Abidjan - Les militaires détenant des armes qui ne sont pas leur dotation, sont invités à les déposer auprès des commandants de leurs régions militaires.
Dans un communiqué dont copie est parvenue mardi à l’AIP, le commissaire du gouvernement demande à tous les militaires détenteurs d’armes ne relevant pas de leur dotation à les déposer auprès des commandants des régions militaires d’Abidjan, Bouaké, Daloa et de Korhogo avant le 31 mai, délai de rigueur, tout en menaçant de radiation des effectifs "sans préjudice des sanctions pénales encourues allant d’une peine d’emprisonnement de 10 à 20 ans et d’une amende de 5 000 000 à 10 000 000 de francs", tout militaire appréhendé en possession d’armes ne constituant pas sa dotation légale.
A l’occasion de la mutinerie survenue du 12 au 16 mai dans plusieurs localités du pays dont Bouaké où des militaires ont emporté des armes de guerre qui étaient entreposées dans une villa appartenant à M. Kamaraté Souleymane, alias "Soul to Soul", rappelle-t-on.
Selon le commissaire du gouvernement, la détention ou l’entreposage d’armes de première catégorie sont constitutifs
d’infractions pénales prévues et punies par la loi du 23 décembre 1998 portant répression des infractions à la règlementation sur certaines munitions et substances explosives et le décret du 24 février 1999 portant règlementation des armes et munitions.
D’ailleurs, lors d’une visite à Bouaké, jeudi, le chef d’état-major général des armées (CEMAG), le Général de division, Touré Sékou, a annoncé qu’une enquête a été ouverte pour la recherche des éventuelles caches d’armes à Bouaké , rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Dans un communiqué dont copie est parvenue mardi à l’AIP, le commissaire du gouvernement demande à tous les militaires détenteurs d’armes ne relevant pas de leur dotation à les déposer auprès des commandants des régions militaires d’Abidjan, Bouaké, Daloa et de Korhogo avant le 31 mai, délai de rigueur, tout en menaçant de radiation des effectifs "sans préjudice des sanctions pénales encourues allant d’une peine d’emprisonnement de 10 à 20 ans et d’une amende de 5 000 000 à 10 000 000 de francs", tout militaire appréhendé en possession d’armes ne constituant pas sa dotation légale.
A l’occasion de la mutinerie survenue du 12 au 16 mai dans plusieurs localités du pays dont Bouaké où des militaires ont emporté des armes de guerre qui étaient entreposées dans une villa appartenant à M. Kamaraté Souleymane, alias "Soul to Soul", rappelle-t-on.
Selon le commissaire du gouvernement, la détention ou l’entreposage d’armes de première catégorie sont constitutifs
d’infractions pénales prévues et punies par la loi du 23 décembre 1998 portant répression des infractions à la règlementation sur certaines munitions et substances explosives et le décret du 24 février 1999 portant règlementation des armes et munitions.
D’ailleurs, lors d’une visite à Bouaké, jeudi, le chef d’état-major général des armées (CEMAG), le Général de division, Touré Sékou, a annoncé qu’une enquête a été ouverte pour la recherche des éventuelles caches d’armes à Bouaké , rappelle-t-on.
(AIP)
kp