x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le samedi 27 mai 2017 | Notre Voie

Zuénoula: le président des chefs de terre en colère contre Charles Diby Koffi

Les populations du département de Zuénoula ne sont contentes du travail du président du conseil régional de la Marahoué, Charles Diby Koffi. M. Djé Bi Djè, chef du village de Bohizra, dans la commune de Zuénoula, par ailleurs, président du conseil des chefs traditionnels et chefs de terre du département, et ses notables ont exprimé leur mécontentement à la presse, le 24 mai dernier, au Lycée Moderne de Zuénoula lors de la cérémonie de la Journée de l’Excellence organisée par ledit établissement.

« Nous constatons une discrimination notoire dans le travail du conseil régional de la Marahoué. Depuis sa mise en place, aucun village de Zuénoula n’a bénéficié d’un seul projet de développement. Au contraire, notre situation s’est empirée. Nos écoles tombent en ruine et sont pour la plupart en matériaux précaires», a dénoncé le chef Djè Bi Djè avant de taxer le conseil régional de la Marahoué de club des amis. « Nous remarquons que c’est un club d’amis ou de frères dont les actions sont uniquement basées dans le département de Bouaflé. J’affirme sans calomnie que les villages de Zuénoula sont laissés pour compte. Nos routes sont impraticables. Nos femmes meurent en donnant la vie. Le conseil régional n’a jusqu’ici construit aucun centre de santé, n’a réalisé aucun forage hydraulique dans nos villages. Par ailleurs, il n’y a aucun village électrifié à Zuénoula», a précisé le président du conseil des chefs de terre de Zuénoula. Le chef Djè Bi Djè en a visiblement gros sur le cœur contre le conseil régional de la Marahoué. « La région de la Marahoué ne s’arrête aux 12 villages Ayou et aux 33 villages Yohoré. Les 98 villages de Zuénoula attendent toujours les projets de développement », a-t-il fait savoir. Et de souligner que les membres des commissions du conseil régional ne viennent jamais vers les populations pour faire les comptes rendus et recenser leurs priorités. « Ils attendent la période des élections pour venir nous présenter des excuses flatteuses», dit-il avec amertume.



Eustache Goore Bi
Envoyé spécial à Zuénoula
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ