensive. Les ex-combattants qui disent voir affronté les forces régulières à mains nues affirment que la grenade provient des forces de sécurité qui l’auraient laissé tomber au moment de leur repli stratégique face à la pression des manifestants. Un ex-combattant l’aurait ramassé mais n’ayant pu la relancer à temps, elle a explosé, causant les blessures.
Selon des éléments des forces de sécurité et des riverains rencontrés sur les lieux de l’affrontement, c’est l’ex-combattant lui-même qui a dégoupillé la grenade mais dans son hésitation de la lancer, elle a explosé et blessé plusieurs d’entre eux.
Par ailleurs, aux environs de 6H00 du matin, l’on a entendu des détonations et senti l’odeur de gaz lacrymogènes utilisés par les forces de sécurité pour disperser les ex-combattants qui tenaient depuis lundi le corridor Sud de Bouaké.
(AIP)
nbf/fmo
Parmi les quatre décédés, trois étaient arrivés au CHU déjà morts et le quatrième a succombé en salle de réanimation.
Deux versions expliquent que les blessés l’ont été par une grenade offensive. Les ex-combattants qui disent voir affronté les forces régulières à mains nues affirment que la grenade provient des forces de sécurité qui l’auraient laissé tomber au moment de leur repli stratégique face à la pression des manifestants. Un ex-combattant l’aurait ramassé mais n’ayant pu la relancer à temps, elle a explosé, causant les blessures.
Selon des éléments des forces de sécurité et des riverains rencontrés sur les lieux de l’affrontement, c’est l’ex-combattant lui-même qui a dégoupillé la grenade mais dans son hésitation de la lancer, elle a explosé et blessé plusieurs d’entre eux.
Par ailleurs, aux environs de 6H00 du matin, l’on a entendu des détonations et senti l’odeur de gaz lacrymogènes utilisés par les forces de sécurité pour disperser les ex-combattants qui tenaient depuis lundi le corridor Sud de Bouaké.
(AIP)
nbf/fmo