Bouaké - Les autorités locales ont annoncé vendredi à Bouaké, que la cache d’armes de guerre découverte lors de la récente mutinerie contenait un arsenal de trois tonnes, invitant leurs détenteurs à les déposer avant le 31 mai, au risque de répondre de leurs actes devant le tribunal au-delà de ce délai.
Le secrétaire général de préfecture Koné Vakaba, le maire Djibo Youssouf Nicolas et procureur de la République Koné Brahman, ont lancé l’appel conjoint lors d’une cérémonie d’information. Ils ont sollicité l’implication des chefs religieux, des leaders d’associations, des chefs traditionnels et de communautés dans la sensibilisation.
«L’heure est grave à Bouaké, ce n’est pas un jeu», a souligné le procureur de la République,appelant les détenteurs à déposer les armes à la 3e région militaire, chez le commandant de compagnie de gendarmerie, à la préfecture de région ou au parquet.
Il a insisté qu’il s’agit ‘’d’un arsenal de guerre’’ qui a été découvert. Entre autres, des grenades offensives, des mine-anti-personnelles, des 12/7, des RPG, des Kalachnikovs, des pistolets automatiques, des armes non marquées, des lance-roquettes.
Le procureur de la République a indiqué qu’au-delà du délai du 31 mai, les détenteurs qui seront pris vont répondre de leurs actes devant le tribunal. Ils sont passibles d’une peine de cinq à 10 ans d’emprisonnement avec une amende de 500 000 FCFA à cinq millions de francs CFA.
Lors du mouvement de colère des soldats du contingent 8400, l’on a appris la découverte d’une cache d’armes à Bouaké, dans la nuit du 14 au 15 mai. A cet effet, le chef d’état-major général des armées Touré Sékou avait effectué une visite des lieux la semaine dernière et annoncé l’ouverture d’une enquête.
nbf/cmas
Le secrétaire général de préfecture Koné Vakaba, le maire Djibo Youssouf Nicolas et procureur de la République Koné Brahman, ont lancé l’appel conjoint lors d’une cérémonie d’information. Ils ont sollicité l’implication des chefs religieux, des leaders d’associations, des chefs traditionnels et de communautés dans la sensibilisation.
«L’heure est grave à Bouaké, ce n’est pas un jeu», a souligné le procureur de la République,appelant les détenteurs à déposer les armes à la 3e région militaire, chez le commandant de compagnie de gendarmerie, à la préfecture de région ou au parquet.
Il a insisté qu’il s’agit ‘’d’un arsenal de guerre’’ qui a été découvert. Entre autres, des grenades offensives, des mine-anti-personnelles, des 12/7, des RPG, des Kalachnikovs, des pistolets automatiques, des armes non marquées, des lance-roquettes.
Le procureur de la République a indiqué qu’au-delà du délai du 31 mai, les détenteurs qui seront pris vont répondre de leurs actes devant le tribunal. Ils sont passibles d’une peine de cinq à 10 ans d’emprisonnement avec une amende de 500 000 FCFA à cinq millions de francs CFA.
Lors du mouvement de colère des soldats du contingent 8400, l’on a appris la découverte d’une cache d’armes à Bouaké, dans la nuit du 14 au 15 mai. A cet effet, le chef d’état-major général des armées Touré Sékou avait effectué une visite des lieux la semaine dernière et annoncé l’ouverture d’une enquête.
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