Abidjan - Amnesty International a demandé mercredi aux autorités ivoiriennes d'ouvrir d'urgence une enquête indépendante après les violences du mois de mai marqué par des mutineries et des manifestations d'anciens rebelles démobilisés, qui ont fait 8 morts.
"Les autorités en Côte d'Ivoire doivent ouvrir de toute urgence une enquête indépendante sur les décès de huit personnes (...) et doivent porter les responsables en justice dans des procès équitables" a fait savoir l'ONG de défense des droits de l'Homme dans un communiqué.
"Bien qu'une déclaration du chef de l'état major ivoirien (NDLR: Sékou Touré, le 15 mai) ait mis en garde les mutins sur de potentielles sanctions disciplinaires, elle n'a pas précisé que les auteurs présumés seraient l'objet d'une enquête et traduits en justice (...) dans un tribunal pénal ordinaire", s'alarme Amnesty International.
L'ONG rappelle que les autorités ivoiriennes "n'ont pas procédé à une enquête indépendante" sur les décès "survenus lors des mutineries précédentes en janvier", qui avait vu des soldats bloquer pendant une semaine plusieurs villes du pays.
"La fréquence des mutineries - c'est la troisième mutinerie en 2017 et la quatrième depuis 2014 - soulève de sérieuses inquiétudes quant à la capacité du gouvernement à exercer un contrôle civil sur certaines parties de l'armée et à responsabiliser les membres des forces armées sur les violations des droits de l'Homme", s'inquiète l'ONG.
La Côte d'Ivoire a fait face en janvier et en mai à des mutineries de soldats qui réclamaient des primes. Ce groupe au nombre de 8.500 hommes, qui ont été intégrés par la suite dans l'armée, étaient des membres des Forces nouvelles, rébellion qui avait soutenu pendant la période de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 l'actuel président, Alassane Ouattara.
Ils ont obtenu le paiement de 12 millions de francs CFA de primes (18.000 euros).
Cette révolte a été suivie d'un mouvement d'anciens rebelles qui n'avaient pas été intégrés à l'armée et qui ont vainement réclamé des primes similaires.
Quatre personnes sont mortes dans différentes villes du pays lors du mouvement des mutins et quatre démobilisés ont été tués lors de la dispersion de leur manifestation à Bouaké (centre).
sc/pgf/jh
"Les autorités en Côte d'Ivoire doivent ouvrir de toute urgence une enquête indépendante sur les décès de huit personnes (...) et doivent porter les responsables en justice dans des procès équitables" a fait savoir l'ONG de défense des droits de l'Homme dans un communiqué.
"Bien qu'une déclaration du chef de l'état major ivoirien (NDLR: Sékou Touré, le 15 mai) ait mis en garde les mutins sur de potentielles sanctions disciplinaires, elle n'a pas précisé que les auteurs présumés seraient l'objet d'une enquête et traduits en justice (...) dans un tribunal pénal ordinaire", s'alarme Amnesty International.
L'ONG rappelle que les autorités ivoiriennes "n'ont pas procédé à une enquête indépendante" sur les décès "survenus lors des mutineries précédentes en janvier", qui avait vu des soldats bloquer pendant une semaine plusieurs villes du pays.
"La fréquence des mutineries - c'est la troisième mutinerie en 2017 et la quatrième depuis 2014 - soulève de sérieuses inquiétudes quant à la capacité du gouvernement à exercer un contrôle civil sur certaines parties de l'armée et à responsabiliser les membres des forces armées sur les violations des droits de l'Homme", s'inquiète l'ONG.
La Côte d'Ivoire a fait face en janvier et en mai à des mutineries de soldats qui réclamaient des primes. Ce groupe au nombre de 8.500 hommes, qui ont été intégrés par la suite dans l'armée, étaient des membres des Forces nouvelles, rébellion qui avait soutenu pendant la période de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 l'actuel président, Alassane Ouattara.
Ils ont obtenu le paiement de 12 millions de francs CFA de primes (18.000 euros).
Cette révolte a été suivie d'un mouvement d'anciens rebelles qui n'avaient pas été intégrés à l'armée et qui ont vainement réclamé des primes similaires.
Quatre personnes sont mortes dans différentes villes du pays lors du mouvement des mutins et quatre démobilisés ont été tués lors de la dispersion de leur manifestation à Bouaké (centre).
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