Dans la nuit du 15 au 16 mai, Alassane Ouattara, confronté à la quatrième contestation militaire en trois ans, a dû céder aux revendications des mutins. Retour sur une crise qui soulève de nombreuses interrogations.
L’effervescence des grands jours règne dans certaines artères de Bouaké. Autour des banques, on joue des coudes, on s’apostrophe, on rit. Ce mardi 16 mai, s’ils n’ont plus leur arme à la main et ont remisé leur uniforme, ce sont bien des militaires qui s’apprêtent à passer au guichet.
Mutins la veille, ils sont venus récupérer les 5 millions de F CFA (7 600 euros) que l’État ivoirien a transférés sur leurs comptes bancaires. « Je reviendrai demain », confie, jovial, un sergent. L’homme est détendu : il vient d’obtenir gain... suite de l'article sur Jeune Afrique
L’effervescence des grands jours règne dans certaines artères de Bouaké. Autour des banques, on joue des coudes, on s’apostrophe, on rit. Ce mardi 16 mai, s’ils n’ont plus leur arme à la main et ont remisé leur uniforme, ce sont bien des militaires qui s’apprêtent à passer au guichet.
Mutins la veille, ils sont venus récupérer les 5 millions de F CFA (7 600 euros) que l’État ivoirien a transférés sur leurs comptes bancaires. « Je reviendrai demain », confie, jovial, un sergent. L’homme est détendu : il vient d’obtenir gain... suite de l'article sur Jeune Afrique