Diomandé Mégbê, le coordonnateur de la Cellule 39 (association de d’ex-combattants non intégrés dans l’armée) à Bouaké, interpellé par la gendarmerie dans la journée du vendredi 26 mai a été relâché, a appris Politikafrique.info.
Selon Ouattara Issouf le secrétaire exécutif national de cette association joint par la rédaction, c’est dans la nuit du vendredi à ce samedi 27 mai que son camarade a été relâché. « C’est aux environs de 2 heures du matin ce samedi qu’il a été relâché et a regagné son domicile », révèle-t-il.
Diomandé Mégbê, poursuit Ouattara Issouf, a été pris par la gendarmerie nationale dans l’après-midi du vendredi 26 mai alors qu’il rendait visite à leurs camarades blessés lors de la manifestation des démobilisés au corridor sud de Bouaké le mardi 23 mai. A en croire le secrétaire exécutif national de la Cellule 39, au cours de cette interpellation, il a été question pour la gendarmerie d’avoir des explications sur ce qui s’est passé à ce corridor pendant toute la durée de la présence des démobilisés à cet endroit.
Les 22 et 23 mai 2017, près de 6000 ex-combattants membres de la Cellule 39 avaient à nouveau manifesté dans plusieurs villes du pays, réclamant chacun 18 de millions FCFA. A Bouaké, point de départ du mouvement d’humeur, ils avaient été délogés du corridor sud de la ville, où ils s’étaient établis empêchant la circulation. L’intervention des forces de sécurité avait occasionné 4 morts et une dizaine de blessés.
Richard Yasseu
Selon Ouattara Issouf le secrétaire exécutif national de cette association joint par la rédaction, c’est dans la nuit du vendredi à ce samedi 27 mai que son camarade a été relâché. « C’est aux environs de 2 heures du matin ce samedi qu’il a été relâché et a regagné son domicile », révèle-t-il.
Diomandé Mégbê, poursuit Ouattara Issouf, a été pris par la gendarmerie nationale dans l’après-midi du vendredi 26 mai alors qu’il rendait visite à leurs camarades blessés lors de la manifestation des démobilisés au corridor sud de Bouaké le mardi 23 mai. A en croire le secrétaire exécutif national de la Cellule 39, au cours de cette interpellation, il a été question pour la gendarmerie d’avoir des explications sur ce qui s’est passé à ce corridor pendant toute la durée de la présence des démobilisés à cet endroit.
Les 22 et 23 mai 2017, près de 6000 ex-combattants membres de la Cellule 39 avaient à nouveau manifesté dans plusieurs villes du pays, réclamant chacun 18 de millions FCFA. A Bouaké, point de départ du mouvement d’humeur, ils avaient été délogés du corridor sud de la ville, où ils s’étaient établis empêchant la circulation. L’intervention des forces de sécurité avait occasionné 4 morts et une dizaine de blessés.
Richard Yasseu