Souleymane Kamagaté, chef du protocole du président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire Guillaume Soro, a été entendu vendredi par des enquêteurs sur la découverte le 15 mai d'une cache d'armes à Bouaké, épicentre des récentes mutineries de soldats.
"Souleymane Kamagaté dit Soul To Soul a été entendu par le procureur,
assisté d'un officier de police judiciaire pendant près de trois heures dans
les locaux de la gendarmerie" a expliqué à la presse Moussa Touré, directeur
de la Communication à l'Assemblée nationale.
"Les questions lui ont été posées sur cette affaire de cache d'armes et il
a répondu qu'il n'était ni l'acquéreur et ni le propriétaire de ces armes", a
poursuivi M. Touré.
L'audience a été suspendue pour être reprise lundi prochain.
M. Touré avait auparavant déclaré à l'AFP que Souleymane Kamagaté avait été
convoqué à la brigade de recherches de la gendarmerie nationale.
"Que la lumière soit faite sur cette affaire et que l'on sache qui a fait
quoi", a-t-il écrit sur son compte facebook.
Cette convocation intervient après la découverte à la mi-mai d'une
importante cache d'armes dans un domicile donné pour être une propriété de M.
Kamagaté, un proche du président de l'Assemblée nationale.
La presse nationale avait alors parlé d'armes lourdes retrouvées dans ces
lieux, notamment des kalachnikovs, des munitions et des lance-roquettes.
Le ministre ivoirien de la Défense Alain Richard Donwahi avait annoncé
l'ouverture d'une "enquête afin de situer les responsabilités".
Les mutineries de la mi-mai, qui ont paralysé les activités de différentes
villes pendant plusieurs jours, ont fait au total quatre morts et neuf
blessés, selon le bilan du gouvernement. Un accord a permis de mettre fin au
mouvement.
Une conclusion peu appréciée par d'ex-rebelles ivoiriens démobilisés, qui
ont réclamé des primes similaires à celles des mutins. Les manifestations des
"démobilisés" se sont soldées par la mort de quatre d'entre eux en début de
semaine.
M. Soro est un ancien chef de la rébellion de 2002-2011 dont la ville de
Bouaké était le fief.
Le président de l'Assemblée nationale, à qui certains prêtent des ambitions
présidentielles, s'est gardé d'intervenir dans la crise, mais la présence
d'anciens "ComZone" aux négociations sur la mutinerie a rappelé que ces
ex-chefs rebelles sont encore puissants.
ck/eak/jlb
"Souleymane Kamagaté dit Soul To Soul a été entendu par le procureur,
assisté d'un officier de police judiciaire pendant près de trois heures dans
les locaux de la gendarmerie" a expliqué à la presse Moussa Touré, directeur
de la Communication à l'Assemblée nationale.
"Les questions lui ont été posées sur cette affaire de cache d'armes et il
a répondu qu'il n'était ni l'acquéreur et ni le propriétaire de ces armes", a
poursuivi M. Touré.
L'audience a été suspendue pour être reprise lundi prochain.
M. Touré avait auparavant déclaré à l'AFP que Souleymane Kamagaté avait été
convoqué à la brigade de recherches de la gendarmerie nationale.
"Que la lumière soit faite sur cette affaire et que l'on sache qui a fait
quoi", a-t-il écrit sur son compte facebook.
Cette convocation intervient après la découverte à la mi-mai d'une
importante cache d'armes dans un domicile donné pour être une propriété de M.
Kamagaté, un proche du président de l'Assemblée nationale.
La presse nationale avait alors parlé d'armes lourdes retrouvées dans ces
lieux, notamment des kalachnikovs, des munitions et des lance-roquettes.
Le ministre ivoirien de la Défense Alain Richard Donwahi avait annoncé
l'ouverture d'une "enquête afin de situer les responsabilités".
Les mutineries de la mi-mai, qui ont paralysé les activités de différentes
villes pendant plusieurs jours, ont fait au total quatre morts et neuf
blessés, selon le bilan du gouvernement. Un accord a permis de mettre fin au
mouvement.
Une conclusion peu appréciée par d'ex-rebelles ivoiriens démobilisés, qui
ont réclamé des primes similaires à celles des mutins. Les manifestations des
"démobilisés" se sont soldées par la mort de quatre d'entre eux en début de
semaine.
M. Soro est un ancien chef de la rébellion de 2002-2011 dont la ville de
Bouaké était le fief.
Le président de l'Assemblée nationale, à qui certains prêtent des ambitions
présidentielles, s'est gardé d'intervenir dans la crise, mais la présence
d'anciens "ComZone" aux négociations sur la mutinerie a rappelé que ces
ex-chefs rebelles sont encore puissants.
ck/eak/jlb